
L'ONUSIDA vient de publier son rapport 2010 sur l'épidémie du SIDA. Ce rapport montre, chiffres à l'appui, qu'entre 1999 et 2009 la propagation du SIDA avait ralenti.
Par exemple, 2.6 millions de personnes ont été infectées en 2009 contre 3.1 millions en 1999, soit 19% d'infections en moins.
Selon l'ONUSIDA l'Afrique sub-saharienne concentrerait toujours 70% malades, mais la situation y progresserait positivement. Selon l'ONUSIDA les plus importantes pandémies y seraient soit stabilisées soit en baisse. L'Ethiopie, le Nigeria, l'Afrique du Sud, la Zambie et le Zimbabwe sont ainsi cités parmi ces pays où la pandémie est importante mais désormais sous contrôle.
Les décès ont également connu une baisse puisqu'après un plus haut de 2.1 millions de décès du SIDA en 2004, 1.8 "seulement" millions de personnes ont perdu la vie à cause du SIDA en 2009.
L'ONUSIDA estime que l'amélioration de la situation est liée à la généralisation de l'utilisation des antirétroviraux dont les effets "sont en particulier évidents en Afrique sub-saharienne". Le nombre de décès liés au SIDA en Afrique subsaharienne aurait baissé de 20% entre 2004 et 2009.
La tendance ne serait pas la même en Europe de l'Est et en Asie Centrale où l'épidémie progresserait. La toxicomanie et les "comportements sexuels à haut risque" seraient responsables selon l'organisation.
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