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Des experts médicaux légaux russes sur le lieu de l'assassinat de Vitali Karaïev, le 26 novembre 2008.
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AFP |
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Vitaly Kareïev, la maire de Vladikavkaz en poste depuis seulement le mois de février, a été assassiné ce mercredi matin, faisant monter d’un cran la dégradation de la situation sécuritaire en Russie, puisqu’il s’agit de la personnalité politique la plus significative, qui trouve ainsi la mort dans la Caucase russe depuis plusieurs années.
Il y un mois, l’explosion d’une bombe placée dans sa voiture, mais dont les enquêteurs avait estimé qu’elle n’était pas suffisamment forte pour tuer, avait grièvement blessé Maïram Tamaïev, adjoint au maire. UnE attaque interprétée comme étant un avertissement adressé à la mairie. Et qui s’est malheureusement concrétisé ce matin. Le maire Vitaly Kareïev a été criblé de plusieurs balles au moment où il quittait son domicile pour se rendre à son lieu de travail.
L’Ossétie du Nord république russe du Caucase, à majorité chrétienne est en effet le théâtre, de violences sans cesse, recrudescentes ces derniers temps. En tout début du mois, douze personnes ont été tuées dans un attentat-suicide contre un bus à Vladikavkaz. La zone frontalière de la Tchétchénie et de l'Ossétie du Sud, est une région sécessionniste de Georgie. Une enquête criminelle a été ouverte par les autorités locales sur l’assassinat du maire de la capitale d'Ossétie du Nord, mais aucune piste n’est pour l’heure avancée. Le président d'Ossétie du Nord qui a convoqué une réunion d'urgence avec les responsables des forces de l'ordre a affirmé : "Je ne peux avancer aucune hypothèse. Il venait de commencer à travailler à ce poste".
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