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La police à Kinshasa le 9 décembre 2011
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Le calme est revenu timidement dans la ville de Kinshasa, après les troubles de vendredi et samedi, ayant suivi la proclamation des résultats provisoires de l'élection présidentielle consacrant la réélection du président sortant, Joseph Kabila, qui ont fait quatre morts, de nombreux blessés et d’importants dégâts matériels dans plusieurs communes populaires de la capitale congolaise, a t-on constaté Dimanche.
Dimanche matin, les transports en commun ont repris leur trafic, on a observé la réouverture des stations d'essence, restées fermées depuis vendredi soir pour empêcher les jeunes de s'approvisionner en carburant leur servant à la fabrication de cocktail molotov.
Le petit commerce a également repris ainsi que les cultes dominicaux, peu fréquentés cependant.Au cours d’un point de presse, samedi, le commissaire général de la Police nationale congolaise (PNC), le Général Charles Bisengimana, a indiqué que les policiers déployés pour sécuriser la ville de Kinshasa ont été essentiellement confrontés aux pilleurs des magasins et de résidences individuelles.
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Des partisans de Joseph Kabila le 9 décembre 2011
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Pour les contrer, ils ont utilisé le gaz lacrymogène et des balles réelles au quartier Mombele, dans la commune de Limete, contre des manifestants armés, faisant trois victimes dont un policier et une femme qui a reçu une balle perdue. L’affrontement avec un groupe de jeunes qui a attaqué samedi la garde de la résidence du vice-président de la Commission nationale électorale indépendante a également fait un mort.
Samedi, le ministre congolais de la Communication et porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende Omalanga, a déclaré que l’Etat congolais allait faire appliquer les dispositions pénales de la loi électorale contre quiconque troublerait ou inciterait à troubler l’ordre public.
Cette mise en garde s'adressait au leader de l’opposition, Etienne Tshisekedi, qui a rejeté les résultats provisoires de l’élection présidentielle et s’est autoproclamé président élu.
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Un policier déblaie les restes d'un barrage le 10 décembre 2011
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"Le gouvernement congolais ne va plus tolérer les désordres et a le devoir de protéger les citoyens congolais et étrangers vivant au pays contre ceux qui cassent et pillent", averti le ministre.
On rappelle qu’après la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle vendredi, des partisans du président élu ont pris d’assaut les principaux artères de la ville de Kinshasa pour fêter leur victoire, tandis que ceux du candidat malheureux, Etienne Tshisekedi, s’en prenaient aux commerces et à certaines résidence, brûlant des pneus sur les artères pour protester contre l’élection de Joseph Kabila.
La police a fait usage à plusieurs reprises de tirs à balles blanches et en l’air pour disperser les attroupements dans les quartiers populaires de Kintambo, Ngaliema, Selembao ou encore Lemba.
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