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Nicolas Sarkozy à Kinshasa
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Sans doute encore échaudé par le discours de Dakar, Nicolas Sarkozy, a tenu une allocution plus tempérée devant le parlement congolais: Votre souveraineté ne peut plus être bafouée. Vos richesses ne peuvent plus être exploitées dans la plus grande illégalitée.
Des propos qui visent à corriger ceux tenus en janvier à Paris évoquant un nécessaire "partage des richesses" entre Congolais et Rwandais dans l’est de la République démocratique du Congo. Des déclarations qui avaient suscité un tollé en RDC.
Néanmoins, Nicolas Sarkozy a réaffirmé son soutien à la nouvelle alliance entre le Congo et le Rwanda qui, jusqu’à présent, n’a produit aucun effet concret, si ce n’est le déplacement de dizaines de milliers de civils, et l'arrestation du chef rebelle tutsi congolais Laurent Nkunda, qui était piloté en sous main par le Rwanda.
"S’ils organisent leur bon voisinage, alors (les peuples) de la région vivront riches et en paix. Mais si c’est la loi du plus fort, alors ils resteront pauvres et malheureux" a-t-il ajouté.
Bonne gouvernance
Après avoir affirmé qu’il n’avait "aucune leçon à donner", le président français a évoqué discrètement les questions de bonne gouvernance en RDC. "Pour nous qui sommes des élus du peuple, c’est notre devoir de rendre des comptes à ceux qui nous ont élus", a-t-il déclaré, sous les applaudissements des députés congolais . |