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le Général rebelle laurent nkunda, menace d’attaquer Kinshasa.
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Laurent Nkunda, avait déjà démontrer de quoi il peut être capable en repoussant les forces de défense nationales congolaise à Goma, la capitale du Nord Kivu. Il menace à nouveau, et pour cette fois, envisage de pénétrer dans la capitale Kinshasa si le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila, ne négocie pas à nouveau. Des discussions qui porteraient sur "la bonne gouvernance et la sécurité" en RDC, selon ce dernier qui s’est en outre défendu de vouloir commettre un coup d’Etat.
"Devenir chef de l'Etat n'est pas mon ambition", a déclaré le chef de guerre, "S'ils refusent de négocier, cela voudra dire qu'ils ne sont prêts qu'à combattre et nous les combattrons car nous devons combattre pour notre liberté", a-t-il enfin souligné depuis la province du Nord-Kivu site de son quartier général. "Goma n'est qu'un lieu à traverser."A-t-il précisé "Lorsqu'ils nous forceront à descendre sur Goma, nous ne nous arrêterons pas en chemin. Il faut que les gens soient sérieux, sinon il n'y aura pas de retour en arrière"a martelé le chef de guerre.
Laurent Kunda se dit prêt à déployer si nécessaire, ses 4.000 rebelles à l'assaut de la capitale, située à plus de 1.500 km à l'ouest et a affirmé qu'il mettrait un terme au cessez-le-feu, décrété par lui même mercredi dans le Nord-Kivu, si son offre de négociations était rejetée par Kabila. Ce dernier a qui certains reproche de se faire en réalité, le pourfendeur de la cause Rwandaise, affirme se battre la minorité tutsie congolaise, victime selon lui d'une alliance entre l'armée de Kinshasa et les Hutus rwandais réfugiés dans l'est de la RDC après le génocide de 1994: "Je ne suis pas du Rwanda et je revendique rien au nom du Rwanda." Déclare l’ancien général de l’armée congolaise.
La toute dernière et encore récente offensive de Laurent Nkunda et de ses troupes, avait jetés dans la rue des dizaines de milliers de réfugiés, dont l'errance avait fait craindre au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, une crise humanitaire aux "dimensions catastrophiques". Ce dernier a d’ailleurs annoncé qu’il se rendrait surplace, Afin d’intensifier les efforts pour mettre fin à la crise que traverse actuellement le Congo.
La mission des Nations Unies au Congo (Monuc), forte de 17.000 casques bleus, dont une partie seulement ratisse le Nord-Kivu, n’avait réussit qu’à freiner la progression des assaillants. Depuis le début de cette la nouvelle attaque, le gouvernement de Kinshasa n’entend pas négocier, accusant les rebelles d'être manipulés par le Rwanda voisin. Une accusation réfutée par Kigali.
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