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Idrissa Seck
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lavoixdusenegal.com |
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L’ancien Premier ministre sénégalais, Idrissa Seck, leader du parti d’opposition "Rewmi", s’est opposé dimanche à Dakar, sur les ondes de la radio privée RFM, à l’idée de l’organisation d’une élection présidentielle anticipée, proposée par le chef de l’Etat du Sénégal, Abdoulaye Wade, lors de son message à la nation, jeudi dernier. "Non, ce que je veux, c’est le respect de la Constitution, le respect du calendrier républicain, l’organisation des élections à date due et échue", a répondu Idrissa Seck à une question au cours de l’émission "Grand Jury", sur sa position par rapport à la proposition de Me Wade de tenir une élection présidentielle anticipée puisque l'opposition est si pressée.
"Ce qu’on demande au président de la République, c’est simplement le respect de son serment et de la Constitution. Et, cela inclut le respect du calendrier républicain, a martelé Idrissa Seck, l’ancien deuxième homme fort du Parti démocratique sénégalais (Pds) au pouvoir, avant d’ajouter que : "nous sommes au mois de juillet, nous allons vers l'hivernage, c'est totalement irresponsable de demander aux paysans de venir voter au lieu d'aller cultiver".
L'ex-Premier ministre, Idrissa Seck, a aussi répondu à la question sur la "dévolution monarchique" du pouvoir, en soutenant que le président Wade n'a pas renoncé à transmettre le pouvoir à son fils, tant qu'il lui restera un souffle de vie et un milligramme de pouvoir. "Si la dévolution monarchique était pour lui un sujet éteint, il lui suffisait de mettre dans le projet de loi une phrase, une seule phrase à savoir "le président et le vice-président ne peuvent pas appartenir à la même famille", a-t-il déclaré. |
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Idriss Seck lors d'une rencontre avec Abdoulaye Wade
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Toutefois, lorsque les journalistes l’ont interpellé sur l'éventualité d'offrir des garanties à Abdoulaye Wade pour qu'il accepte de quitter le pouvoir, Idrissa Seck a indiqué qu'au cas où il l’accepterait, il aura le statut d'ancien chef d'Etat et tout le respect qu'il mérite.
Candidat à la prochaine élection présidentielle prévue en février 2012, M. Seck, a souhaité que le pays ne soit pas brûlé ou réduit en cendres, car soutient-il, "nous n’aurons pas les moyens de le reconstruire, si nous détruisons le peuple que nous avons". "Nous devons, avec responsabilité, exercer une pression suffisamment forte sur le président de la République pour l’emmener à honorer ses engagements et à respecter la Constitution", suggère t-il.
On rappelle que, jeudi dernier, le président de la République du Sénégal, Abdoulaye Wade, lors de son message à la nation, suite aux évènements du 23 juin dernier, avait indiqué qu'il pourrait "envisager une élection présidentielle anticipée si cela est nécessaire pour la cohésion sociale et la concorde nationale", si l’opposition est pressée et si elle est certaine de détenir la majorité. Il avait aussi rejeté tout projet de "dévolution monarchique" du pouvoir que lui prêtent les leaders des partis de l’opposition au Sénégal".
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