Retrouvez Grioo.com sur votre mobile: http://m.grioo.com
Grioo.com   Grioo Pour Elle       Village   TV   Musique Forums   Agenda   Blogs  
   Jeudi 25 Avril 2024 RECHERCHER : Sur Grioo.com  Sur Google 
 Accueil  Rubriques  Archives  Forum     Qui sommes-nous ?     

  News
News pays
Afrique
Caraïbes
Monde
Société
Sports
Santé
Insolite
Bloc Notes
  Economie
Management
  Culture
Histoire
Médias & Société
Musique
  Hommes illustres
Success stories
Interviews
Parcours
Initiatives
  Célébrités
Quizzs
Galeries Photos
Bons Plans
Musique
  Opinions
Conseils B2B
Forum


Pour recevoir notre lettre d'information, veuillez saisir votre email



AccueilRubriquesCultureArticle
Sanvi Panou présente l'Afro Caraibe film festival
03/11/2011
 

Acteur et réalisateur, Sanvi Panou explique les raisons qui l'ont poussé à mettre sur pied la 1ère édition de l'Afro caraibe film festival dédié au cinéma d'Afrique et des Caraïbes. Il revient également sur les difficultés que rencontrent les cinéastes africains
 
Par Paul Yange
Imprimer
Envoyer à un ami
Réagir
 Publicité 
 
Sanvi Panou  
Sanvi Panou
 

Vous organisez du jeudi 3 au dimanche 6 novembre prochain l’Afro-Caraïbe Films festival. Pouvez-vous nous dire quel sera le contenu de cette manifestation ?

Je pense que ce sera quelque chose d’inédit. Vous savez que les problèmes récurrents d’exposition de nos films se perpétuent. A un moment donné, il faut prendre le taureau par les cornes et mettre en place un grand rassemblement autour du 7ème art, autour du cinéma, avec les cultures qui ont des affinités. C’est pour ça que le festival Afro-Caraibes Film festival de Paris sera une importante rencontre autour de la création cinématographique et autour des films venant d’Afrique et des Caraïbes.

Ce sera aussi une occasion d’échanger en termes de regard, de vision du monde. Les Noirs aujourd’hui appartiennent à la planète, malheureusement nous ne le savons pas. Il y a 15 ans, je développais déjà au Brésil la notion de planète noire. La "Planète noire" c’est l’immense population d'ascendance africaine qui a su conquérir la planète, que ce soit en Amérique du Nord, du Sud, dans les Caraïbes...Nous ne sommes pas conscients de la portée culturelle de cette "planète noire".

Nous avons décidé de prendre le taureau par les cornes pour pallier les problèmes récurrents d'exposition de nos films
Sanvi Panou


Heureusement le cinéma permet d’éclairer les points de vue et donner une dimension de cette multiplicité en terme économique et culturel. Au niveau de la programmation, il y aura des films de fiction, longs métrages comme des courts métrages, des documentaires...Cette année, nous sommes entrain d’implanter le festival, mais l’année prochaine, nous allons agrandir le concept en récompensant les films qui seront en compétition en nous associant aux trophées afro-caribéens.


 Publicité 
 

C’est un projet sur lequel je veux mettre le paquet car les médias ne réalisent pas les difficultés avec lesquelles nous travaillons et si nous n’avons pas un grand festival ici, très médiatisé, avec nos stars, pas seulement celles de la diaspora ou d'Afrique, avec également nos frères de la diaspora américaine, nous ne serons pas pris au sérieux.
Quand je vois que des films ayant obtenus l’étalon de Yannenga (prix attribué par le Fespaco tous les deux ans) n’ont pas de relais ici [en France] une fois primés à Ouagadougou, je trouve cela scandaleux.

Alors que le Fespaco réunit plus de 8 à 10 000 personnes sans compter les cinéastes qui viennent du monde entier. Ici dans la diaspora on ne nous prend pas au sérieux. Mais c’est peut être parceque nous ne nous positionnons pas de façon assez puissante et spectaculaire en rassemblant nos forces. Il ne faut pas que les caribéens fassent leur festival dans leur coin, et les Africains le leur. Il faut qu’on se retrouve dans ce qu'est l'Afro Caraïbe film festival, et ça c’est mon prochain défi.

