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Le rebelle Laurent Nkunda et l’envoyé spécial de l’ONU Olusegun Obassanjo, le 16 novembre 2008.
©
AFP |
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Le chef rebelle militaire Laurent Nkunda, a annoncé ce mardi qu’il allait opérer "un retrait unilatéral de ses troupes sur une distance de 40 Km" sur deux fronts dans l'est de la République démocratique du Congo, pour "donner une nouvelle chance à la paix et conforter son excellence Olusegun Obasanjo dans ses efforts de médiation en RDC". L’ancien chef d’Etat nigérian a en effet rencontré le chef rebelle dimanche dernier en sa qualité d’envoyé spécial de l'Organisation des Nations Unies pour la République Démocratique du Congo.
La démarche de forces militaires de Nkunda devrait cependant s’effectuer, en application d’une décision du bureau politique de la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), prise au cours d’une réunion de ses membres. Dans un communiqué de l’organe : "Il a été décidé" que le CNDP "devra opérer un retrait unilatéral de ses troupes sur une distance de 40 Km à la fois sur l'axe Kanyabayonga-Nyanzale et sur l'axe Kabasha-Kiwanja."
Quoique des combats ont opposé l'armée congolaise et des miliciens Maï-Maï pro-gouvernementaux un peu plus tôt ce mardi, près de la ville stratégique de Kanyabayonga, dans l'est du Congo. Selon la mission onusienne locale, toute la région de Kanyabayonga a été le théâtre de pillages et d'exactions "à grande échelle" perpétrés par des éléments des FARDC, énervés par un redéploiement opérationnel plus au sud sur la ligne de front.
Les habitants de cette ville stratégique, ont massivement pris la fuite pour échapper aux abus des militaires des Forces armées de la RDC. Selon quelques rares habitants encore sur les lieux, la vie semble s’être arrêtée. Les magasins, marchés et bâtiments publics sont fermés. Seuls âmes qui se meuvent, des soldats, en vadrouille kalachnikovs en bandoulière, errant dans les rues.
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