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Réne Preval, Leonel Fernandez, président de la république dominicaine et Bill Clinton lors de la conférence du mercredi 2 juin 2010
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L’avenir d’Haiti se discutait ce mercredi 2 juin à Punta Cana en République Dominicaine, lors du sommet intitulé « Haïti : Solidarité au-delà de la crise ». Des délégations de 54 pays et des représentants de 35 organismes internationaux devaient prendre part à cette rencontre devant aboutir à la ratification par les pays et organismes donateurs d’un nouvel engagement à long terme aux côtés d’Haïti.
Cet engagement à long terme devait s’exprimer à travers l’exposé d’une stratégie de solidarité envers le pays durement frappé par le tremblement de terre du 12 janvier qui a fait 300.000 morts et autant de blessés, suivant des chiffres officiels. Les différents donateurs devaient ainsi réexaminer ensemble les engagements déjà pris à New York le 31 mars dernier et examiner des projets prioritaires pour chaque grand chantier, suivant des informations publiées dans la presse dominicaine.
C’est également dans ce cadre que devaient être lancés les travaux de la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haiti (CIRH), co-présidée par le premier ministre haitien Jean Max Belllerive et l’envoyé spécial de l’ONU, l’ancien président américain William Clinton. Le président dominicain Leonel Fernandez, initiateur du sommet, et le chef d’État haïtien, René Préval, devaient être co-présidents de la réunion, à laquelle devait également assister le président rwandais, Paul Kagame.
La République Dominicaine était déjà l’hôte d’une réunion similaire, en prélude à la conférence des bailleurs de fonds à New York le 31 mars 2010, au terme de laquelle plusieurs pays ont promis de verser des enveloppes atteignant près de 10 milliards de dollars américains pour la reconstruction.
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