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Macky Sall crée un parti politique |

L'ancien Premier ministre sénégalais et ex-président de l'Assemblée nationale, Macky Sall, a annoncé lundi après-midi à Dakar, la création de son parti politique Alliance pour la République (APR/YAAKAAR). S'exprimant au cours d'une conférence de presse, il a expliqué les raisons qui l'ont poussé à créer un parti politique après avoir démissionné, il y a quelques semaines, de l'Assemblée nationale et du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir).
Il a indiqué que l'APR «n'est pas un parti de plus, mais une proposition politique qui postule que la patrie importe plus que le parti». M. Sall a appelé ses compatriotes à une profonde convergence fondée sur des valeurs et des principes «qui surplombent les clivages inutiles et les égoïsmes, soutenus par le dialogue et la concertation».
Plusieurs responsables de partis politiques de l'opposition et des dissidents du PDS ont assisté à la conférence de presse de M. Sall. |
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Tsvangirai invite l'UA à remplacer la SADC dans la médiation au Zimbabwe |

Le président du Mouvement pour le changement démocratique (MDC, opposition zimbabwéenne), Morgan Tsvangirai, a plaidé lundi à Dakar, pour une reprise du dossier Zimbabwe par l'Union africaine, en remplacement de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), qui l'a géré jusqu'à présent.
Arrivé samedi dernier dans la capitale sénégalaise en provenance du Maroc, M. Tsvangirai a déclaré au cours d'une conférence de presse, être venu au Sénégal rendre compte des blocages des négociations entre son parti et l'Union nationale africaine du Zimbabwe Front patriotique (ZANU-PF) du président Robert Mugabe.
"Je voudrais rendre compte au président Abdoulaye Wade et lui demander de s'impliquer pour que l'UA reprenne le dossier confié à la SADC par l'UA", a expliqué M. Tsvangirai, qui s'exprimait en présence du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères du Sénégal, M. Cheikh Tidiane Gadio.
Le leader de l'opposition zimbabwéenne a déclaré qu'il allait rencontrer le président en exercice de l'UA, le Tanzanien Jikaya Kikwete, et le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, pour plaider sa cause. |

Les négociations sont bloquées à cause de la répartition des portefeuilles ministériels, notamment de la question du ministère de l'intérieur", a t-il expliqué. "Il faut rendre effectifs les résultats du processus de négociation au plan légal à travers un amendement constitutionnel. Le MDC ne voulait pas être responsable d'un désaccord et nous ne voulons pas non plus signer un accord uniquement pour la forme", encore précisé M. Tsvangirai, pour qui la médiation de la SADC a échoué.
Estimant que ce qui se passe au Zimbabwe est un précédent dangereux pour l'Afrique, le leader de l'opposition zimbabwéenne a qualifié de "catastrophique" la situation humanitaire prévalant dans ce pays où, a-t-il affirmé, 10.000 personnes sont touchées par le choléra qui a fait 500 morts, alors que 80% des écoles sont fermées et que 5,5 millions de Zimbabwéens ont besoin d'une assistance alimentaire d'ici au mois de janvier prochain.
Interrogé sur les allégations du régime de Mugabe selon lesquelles il est un "pion" des Occidentaux, M Tsvangirai a répondu que "c'est le seul moyen dont dispose ce régime" pour le discréditer. Evoquant la question controversée de la réforme agraire il a indiqué qu'il y avait un consensus sur ce sujet, "le seul problème étant que nous ne pouvons pas reprendre la terre d'une poignée de Blancs pour la remettre à une poignée de Noirs". |

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