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Le leader rebelle Laurent Nkunda à Jomba le 29 novembre 2008.
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AFP |
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Le pouvoir de Kinsaha et la rébellion du général dissident tutsi Laurent Nkunda doivent se rencontrer ce lundi pour essayer de mettre fin aux combats qui déchirent depuis plus de trois mois la province du Nord-Kivu à l’est de la République Démocratique du Congo. Promesse faite par le gouvernement congolais vendredi dernier. Kinshasa lâche ainsi du lest, après avoir longtemps soutenu, ne pas envisager de possibles négociations avec la milice de Nkunda.
L'annonce suscité dans le week-end, l’effervescence de la presse progouvernementale "Enfin le dialogue!", "Les armes sont en voie de ne plus crépiter dans la partie orientale de la RDC", des titres respectifs de L’Avenir et La prospérité, et suffisamment évocateurs de l’optimisme partagé par la presse ; que les deux parties parviennent à enterrer la hache de guerre.
Un sentiment semblable anime Roeland van de Geer, envoyé spécial de l'Union européenne (UE) pour la région des Grands Lacs. Il a affirmé au sujet de cette réunion dont on attend déjà beaucoup : "Il est important qu'il y ait des négociations entre les belligérants". Cette rencontre doit en effet réunir autour de la table, le ministre de la Coopération internationale et régionale, Raymond Tshibanda, pour le compte du pouvoir en place et Serge Kambasu Ngeze, réprésentant la rébellion, sous la vigilance de l'ex-président nigérian Olusegun Obasanjo, mandaté par l’ONU, comme médiateur de cette crise.
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Un soldat de la MONUC en patrouille à Mugunga, le 6 décembre 2008 .
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AFP |
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Pour les deux parties rivales pas question d’aller vite en besogne ; Kinshasa souligne que la réunion de ce lundi s’affilie simplement dans le "programme Amani" lancé en janvier avec tous les groupes armés de la région, tandis que le camp Nkunda, soutient qu’il s’agit d’un"préalable" pour lever certaines "équivoques" en prélude à l’entame de discussions de fond, mais hors cadre Amani.
On peut cependant affirmer que la rencontre en elle-même constitue une avancée significative dans la résolution du conflit dans le nord kivu. Le directeur du programme Afrique de l'institut International Crisis Group (ICG) François Grignon, a d’ailleurs tenu à le relever :
"On remet sur rail le processus de négociations au Nord-Kivu: c'est sans aucun doute un pas dans la bonne direction", en apportant cependant un bémol : "Ce n'est qu'un début (…)" Aura-t-on les bons acteurs pour avoir des décisions opérationnelles?" interroge t-il, sans doute pour interpeller à ne pas crier précipitamment victoire et exhorter toutes les parties à faire preuve de bonne volonté.
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