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Vendredi soir, la chaîne américaine ABC diffusait en direct de la ville de Wasilla (Alaska) une intervention de Sarah Palin, la première qu'elle effectuait sur un grand média américain.
La candidate républicaine à la vice-présidence a tenté de mettre en veilleuse son côté conservateur pour favoriser son côté féminin, tolérant et modéré en affirmant son « respect pour ceux qui ne partagent pas ses convictions ».
Déclarant que Barack Obama « doit regretter de ne pas avoir choisi Hillary », Sarah Pallin a insisté sur les flatteries envoyées à l’ex-candidate démocrate mettant en avant « sa détermination », « son courage », « son élégance face aux attaques dont elle était la cible » louant la manière dont elle s’est sortie des primaires.
L’objectif de la scène était aussi de raviver chez les femmes américaines les frustrations nées de la défaite d’Hillary Clinton « qui aurait pu devenir la première présidente des Etats-Unis. »
Là où les choses s’avèrent plus compliquées, c’est bien dans cette envie de conquérir l’électorat féminin républicain. Sarah Palin ne nie pas son rêve d’une Amérique « pro-life ». Opposée à l’avortement, elle a affirmé que ses convictions personnelles ne deviendraient pas pour autant « une politique officielle menée par l’administration. »
Voulant convaincre un maximum de femmes, Sarah Palin a dit « vivre quotidiennement leurs problèmes » et a affirmé qu’elle ne les [les femmes] laisserait pas tomber. D’après un récent sondage, il semblerait que le duo McCain-Palin soit préféré par 53% de femmes américaine au duo Obama-Biden qui aurait du mal à se faire une place auprès de ces dames. Et à Sarah Palind'ajouter : « Hillary Clinton est aussi, voire plus qualifiée que moi pour etre vice-présidente, et elle aurait peut-être été un meilleur choix pour les démocrates… »
Interrogée sur les propos de Palin selon lesquels Obama regrettait de ne pas l'avoir choisie, Hillary Clinton n'a pas répondu, se contentant de dire qu'elle était très contente de faire campagne pour Joseph Biden et Barack Obama. "Joseph Biden est un ami. Il a été un leader fort sur les problèmes domestiques et comprend les challenges stratégiques auxquels le monde doit faire face. Donc je suis très heureuse de faire campagne aussi dur que je peux pour Barack et Joe."
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