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Sarah Palin a sonné la charge contre Obama
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Ce dimanche, Sarah Palin a accusé Barack Obama de copinage avec les terroristes. Elle faisait allusion au fait qu’Obama avait fréquenté lorsqu’il était travailleur associatif Bill Ayers, un gauchiste actif politiquement dans les années 60. Ayers a été le voisin d’Obama à Chicago et tous les deux ont été dans les années 90 dans le conseil d’une même association.
Ayers à l’époque de la guerre du Vietnam avait fondé le « Weather Underground » group, un mouvement violent dont les membres ont été accusés d’avoir posé plusieurs bombes. A une époque où Obama n’était qu’un enfant et n'avait aucun lien avec Ayers. Obama qui avait déjà été sujet à ce type de critiques de la part des républicains, avait dénoncé les vues radicales de Ayers qui de son côté n'a jamais exprimé beaucoup de remords pour son passé radical.
Dans le camp McCain, on justifie cette accusation de collusion d’Obama avec les terroristes : Nancy Pfotenhauer, conseillère de John McCain a ainsi fait savoir qu’il était légitime de s’interroger sur les associations d’Obama et des candidats, et pas seulement sur leurs programmes. Les spots publicitaires questionnant ces associations auraient "touché la corde sensible" chez les démocrates selon elle. Sarah Palin avait pour sa part lors du meeting de ce week-end fait d'autres sous entendu du type "Obama ne voyait pas l'Amérique comme tous les américains". Lundi dans le New York Times, Palin s'est étonnée que l'association d'Obama avec le pasteur Jeremiah Wright ne soit plus évoquée car ce dernier avait dit "des choses consternantes sur [notre] grand pays". |
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Barack Obama en meeting en Caroline du Nord le 5 octobre
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Dans le camp Obama, Robert Gibbs, directeur de la communication du candidat, a déclaré que la nouvelle offensive du camp McCain survenait simplement parceque ce dernier voulait parler d’autre chose que de l’économie. Pour lui, le camp McCain se livre à une "campagne de diffamation méprisable". Quand on sait que la question Bill Ayers avait déjà été abordée dans un débat en prime time en avril dernier lors des primaires, on comprend que John McCain cherche à faire évoluer le thème de la campagne, dominée par l'économie ces dernières semaines. Un thème qui a largement profité à Obama.
D’autres chez les démocrates "conseillent" à McCain de ne pas utiliser cette stratégie qui pourrait lui "exploser à la figure". Ainsi, Hillary Rosen une vétérante du parti démocrate, est venue à la rescousse d’Obama. Cette dernière a déclaré que si le camp McCain "remuait la boue" de cette façon, il faudrait remonter aux associations douteuses de John McCain et s’interroger sur les enquêtes en Alaska concernant la gouverneur Sarah Palin. (Sarah Palin aurait limogé un responsable de la police et usé de son influence de gouverneure contre son ex-beau frère...)
"Je ne pense pas que John McCain veuille suivre cette stratégie nucléaire" a-t-elle continué. Au début des années 80, McCain avait participé à deux réunions avec des membres d’une équipe chargée de la régulation bancaire, pour défendre un ami, Charles Keating, qui a été plus tard reconnu coupable de fraudes sur la réglementation des marchés financiers. McCain n’avait pas été mis en cause par la commission d’éthique du sénat, mais celle-ci avait souligné son mauvais jugement.
Dimanche, une nouvelle publicité du camp Obama sur l’économie a été dévoilée, critiquant l’attitude "erratique" de John McCain pendant la crise. Certains y voient une allusion à l’âge de ce dernier (72 ans). |

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