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Le chef de la LRA, Joseph Kony.
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AFP |
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Plusieurs versions se confrontent quand à savoir combien de personne ont véritablement été exécutées dans ce sanctuaire transformée en échafaud. D’abord une survivante ayant réussit à s’échapper de cette église rapporte avoir vu une trentaine de personnes assassinées. De leurs côté les forces armées ougandaises font mention de pas moins de 45 civils tués, tandis que pour le gouverneur de la Province orientale de RDC, Médard Autsai Senga, les victimes se comptent au-delà de 75 morts. Le bilan serait même plus lourd pour l'armée congolaise, qui estime le nombre de personnes tuées entre 120 et 150 morts.
Quel que soit le chiffre exact de cette barbarie, ce n'est pas moins un drame, car des humains ont perdu leur vie dans un temple où l’on a sans doute célébré la naissance du Christ la veille. Les massacres on eu lieu le 26 dans église de Doruma, village situé dans une région éloignée de la RDC, à la frontière entre le Soudan et l'Ouganda. Et de nombreux affirmations témoignent de l’horreur de la chose : " Il y avait des cadavres au sol, principalement de femmes et d'enfants coupés en morceaux", selon le porte-parole de l'armée ougandaise. D’autres témoignages détaillent que les assaillants outre des machettes étaient munis d’épées et des massues.
"Nos troupes ont été informées du massacre (…) et sont à la poursuite des auteurs", a-complété le capitaine le capitaine Chris Magezi qui a fait savoir que le doigt accusateur de l’armée était pointé sur l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), qui y agit dans cette zone depuis de longues années. "Nous condamnons cet acte de haine commis par les terroristes de la LRA. Ils pensent qu'en tuant des civils innocents, ils vont intimider les forces armées alliées pour qu'elles stoppent l'opération; mais ils se trompent, nous continuerons à les poursuivre", a lancé ce dernier. |
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En dépit de accusations de Kampala et du témoignage d’ Abel Longi, un commerçant vivant à Doruma, où s’est produit le massacre affirmant avoir reconnu un milicien de la LRA; celle-ci réfute toute implication dans cette tuerie et incrimine plutôt l'armée ougandaise. Pourtant, ce témoin soutient que les rebelles parmi les lesquels, de nombreux jeunes garçons s’exprimaient en acholi et portaient des dreadlocks. "Je me suis caché dans les buissons près de l'église et j'ai entendu les gens qui hurlaient pendant qu'ils étaient coupés en morceaux avec des machettes", a dit Abel Longi
La LRA a donc exigé qu’une enquête indépendante soit menée : " pour déterminer qui est responsable de ce massacre à Doruma". Pour son porte-parole David Nyekorach-Matsanga : "Il s'agit d'une nouvelle campagne de propagande par l'armée ougandaise".
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