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Le 25 janvier 2006 à Tartas, un élevage de poulets labelisé «label Rouge»
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Les journaux flamand Het Laatste Nieuws et francophone La Dernière Heure, ont dévoilé le pot aux roses ce mardi. Le poulet avarié était réimporté dans l'UE sous forme de hamburgers ou de saucisses. Quelque 1.400 tonnes de cette viande impropre à la consommation ont été saisies en Ukraine et au moins quatre entreprises d'Allemagne, de Belgique, de France et des Pays-Bas sont impliquées dans ce trafic.
Selon les journaux belges, les certificats d'exportation en Ukraine étaient falsifiés. L'enquête ferait apparaître un montage de sociétés installées entre autres aux Seychelles et à Chypre. La police ukrainienne recherche quant à elle un Ukrainien en fuite, qui serait l'un des pivots du trafic.
La porte-parole du Parquet fédéral belge, Lieve Pellens, a confirmé l'ouverture de l'enquête, mais s’est refusé à commenter les détails publiés dans la presse. Selon son collègue Eric Van der Sijpt, cité par La Dernière Heure, 32 wagons transportant des dizaines de tonnes de cette viande ont été récemment saisis par les autorités ukrainiennes à la frontière avec la Pologne.
Lieve Pellens a toutefois précisé que «la provenance exacte de la viande reste inconnue» même si «effectivement il y a un lien avec la crise de la dioxine». Cette crise avait provoqué la constitution de stocks de tonnes de viande auxquels on avait appliqué le principe de précaution de peur qu'ils soient contaminés.
L’Allemagne, la Belgique, la France et les Pays-Bas ont été touchés en 1999 par l'affaire des farines pour l'alimentation des poulets contaminées à la dioxine, un produit potentiellement cancérigène.
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