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Abdoulaye Wade lors de l'élection présidentielle 2007
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La France souhaite que les acteurs politiques sénégalais puissent définir ensemble les modalités et le calendrier des prochaines échéances électorales, a affirmé vendredi à Paris un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Romain Nadal.
S’exprimant lors d’un point de presse, M. Nadal, qui est sous-directeur de la presse au Quai d’Orsay, a estimé qu’il appartenait aux citoyens sénégalais de décider de leur avenir dans le cadre de leurs institutions démocratiques. "Il importe que la tradition démocratique sénégalaise soit préservée et que le système politique puisse fonctionner dans la sérénité", a-t-il martelé.
Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, avait exprimé la semaine dernière les réserves de son pays sur le projet de réforme avorté de la constitution sénégalaise pour instaurer le principe d’un ticket présidentiel pour l’élection présidentielle de février 2012.
Le président sénégalais, Abdoulaye Wade, avait dû renoncer à sa réforme constitutionnelle face à la vive opposition de ses adversaires politiques et de la société civile. Il a proposé jeudi, dans un discours à la nation, l’organisation d’une élection présidentielle anticipée, se disant sûr de la gagner. |