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http://www.andrew.cmu.edu/user/downs/ |
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C’est à Mexico que se tient la 17ème conférence sur le sida cette année. Objectifs : faire le bilan de l’année passée et faire le point sur les manques concernant le traitement efficace de la maladie. Ceci, en fonction des zones géographiques.
Sur les efforts faits concernant la prévention, les spécialistes sont unanimes : les progrès sont réellement visibles. Quant à l’utilisation des traitements antirétroviraux, elle semble avoir fait leur preuve, surtout en ce qui concerne la transmission du virus de la mère à l’enfant.
Reste encore à trouver des solutions bien plus efficaces que le port du préservatif pour les homosexuels et un moyen fiable de lutter contre la transmission par aiguille, observable notamment chez les toxicomanes.
Autre point : le sida n’a pas la même importance en fonction des zones géographiques. C’est l’Afrique qui est la première région du monde la plus touchée. En effet, dans certains pays, on a encore du mal à rendre la prévention efficace et surtout à rendre accessible à tous les traitements qui existent.
La seconde région la plus touchée est la Caraïbe, où la prévention est faite, certes mais où de nombreux moyens manquent encore pour stopper le développement du virus VIH. Avec pour exemple, la Guyane, qui est le département d’Outre-Mer le plus touché (par manque de moyens dans le sanitaire notamment) suivi de la Martinique, avec plus de 20 000 cas recensés l’année dernière. D’autres pays, comme Haïti sont aussi touchés, de par leur situation de crise socio-économique.
Ce matin, quelques dizaines de manifestants dénonçaient l’absence de la France à cette 17ème conférence ainsi que la réduction de la contribution du fonds mondial de lutte contre la maladie. A croire, qu’on préfère aller défendre les droits de l’homme à la cérémonie d’ouverture des JO…
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