Nous instaurons pour la première fois une table ronde qui sera historique et qui sera intitulée "Afrique Caraïbes, face à face historique". S’il y a malaise, quel malaise y a-t-il ?
Sanvi Panou


Avez-vous une idée des personnalités qui seront présentes, acteurs, réalisateurs...
Plusieurs chaînes de télé seront présentes. Mais nous n’attribuerons pas de prix cette année car nous débutons avec nos petites ressources. Mais cela ne veut pas dire que ce sera un petit festival pour autant. Nous aurons toute l’année 2012 pour organiser de façon beaucoup plus amplifiée la seconde édition de ce festival. Pour cette première édition, nous voulons mettre en avant les cultures afro-caribéennes et mettre en avant leur point de vue cinématographique.


 
 

Nous instaurons pour la première fois une table ronde qui sera historique et qui sera intitulée "Afrique Caraïbes, face à face historique". S’il y a malaise, quel malaise y a-t-il ? C’est très important car vous savez que nos deux communautés victimes de la même histoire ont une relation confuse, truffée de séquelles esclavagistes et colonialistes. Jamais ces deux communautés ne se sont mise ensemble pour parler, discuter, crever l’abcès, pour éliminer ce complexe nuisible qui fait qu’aujourd’hui encore, vous voyez des Noirs qui se traitent de « sale nègre » entre eux.

J’ai assisté aux Antilles à des querelles, entre Antillais, où j’ai entendu des Antillais se traiter de sales nègres. Imaginez donc ce que serait pour l’Africain, encore vu comme le sauvage par certains de nos frères caribéens. Un fossé s’est créé qui fait que tout le monde est sur ses gardes. Il y a une grosse hypocrisie dans ces relations. Chez les Africains, il y a aussi des sottises de cette nature car comme je l’ai dit précédemment, nous continuons à porter les séquelles qui amputent notre capacité de penser ensemble, de réfléchir ensemble et d’échanger ensemble.

Lors de cette table ronde, nous inviterons un certain nombre d’écrivains, de cinéastes, d’historiens. Elle se déroulera lors de la clôture du festival (le 6 novembre NDLR) à 13h précises. Nous enregistrerons cette table pour qu’elle soit un outil pédagogique diffusé à la télévision par exemple.

Quand je vois que des films ayant obtenus l’étalon de Yannenga (prix attribué par le Fespaco tous les deux ans) n’ont pas de relais ici (en France) une fois primés à Ouagadougou, je trouve cela scandaleux
Sanvi Panou



Pouvez-vous nous expliquer en détail les difficultés que connaissent le cinéma africain car on n’a pas toujours idée des difficultés dans lequel ce cinéma se débat…On imagine par exemple que lorsqu’un film est primé au Fespaco, il connait une carrière tout à fait normale par la suite...

Oui. Ça fait plus de 20 ans que je parle de la crise du cinéma africain et de la souffrance que vivent les cinéastes africains pour produire. Les gens ne réalisent pas qu’il faut entre 3 et 5 ans pour sortir un long métrage. Ce qui signifie qu’en 20 ans, vous faites à peine trois ou quatre films. C’est très long et difficile au niveau du financement. C’est d’abord un public qui porte un film. Les médias sont là pour éclairer un film, mais s’il n’y a pas de public, ça ne va rien donner.

Déjà actuellement, il y a une grosse tragédie qui frappe tout le continent, en tout cas en Afrique de l’ouest et en Afrique de l’est, l’Afrique centrale. Excepté peut être l’Afrique du Sud, nous n’avons plus de salles de cinéma. A partir du moment où le public ne se déplace pas pour porter son propre cinéma, je ne vois pas comment ce cinéma peut être porté ailleurs. Si on parle de la musique africaine, c’est parceque les Africains eux-mêmes soutiennent leur propre musique.

A partir du moment où vous allez dans une capitale comme Cotonou, que j’ai connue avec une demi-douzaine de salles, et qu’il n’yen a plus. J’ai connu Abidjan avec une vingtaine de salles de cinéma, il n’y en a plus aucune. Vous allez à Lomé, vous allez au Cameroun, il n’y a plus de salles de cinéma. Pour le film le « sang du flamboyant », j’ai sillonné à l’époque tout le Mali du Nord au Sud, jusqu’à Kayes, Tombouctou, il y avait une trentaine de salles de cinéma. Aujourd’hui au Mali, on me dit qu’il y a à peine une salle de cinéma.

