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Ce séminaire de deux jours, qui enregistre la participation d'hommes d'affaires et d'organisations du secteur privé et de la Société civile, a pour finalité d'aider les Etats membres de la communauté à mieux prendre conscience de l'importance des investissements.
Il va également se pencher sur les difficultés posées par les législations nationales en ce qui concerne la fluidité des échanges et des investissements transfrontaliers.
Le Traité de la CEDEAO reconnaît l'importance du marché unique, mais il faut reconnaître que le processus de mise en oeuvre de cet objectif est plutôt lent.
On note encore l'existence de contrôles qui entravent la libre circulation des biens, des personnes et des capitaux, de même que des obstacles à l'entrée et à la sortie des investissements directs et des investissements en portefeuille, une situation qui perdure malgré le nombre important d'opportunités d'investissements viables dans la région.
Le code des investissements de la communauté permettra la libre circulation des capitaux et des services dans la sous-région et deviendra un instrument pour la mise en place d'un marché commun pour les investissements.
Le Dr Charles Brempong-Yeboah, vice-ministre ghanéen des Affaires étrangères, a affirmé que les perspectives en matière d'attraction et de viabilité des investissements dans la sous- région pourraient être améliorées, à condition que les pays travaillent ensemble à la mise oeuvre de politiques d'investissement efficaces.
Il a expliqué que la réalisation du marché commun permettra de promouvoir les échanges et les investissements intra-régionaux afin d'améliorer les conditions d'existence des citoyens.
Ainsi, le Dr Brempong-Yeboah a qualifié de malsaine la concurrence entre Etats membres pour accéder aux rares investissements étrangers, affirmant que cette situation entrave les échanges intra-régionaux et freine la croissance économique régionale dans son ensemble.
Pour sa part, le Professeur Lambert N'galadjo Bamba, membre de la Commission de la Politique macroéconomique de la CEDEAO a affirmé que l'harmonisation des politiques régionales d'investissement en les consolidant dans un code unique permettra d'éliminer les obstacles aux activités commerciales et à la mise en place d'un cadre règlementaire efficace pour la promotion d'une concurrence et d'une croissance saines dans le secteur privé régional.
Le Professeur Bamba a indiqué que l'association entre un climat régional stable pour les investissements, des infrastructures de transport et de communication communes et des politiques macroéconomiques cohérentes pourrait servir de réelle incitation à des investissements de grande envergure dans des projets de manufacture et de services.
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