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Macky Sall en conférence de presse le 29 février 2012
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A l'occasion d'une conférence de presse qu'il a tenue le mercredi 29 février 2012, Macky Sall a déclaré qu'il n'effectuerait pas de chasse aux sorcières :
"Je ne voudrai pas verser dans la stigmatisation, non plus dans la chasse aux sorcières. Je l’ai dit très clairement, je ne vais pas essayer de faire des opérations ayant des relents de revanche. Je n’aurai pas ce temps. D’ailleurs, je n’ai aucune revanche à prendre sur qui que ce soit. Maintenant, si nous prenons le pouvoir, la première mesure à prendre, c’est de faire l’état des lieux, c’est-à-dire d’analyser, d’auditer les comptes de la Nation, connaître le niveau d’engagement du pays, le niveau de la dette, des finances, des avoirs extérieurs du pays.
Il y aura, également, l’audit sur les grands chantiers de l’Etat, sur l’énergie, etc. Sur tout cela, nous devons avoir une vision nette avant de commencer à travailler. Cela me paraît être une mesure salutaire qui n’aura pas pour vocation d’accabler, particulièrement, X ou Y. Maintenant, dans le cadre de ces audits, en fonction des conclusions qui seront faites, nous aviserons", a t-il précisé. A noter que Macky Sall avait perdu son poste de président de l'assemblée nationale du Sénégal pour avoir demandé un audit de la gestion du sommet de l'Anoci par Karim Wade... |
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Macky Sall en conférence de presse le 29 février 2012
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L'ancien ministre d'Abdoulaye Wade, qu'il affrontera au second tour, promet également de revoir le mode de désignation des membres du conseil constitutionnel :
"De cinq ils devraient passer à sept. Le président de la République ne pourrait proposer que trois sur les sept, l’Assemblée nationale, à travers le groupe de la majorité en proposera un, le groupe parlementaire de l’opposition désignera un et les deux autres seront désignés par les magistrats, eux-mêmes, selon des modalités définies", a t-il précisé.
Macky Sall s'est également dit prêt au face à face avec Abdoulaye Wade lors d'un débat télévisé : "Si lui (Me Wade, Ndlr) est prêt, je suis prêt. Demain, s’il veut, on peut le faire, je suis prêt. Mais, quand même, c’est un père et on est en Afrique, un père quand on le terrasse, il faut le terrasser doucement pour ne pas faire trop de dégâts" a précisé Macky Sall. |
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Youssou Ndour venu apporter son soutien à Macky Sall le jeudi 1er mars 2012
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Macky Sall s'est montré irrité par les accusations du camp Wade selon lesquels il ferait vibrer la fibre ethnique pour gagner des votes :
"Je pense que le président de la République devrait être un bon perdant. S’il dit que j’ai tenu des propos ethnicistes, il devrait dire lesquels propos j’ai tenus. A ce niveau du débat, on ne peut jeter, par respect au peuple sénégalais, n’importe quoi. N’ai-je pas le droit de parler ma langue maternelle comme du reste je parle le Wolof, le Serère ? Moi, je dis, il faut qu’il arrête parce que, à force d’insister, c’est lui qui stigmatise une ethnie et c’est ça qui est dangereux. Qu’on prenne un groupe ethnique, qu’on le stigmatise. Mais, pourquoi, diable, je ne dois pas parler Pulaar, moi ? C’est ma langue maternelle. Donc, il faut qu’on arrête ce débat, c’est un faux débat. Je rappelle qu’en 2007, j’était son directeur de campagne, c’est lui qui me donnait le micro, de Dagana à Matam, pour dire ‘Bandirabé, votre fils va vous parler’.
En campagne électorale, j’ai dit à Matam : ‘Je suis venu en 2007 demander le soutien pour quelqu’un, vous l’avez élu, maintenant, je viens en mon nom personnel et pour mon compte personnel’. Je leur demande de me soutenir et il dit que c’est de l’ethnicisme. Moi, je suis un élu à Fatick, le fief des Sérères où le score que j’ai obtenu est plus grand que celui de Matam. Le Sénégal ne connaît pas de problèmes ethniques. Moi, je suis de culture sérère. Je suis né chez les Sérères, j’ai une épouse Sérère. Il faut arrêter ce débat et savoir perdre dans la dignité’. Ce n’est pas moi qui suis allé stigmatiser les chrétiens dans leur église ou créer la confusion entre les confréries. Ce n’est pas moi !", a martelé le président de l'APR. |
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