 
 

Aujourd’hui les salles sont prises d’assaut par des sectes, remplacées par des supermarchés...Le public en est réduit à voir les films sur des Dvd piratés. Nous sommes donc condamnés à voir certains films via les satellites qui arrosent l’Afrique.

Pour moi ce n’est pas du cinéma. Le cinéma c’est un moment de recueillement. Aller au cinéma c’est aller dans une salle où on éteint la lumière. C’est faire silence et écouter religieusement le propos du réalisateur, comme si on assistait à une messe. Il faut être atteint par les émotions et cela ne se fait que par cette relation qu’il y a entre l’image et le spectateur. Dans les grandes nations comme les Etats Unis et les autres, malgré le développement énorme du numérique, de la vidéo, de la télévision, les salles de cinéma fonctionnent toujours car les gens font la différence entre voir un film à la maison entre les enfants qui crient, le téléphone qui sonne, et voir un film au cinéma dans le silence, où l’on peut recevoir l’émotion et réfléchir au contenu.

La culture cinématographique d’aller au cinéma est en perdition chez la nouvelle génération et c’est très grave car si la nouvelle génération ne sait pas ce que signifie aller au cinéma, ça veut dire que le cinéma disparaît totalement de l’imaginaire du spectateur. Ce n’est pas parcequ’on a un écran à la maison large de 1,50m qu’on est au cinéma. Le cinéma c’est autre chose. Nos films, bien que nous ayons réussi à maintenir le fespaco, qui malgré les difficultés qu’on connait arrive à faire un film tous les deux ans, à diffuser des films intéressants. Mais personne ne sait en Afrique où on peut les voir. Quand vous arrivez ici avec ces films, ils n’intéressent pas les diffuseurs européens, alors qu’au Fespaco la moitié des invités viennent d’Occident. Aucun spectateur français ne peut dire où il a vu le dernier film primé au fespaco.

Il y a une grosse tragédie qui frappe tout le continent : la disparition des salles de cinéma
Sanvi Panou



Vous savez aussi que le cinéma ne se fait pas seulement avec la bonne volonté des cinéastes, mais aussi avec un accompagnement politique. Tous les Etats ont compris que la meilleure promotion pour une nation ce sont les images, c’est le cinéma. Aujourd’hui, quand vous regardez la population mondiale, vous voyez que 90 % d’entre eux portent un jean quelque soit le pays d’où ils sont originaires. C’est la culture américaine, le cinéma américain qui sont à l’origine de cela.

Même au niveau de la pensée, de l’économie, de la culture, le cinéma est le meilleur ambassadeur qui puisse exister. C’est une valeur politique énorme, et je m’étonne que nos hommes politiques ne se saisissent pas de cette valeur politique qu’est le cinéma, afin de promouvoir leur culture, et s’appuyer sur cette capacité de diffusion du cinéma pour toucher le monde. Ici à Paris, il y a le Centre national du cinéma qui aide au moins 150 premiers longs métrages chaque année, je ne parle pas de ceux qui ont fait leur preuve, mais de films faits par des premiers réalisateurs qui n’ont jamais faits de films.

Quand on sait que pour un long métrage ici, la moyenne en termes de financement se situe de 5 à 8 millions, voire 10 millions d’euros, la France aide au moins 150 jeunes cinéastes à sortir des films chaque année, vous pouvez comprendre l’importance politique que cela représente, en utilisant le 7ème art comme outil de promotion universel. Les retombées ne sont pas seulement économiques et touristiques, mais aussi au niveau de notre vision du monde. Les hommes politiques qui ne saisissent pas cet aspect du cinéma manquent quelque chose.

 
 

II n’existe pas de politique institutionnelle africaine en matière de cinéma...

Plusieurs pays étaient bien partis comme le Mali, le Sénégal...mais on est dans un cycle où les aides au cinéma s’arrêtent, puis recommencent...Nous vivons une tragédie, ce qui fait que les cinéastes [africains] continuent à mendier à travers le monde. Il y a des institutions européennes qui dans le passé ont relativement aidé le cinéma africain à se développer. Aujourd’hui, la plupart de ces institutions réduisent leur aide, car il y a une crise qui est évidente.

