Une seule certitude, Frederic Mitterand, le directeur de la villa Médicis, à Rome, va être nommé ministre de la culture, en remplacement de Christine Albanel, qui quitte le gouvernement après la sanction de la loi Hadopi par le Conseil constitutionnel. Également sur le départ, Rachida Dati, qui siégera désormais au parlement européen. La garde des Sceaux devrait laisser sa place au ministre de l'éducation nationale, Xavier Darcos. Ce dernier serait remplacé par Luc Chatel, actuel porte-parole du gouvernement et secrétaire d'Etat à l'industrie et la consommation.
Michel Barnier, député européen quitte le ministère de l'agriculture pour siéger à Strasbourg. Il sera remplacé par le sénateur du Rhône Michel Mercier, président du groupe Union centriste au Sénat et trésorier du MoDem de François Bayrou. Christine Boutin, ministre du logement, devrait devenir ministre en charge des prisons. Elle pourrait être remplacée par Marc-Philippe Daubresse, député UMP du Nord.
Au rang des arrivées, Michele Alliot Marie devra partager ses attribution avec Christian Estrosi, nouveau sécrétaire d'état chargé de la sécurité et Dominique Perben, qui pourrait devenir secrétaire d'Etat chargé de la réforme des collectivités territoriales.
Claude d'Allègre dont l'entrée au gouvernement ne suscite pas un grand enthousiasme dans la majorité présidentielle devrait hériter en lot de consolation d 'un haut commissariat à l'innovation et l'industrie .
Afin de respecter la parité homme et femme, Nicolas Sarkozy chercherait à faire rentrer au gouvernement, Malika Benlarbi, sous-préfète chargée de mission pour la politique de la ville auprès du préfet de Paris. Rama Yade, qui devrait elle rester au gouvernement, en raison de ses divergences avec son ministre de tutelle, Bernard Kouchner, pourrait atterrir au ministère des Sports.
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