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Silvio Berlusconi: la justice lui donne tord face au magazine the Economist.
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Reuters |
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Cette affaire entre Silvio Berlusconi et le magazine britannique remonte au 26 avril 2001. À la "Une" son édition du jour, publiée juste avant des élections (remporté ensuite par Berlusconi), l'hebdomadaire titrait, au-dessus d'une photo du magnat des médias: "Pourquoi Silvio Berlusconi est inapte à diriger l'Italie."
Dans une série d'articles consacrés à Berlusconi, "The Economist" l'accusait de conflit d'intérêt, se penchait sur ses activités dans le monde des affaires, et faisait la liste des procès intentés à son encontre. "The Economist" a souvent publiés des articles et "Unes" défavorables au milliardaire italien. Peu avant les élections de 2006, l'hebdomadaire lançait en titraille "Berlusconi, ça suffit" et à quelques semaines du scrutin de 2008, il jugeait le dirigeant de la droite italienne toujours "incapable" de conduire le pays.
Mais le magistrat Angelo Ricciardi dans sa décision, dont une copie a été transmise à Reuters par "The Economist", a souligné que les arguments du magazine "sont pleinement conformes au droit de critiquer, qui est garanti par l'article 21 de la Constitution". Le tribunal a également condamné Silvio Berlusconi à verser 25.000 euros de dommages et intérêts au magazine britannique.
Berlusconi lui est très critique envers les médias et les magistrats italiens, qu'il accuse de l'avoir pris arbitrairement pour cible depuis son entrée en politique, au début des années 1990.
Porté pour la troisième fois à la présidence du Conseil en avril dernier, il a fait voter depuis deux lois lui permettant d'échapper à des poursuites pour corruption dans deux affaires.
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