Il y a des institutions qui avaient quatre commissions par an pour aider le cinéma africain, et qui n’en ont plus qu’une ou deux.
Nos Etats qui ne réalisent pas jusqu’à présent ce qu’est le cinéma et l’art audiovisuels ne sont intéressés que par l’idée de mettre la main sur les télévisions nationales pour diffuser leurs discours de propagande pendant que leurs cinéastes meurent à petit feu. Et ce sont des gens qui produisent dans la douleur et la mendicité, qui sont obligés de traîner de capitale en capitale pour parler de leur travail. Ça s’appelle de la mendicité. C’est une situation chaotique : pas de salles, pas de politique d’aide. On se dit finalement que les cinéastes devraient plutôt être commerçants, vendre de la cola ou de l’essence plutôt que faire du cinéma.

J'ai commencé comme acteur dans les années 60 en sortant du cours René Simon, j'ai tourné avec des gens comme Jean-Luc Godard ou Bourvil. J'ai créé une troupe qui a fait le premier spectacle sur les Black Panthers
Sanvi Panou



Vous êtes dans le cinéma depuis les années 60, pouvez-vous revenir sur votre carrière et les multiples activités que vous développez ?

J’ai commencé comme acteur, je suis sorti d’une très grande école, le cours René Simon avec le premier prix. J’ai été le premier africain ayant fait cette école et sortant avec le premier prix. J’ai fait des films avec des gens comme Jean-Luc Godard, Bourvil, j’ai tourné avec Jacques Perrin. J’ai fait le premier long métrage de la Martinique, "le sang du flamboyant", qui m’a fait connaître à travers le monde.

J’ai fait du théâtre, j’ai créé une troupe qui s’appelle le théâtre de combat qui a fait le premier spectacle sur les Black Panthers et qui s’appelle Black Port. J’ai été le premier slammeur africain à Paris en ayant produit avec Pierre Barouh qui a produit Jacques Higelin et autres un disque qui s’appelle « je suis un sauvage ». Je suis devenu réalisateur, et exploitant de salles puisque comme vous le savez j’avais créé le premier espace de diffusion de films de culture noire de Paris qui s’appelait « Images d’Ailleurs » et qui a duré 20 ans. J’ai touché à tout

Ayant arrêté de gérer la salle de cinéma qu’on nous a arrachée pour se débarrasser des Noirs qui étaient là, j’ai repris mes activités puisque je suis plus porté sur la création. J’ai voulu parler à mon public à travers l’image. Puisque nous en sommes réduits à faire des séries, je me suis dit pourquoi ne pas faire de séries. Il y a des séries importantes qui ont marqué des générations. Steve McQueen a été connu grâce à une série qui s’appelle au nom de la loi. Dallas a marqué l’histoire. Le problème avec les séries étant qu’on ne peut pas développer des sujets très ambitieux, très engagés, très politiques car les séries sont des comédies, c’est du divertissement, du rire, on ne peut pas faire la leçon aux gens.

Je me suis tourné vers les séries et j'essaye de faire passer des messages, même si on ne peut pas traiter de sujets très engagés, très politiques car les séries visent le divertissement
Sanvi Panou



J’ai choisi un thème assez récurrent populaire en Afrique qui est le thème du 2ème bureau (surnom donné aux maîtresses dans plusieurs pays africains NDLR). Je viens de réaliser une première saison de 7 épisodes pilotes. Elle a été diffusée auprès de 40 Etats en Afrique et qui va être diffusée sur France Ô et Télésud j’espère. Ça fait longtemps que je suis en contact avec France Ô que je pensais être notre télévision fraternelle. Mais France Ô demande si la thématique de 2ème bureau est la sienne alors que le 2ème bureau n’est pas seulement un thème africain. Les Antillais aussi savent ce qu’est un 2ème bureau.

J’essaye aussi de faire passer un message dans la série. Je ne fais pas l’apologie du 2ème bureau. Je dis que ce type de comportement est dangereux, par exemple quand des responsables de familles dilapident les ressources familiales de leur entreprise en traînant avec des petites gamines, en prenant les femmes d’autrui parcequ’ils ont des situations. Ils propagent aussi des maladies comme le Sida et ne prennent pas leurs responsabilités en tant que père de famille.

