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René Preval en compagnie de Hillary Clinton il y a quelques semaines
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Le président René Préval a fait savoir ce 6 mai qu’il ne souhaite pas garder le pouvoir, mais seulement s’assurer d’une transmission régulière des responsabilités d’État, alors que des incertitudes pèsent sur la tenue des élections présidentielles à la fin de l’année. « Je ne vais pas proroger mon mandat », déclare René Préval lors d’une conférence de presse dans les jardins du palais présidentiel en ruines, au lendemain du dépôt au parlement d’un projet de loi prévoyant qu’il reste au pouvoir au-delà du 7 février au cas où les élections n’ont pas lieu.
Préval, qui a prêté serment le 14 mai 2006, martèle que le mandat présidentiel dure 5 ans, selon la constitution. Celle-ci prévoit également que l’entrée en fonction du nouveau président a lieu le 7 février. « Le tremblement de terre a changé les données », soutient Préval, et on ne pouvait ni prévoir le cataclysme, ni prédire que les élections législatives programmées pour février dernier ne se tiendraient pas.
« Je prendrai toutes les dispositions pour la réalisation des élections » à la fin de l’année, promet le chef de l’État. « Si les compétitions se déroulent et un président est proclamé avant ou après le 7 février (…) je m’en vais », lance-t-il. Mais, « je ne peux pas partir et laisser un processus en cours sans le terminer », prévient-il, et selon lui, ce serait « irresponsable » de sa part. |
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Préval écarte cependant toute possibilité de continuer à remplir ses fonctions après le 14 mai, « puisque la constitution dit que le mandat (présidentiel) est de 5 ans ». La constitution établit le 7 février comme date de début et de fin de mandat des présidents. En raison de la crise de 2004, suite à la chute de l’ex-président Jean Bertrand Aristide le 29 février, un gouvernement provisoire est resté au pouvoir jusqu’à mai 2006, lorsque Préval est entré en fonction pour un second mandat.
La même disposition de prolongation de mandat a été prise en faveur des députés qui conservent leurs sièges jusqu’au deuxième lundi de mai, tandis que, selon la constitution, leur mandat de 4 ans devait prendre fin le deuxième lundi de janvier. A plusieurs reprises, Préval a fait savoir qu’il allait coute que coute laissé le pouvoir le 7 février prochain, ce pourquoi les élections de la fin de l’année lui paraissaient indispensables.
Des secteurs d’opposition condamnent les démarches de l’exécutif et soupçonnent le président de vouloir renforcer son « pouvoir personnel ». « Préval démontre qu’il a un agenda personnel qui n’a rien voir avec l’intérêt du pays », déplore Evans Paul de la plate-forme Alternative pour la Démocratie et le Progrès. Il appelle les citoyens à « combattre le système de dictature » que Préval tenterait d’instaurer dans le pays.
www.alterpresse.org |
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