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Simone Gbagbo
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daylife.com |
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Simone Gbagbo, première dame ivoirienne, est convoquée à Paris jeudi comme témoin par le juge chargé de l’affaire Kieffer, du nom du journaliste franco-canadien disparu en avril 2004 à Abidjan alors qu’il effectuait une enquête sur des sujets sensibles.
Simone Gbagbo n’est pas la seule personnalité ivoirienne convoquée à Paris puisqu’un autre poids lourd de la galaxie Gbagbo, le ministre d'Etat du Plan et du Développement Paul Antoine Bohoun Bouabré l’est aussi. Evidemment, la probabilité de les voir se déplacer d’Abidjan à Paris en réponse à la convocation du juge Patrick Ramaël était peu probable, ce que confirme la presse ivoirienne.
Selon le journal ivoirien "Fraternité Matin" (mer 9 juillet), les avocats de Bohoun Bouabré et de Mme Gbagbo "n'étaient pas informés" de la convocation. Selon l'avocat de Mme Gbagbo, Me Dadjé Rodrigue, cité par le quotidien, cette dernière "n’a rien à voir avec ce dossier." et "ne peut donc se rendre à une quelconque convocation".
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Paul Antoine Bohoun Bouabré
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abidjan.net |
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Bernard Kieffer, frère du journaliste disparu, a déclaré sur RFI que cette convocation "était une bonne nouvelle" : "C'est clairement une bonne nouvelle, puisque aussi bien le nom de M. Bouabré que celui de Mme Gbagbo sont cités de manière assez récurrente depuis le début de l'affaire dans ce dossier",(...) "Cela me paraît extrêmement important qu'ils puissent être convoqués et surtout entendus par le juge qui mène cette enquête (...) J'espère qu'ils vont venir",.
Aperçu vivant pour la dernière fois le 16 avril 2004 à Abidjan, Guy-André Kieffer avait travaillé pour "La Tribune" (quotidien économique français) de 84 à 2002, année où il s’était installé à Abidjan. Il travaillait pour "La Lettre du Continent" ainsi que pour plusieurs autres journaux ivoiriens.
Il ressortirait de l’enquête qu’il a été enlevé par un commando ou une milice "proche" du clan Gbagbo. Michel Legré (beau-frère de Simone Gbagbo) et Jean-Tony Oulaï, qui serait un ex-capitaine de l’armée ivoirienne, ont été mis en examen pour "enlèvement et séquestration". Jean-Tony Oulaï est détenu en France depuis janvier 2006.
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