Le message touche quand même l’homme de la rue ou des hommes politiques qui s’adonnent aussi à ce genre d’activités. Nous occupons l’espace qui nous reste aujourd’hui, à savoir la télévision, tout en continuant à défendre le cinéma en salles. Je voudrais aussi toucher nos frères des Usa, du Brésil. Si j’arrive à avoir des ressources à travers les séries, je voudrais faire des films ambitieux. J’espère qu’à travers cette stratégie de réalisation de séries car ce sont les seules choses qu’on peut encore vendre aujourd’hui. J’espère aussi pouvoir me battre avec les hommes politiques (pas contre eux, mais bien avec eux) en leur disant que le cinéma pour le développement d’une nation est extrêmement important pour mettre en avant les potentialités, notamment économique.


C’est un long combat, je n’y arriverai pas seul, mais avec mes collègues cinéastes, avec le public. Je suis à la fois au Togo et au Bénin. La situation au Togo ne m’a pas permis pendant longtemps de faire des films. Si je ne tourne pas au Bénin ou au Togo, je peux tourner dans d’autres pays. Je suis panafricain et je peux tourner partout où le peuple africain existe.

Vous avez également un projet de ciné club que vous vouliez diffuser en partenariat avec une chaîne panafricaine pour promouvoir le cinéma africain. Où en est ce projet ?

Ce projet est dans les mains d’une chaîne que je ne peux pas encore citer car elle ne s’est pas encore prononcée. Mais c’est un projet qui s’appelle les « griots de l’image ». J’inviterai sur un plateau un cinéaste qui viendra présenter son film. Nous donnerons la parole à aux téléspectateurs qui vont débattre avec le réalisateur pour en savoir un peu plus sur le film. Si le projet ne se fait pas ici, nous le ferons en Afrique. Il faut que nous prenions nos responsabilités en ce qui concerne nos capacités à diffuser nos propres films. Si les hommes politiques ne pensent qu’à la politique, c’est dommage car ils ne réalisent pas le pouvoir de l’image, qui ne sert pas seulement à faire des campagnes politiques, mais aussi à promouvoir leurs propres valeurs.


Le programme du festival est disponible Ici

Pour voir les films du festival, contacter

Vision Plurielle,
5 rue Médéric, 75017 Paris,
Tél 01 47 63 74 00 /
site web : www.vision-plurielle.com

Email



       
Sur le même sujet sur Grioo.com
  Programme de l'Afro-Caraïbe film Festival (3 au 6 novembre 2011)
 
Mots-clés
afro caraib film festival   cinéma   culture   diaspora africaine   sanvi panou   
 
 Donnez votre opinion ou lisez les 2 réaction(s) déjà écrites
 Version imprimable de l'article
 Envoyer l'article par mail à une connaissance


Partager sur: Partager sur Facebook Facebook   Partager sur Google Google   Partager sur Yahoo Yahoo   Partager sur Digg Digg   Partager sur Delicious Delicious  
 
 
Les dernières photos publiées sur Grioo Village
 
Les derniers articles Grioo Pour Elle

 Grioo Pour Elle, le site des femmes noires et métissées
 
Les derniers billets sur nos blogs
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
  Billets - Bat che nang mua gia re - DotClear 1.2-rc
 
 
 
 
Top
 
 
 
 
 Exposition : Senghor et les arts : du 7 février 2023 au 19 novembre 2023
 Mbappe joueur le mieux payé de ligue 1 : 6 millions d'euros par mois
 Mbappe nouveau capitaine :entrée en matière réussie ?
 Gala 2016 : le club efficience annonce la création d'un fonds de la diaspora
 Les cosmétiques Soleza désormais disponibles au Cameroun
 Can 2017 : le tirage au sort a eu lieu
 Terroriste où es-tu ? : Partout et nulle part !
 Nigeria : Stephen Keshi s'en est allé
 Mohammed Ali, ''the greatest'' s'en est allé
 Décès de Papa Wemba : les hommages se multiplient
 
Afrique      Afrique Du Sud      Barack Obama      Benin      Bons Plans      Burkina-faso      Cameroun      Caraïbes      Célébrités      Congo Brazzaville      Cote D'ivoire      Diaspora Africaine      Diversité      France      Gabon      Ghana      Haïti      Livre      Mali      Nigeria      Racisme      Rdc      Senegal      Tchad      Togo     
 
 



   
 
Le site des femmes noires et métissées | Grioo Village | English version