 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Au centre, Alain Le Roy, secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des opérations de maintien de la paix, hier à Mugunga
©
Afp |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Le cessez le feu décrété unilatéralement par laurent Kunda à ses troupes, n’aura été que de très courte durée. Hier mardi à Goma, des miliciens locaux d’autodéfense ont dû faire face à la rébellion menée par le général déchu Laurent Nkunda. Et comme depuis le début de ces offensives, une petite base de la Mission des Nations Unies au Congo a été la cible d’échanges de tirs croisés entre le CNDP, qui reproche aux Maï-Maï, les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et aux Forces armées de RDC (FARDC) d'avoir "tenté de prendre le contrôle de la ville, avant d'être repoussés à plusieurs kilomètres".
La Mission onusienne n’a pas dit, si les FDLR ou des FARDC, étaient véritablement protagonistes de ces échauffourées. Pour la Monuc, l'armée congolaise devait à priori se trouver loin de cette zone. La reprise des hostilités survient au moment même où, le tout nouveau Premier ministre congolais, Adolphe Muzito, effectue depuis mardi, une visite à Goma avec pour objectif : "la sécurité et la reconstruction". Ce n’est pas gagné, puisse que dans la province du Nord-Kivu, la situation humanitaire est effroyable avec plus d'un million de personnes déplacées.
L’ONU a donc décidé face à cette situation chaotique, " de renforcer sa présence à Goma".Le secrétaire général adjoint de l'institution, chargé des opérations de maintien de la paix, M. Le Roy a déclaré à cet effet : "Nous avons demandé des troupes supplémentaires en plus des 17.000" Casques bleus présents en RDC, faisant clairement allusion à une demande faite en octobre par la Monuc au Conseil de sécurité qui ne s’est pas encore prononcé.
Il y deux jours, Laurent Nkunda a menacé d’envahir la capitale congolaise Kinshasa, si le gouvernement de Joseph Kabila maintenait le rejet de l'idée de nouvelles négociations directes avec la rébellion. Même si un calme apparent s’observe cette matinée à Goma, le porte-parole militaire des Maï-Maï de la région, Didier Bitaki, a prévenu que l'offensive reprendrait ce mercredi.
|