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Une foule importante a envahi vendredi après-midi (25/4/14) le siège du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) à Dakar, à l'annonce de l'arrivée de son premier responsable, a t-on constaté sur place. Les responsables du PDS créé en 1974 par Abdoulaye Wade avaient appelé à une forte mobilisation pour recevoir l’ancien président et Secrétaire général national du parti. Il revenait à Dakar dans la soirée de vendredi, après 22 mois passés en France.
Après plusieurs fausses alertes (il était attendu depuis mercredi à Dakar), Abdoulaye Wade est arrivé. Sur les lieux, une ambiance de fête et de campagne électorale digne des années 2000 régnait. Les militants alignés sur plus de 500 mètres de part et d’autre de l’axe routier qui passe devant le siège du Parti démocratique sénégalais étaient venus des quatre coins du pays, selon Lamine Ba, membre du Comité directeur du parti et chargé d’organiser l’accueil du leader âgé de 87 ans.
Le porte-parole du candidat Abdoulaye Wade lors de l’élection présidentielle de 2012, Sérigne Mbacké Ndiaye, a confié à la PANA que le retour annoncé du chef du PDS avait remobilisé les militants, sympathisants et tous les Sénégalais qui sont nostalgiques de l’ancien président.
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Au siège du parti, des artistes restés fidèles à l’ancien président se relayaient pour égayer la foule par de vieux morceaux composés en son honneur lorsqu’il était aux affaires. La plupart des militants venus accueillir le Secrétaire général du Parti Démocratique Sénégalais avaient revêtu de vieilles tenues de campagnes électorales et sorti des affiches électorales à l’effigie d’Abdoulaye Wade.
Deux chaines privées de télévision faisaient depuis vendredi, une couverture en direct de l’ambiance entourant le retour de l’homme qui a dirigé le Sénégal entre 2000 et 2012.
Abdoulaye Wade a refusé le salon d'honneur mis à sa disposition par les autorités : «Le Président a déclaré que puisqu’il y a eu toutes ces péripéties (son avion a été bloqué au Maroc 48h NDLR), et qu’il a été traité comme un (simple) citoyen, il a préféré donc passer par là où le (simple) citoyen doit passer» a t-on expliqué dans son entourage.
L'ancien président a promis "un meeting en plein jour" cette semaine, a plaidé en faveur de son fils Karim, et a indiqué qu'il expliquerait à Macky Sall comment "respecter les institutions". Deux ansaprès avoir été battu au second tour de la présidentielle, Abdoulaye Wade revient triomphalement hanter son successeur, dont il fut aussi le mentor, avant que leurs relations ne se dégradent.
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