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Alioune Diop, fondateur de la maison d'édition ''Présence Africaine''
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Michel Fabre Collection |
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La maison d’édition «Présence africaine » se trouve au cœur d’une campagne de médiatisation à Dakar (Sénégal), à travers une exposition dénommée "Présence africaine : une tribune, un réseau, un mouvement", organisée par le Musée du Quai Branly de Paris (France) et la société pétrolière Total. Cette exposition, qui se tient à la Bibliothèque centrale de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, a pour but de «montrer le rôle majeur joué par ladite maison d’édition dans l’histoire dans le débat politique et culturel des intellectuels noirs francophones, anglophones et lusophones, des années 1950-1960».
Selon la responsable des archives et de la documentation des collections à la médiathèque du musée du quai Branly (qui est un musée des arts et civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques), Sarah Frioux-Salgas, la manifestation offre «l’occasion de rendre hommage à Alioune Diop (1910-1980), fondateur de « Présence africaine » et de la revue littéraire et culturelle du même nom, en 1947.
L’exposition explore quatre thèmes essentiels de l'action de "Présence africaine", à savoir, «L’Atlantique noir: du panafricanisme à la négritude», «Présence africaine: un projet, des engagements», «Les congrès des écrivains et artistes noirs» qui se sont tenus à Paris en 1956 et à Rome (Italie) en 1959 et «Le premier Festival mondial des arts nègres du 1er au 24 avril 1966». |
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Outre l’exposition, une table ronde sur le thème: «L’évolution de l’édition en Afrique, depuis la création de Présence africaine», a été organisée jeudi dernier, ainsi que la projection du film documentaire «Lumières noires» du réalisateur Bob Swaim, qui porte sur le premier congrès des écrivains et artistes noirs (1956). Selon les organisateurs, la manifestation ne se limitera pas à Dakar, des visiteurs provenant des régions de l’intérieur du Sénégal, dont Saint-Louis (nord du Sénégal), ville natale du fondateur de la revue et de la maison d’édition sont attendus à cette exposition qui se tient jusqu’au 26 juin.
Durant les 20 premières années de son existence «Présence africaine» a fondé une maison d’édition (1949), produit le film «Les Statues meurent aussi» d’Alain Resnais et Chris Marker (1953), créé une association culturelle (1956), organisé deux congrès d’écrivains et d’artistes noirs (1956 et 1959) et participé activement à la mise en œuvre du « premier Festival des arts nègres » de Dakar (1966)».
Selon le document présentant l’exposition, «Présence africaine» a été un outil de diffusion qui a permis aux intellectuels et aux écrivains noirs de revendiquer leurs identités culturelles et historiques que le contexte colonial niait ». Et d’expliquer : «cette revue fut donc à la fois un mouvement, un réseau d’échanges et une tribune permettant aux différents courants d’idées liés aux «mondes noirs» de s’exprimer».
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