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Le président sénégalais Me. Abdoulaye Wade a annoncé, sa candidature à sa propre succession pour la présidentielle de 2012.
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academic.ru |
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La polémique enfle au sujet de la candidature du président Wade aux prochaines élections présidentielles du Sénégal, pourtant annoncée depuis septembre 2009.
Selon les calculs de l’opposition, les deux mandats légitimes d’Abdoulaye Wade , prennent fin en 2012, compte tenu de la date d’entée en vigueur de son quinquennat qui se situe en 2007 et non en 2000, comme avancé par son entourage. Une troisième investiture serait donc une "violation" de la Constitution. Autant dire que là, se situe justement le nœud gordien.
Les défenseurs de la candidature d’Abdoulaye Wade, affirment que ce dernier a légalement le droit de rempiler pour un troisième mandat, car ayant été élu pour la première fois en 2000 pour sept ans, sous une disposition fondamentale de 1963 ne limitant pas les mandats. Par ailleurs, la réélection en 2007 du président Wade intervient après l’adoption de la modification constitutionnelle de 2001, instaurant le quinquennat et intégrant la limitation du nombre de mandats présidentiels à deux.
Un débat certes politique, notamment pour l’opposition qui crie désormais à la préparation d’un coup d’état constitutionnel, mais pas moins juridique,puisse qu'il n'a pas manqué d'exacerber les passions et fait émerger diverses hypothèses de professionnels du droit. |
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Cheikh Tidiane Diakhaté a été nommé par décret présidentiel à la tête du du Conseil constitutionnel le 13 août 2010.
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sudonline.sn |
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Pape Demba Sy, professeur de droit constitutionnel à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, ayant collaboré à la rédaction de la Constitution de 2001, soutient aussi qu’une troisième candidature du président Wade trahirait effectivement: "L'esprit de la Constitution de 2001", qui est "d'éviter des présidents qui font vingt ans au pouvoir comme Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf et d'avoir dix ans au maximum".
Mais il ajoute que :"comme Wade a été élu en 2000 (avec la Constitution de 1963), il fallait assurer une période transitoire en acceptant exceptionnellement qu'il fasse éventuellement douze ans".Ababacar Guèye, enseignant en droit public à l'Université
Cheikh Anta Diop, soulève quant à lui la limite de l’âge, et estime que: "Le Conseil constitutionnel doit invalider la candidature du président Wade." car " On risque d'élire un président de la République qui aura presque 90 ans, avec des risques de crise politique au Sénégal".
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Deux arguments battus en brèche respectivement par le Premier ministre sénégalais, Souleymane Ndéné Ndiaye, pour qui :"la Constitution permet à Wade de se représenter en 2012" et "Ceux qui disent que le président de la République ne doit pas se présenter ne font pas du droit" et le porte-parole du président Wade, Serigne Mbacké Ndiaye qui qualifie cette controverse de "faux débat" et soutient que : "Le président Wade est en excellente santé. Il n'y a rien à dire sur ses capacités intellectuelles".
Reste que, les potentiels prétendants aux élections présidentielles de 2012 au Sénégal, peuvent toujours essayer de faire invalider la candidature du président Wade, en déposant un recours auprès du Conseil constitutionnel, bien que la neutralité de cet organe soit remise en question par certains mouvements politiques qui voient d’un mauvais œil, la nomination à sa tête, de Cheikh Tidiane Diakhaté, prétendument sympathique au chef d’Etat sénégalais. |
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