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Par 176 voix sur 229, le Congrès sénégalais a décidé la suppression de la chambre haute sénégalaise, à savoir le Sénat. Le Président Macky Sall a été élu Président du Sénégal en proposant de réformer les institutions pour optimiser la gouvernance politique et économique. Nous y sommes et il faut féliciter Macky Sall qui appartient à une nouvelle génération d’hommes politiques africains qui considèrent qu’il est temps de consacrer des revenus importants au développement économique alors que ceux-ci au départ servaient à nourrir une caste politique habituée à la kleptocratie et à la confiscation des ressources.
Il faut rappeler que la décision de Macky Sall permet de construire un modèle spécifique démocratique propre aux pays tropicaux africains. Ce modèle démocratique tropical vise à observer le modèle démocratique universel de type athénien et à construire progressivement un modèle de représentativité qui s’accompagne à la fois de la diffusion des idées politiques de progrès social, d’ouverture et de lutte contre la dilapidation des fonds publics. L’existence d’un parlement sénégalais formé par une chambre basse, l’Assemblée, et une chambre haute, le Sénat, à l’image des institutions politiques françaises était inefficace au nom de la redondance des deux institutions (Assemblée et Sénat).
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Il faut féliciter le président Macky Sall pour la décision de supprimer le sénat |
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Lucien Pambou |
En Afrique en général et au Sénégal en particulier, l’Assemblée et le Sénat constituent deux caisses d’enregistrement et d’adoubement d’une même information, à savoir la politique du gouvernement. Pourquoi alors payer sur les fonds publics des personnes qui appartiennent à une double représentation et qui soutiennent une même politique surtout lorsque nous sommes dans des pays en voie de développement. En France, modèle tutélaire des pays africains, colonisation oblige, la question de la suppression du Sénat avait été posée par une partie de la classe politique française. |
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La proposition de Macky Sall de supprimer le Sénat et cette suppression par le Congrès constituent une bonne nouvelle pour le Sénégal et pour les démocraties tropicales africaines dans lesquelles la gouvernance, le respect du droit et la liberté des idées et des personnes sont à géométrie variable et souvent utilisés par les puissants au pouvoir comme un moyen d’asseoir leur politique en utilisant le stratagème ethnique et clanique.
L’Afrique n’a pas le monopole de l’ethnicisation du pouvoir politique sous le voile de la démocratisation des conduites gouvernementales. En Europe de l’Est et dans les Balkans le processus est aussi en cours, il s’est traduit par des guerres au Kosovo et par des luttes armées, des clans ethniques contre le pouvoir central, comme c’est le cas pour les Tchétchènes vis-à-vis de Moscou.
La suppression du Sénat au Sénégal est une bonne chose car elle permet de consacrer le supplément des fonds destinés hier à payer des sénateurs qui ne proposent rien et qui se contentent de faire la claque au pouvoir en place. Il revient au Président Macky Sall de veiller à ce que ce supplément de fonds issu de la suppression du Sénat ne soit pas détourné à des fins de corruption toujours en cours dans des sociétés où les structures de contrôle restent fragiles comme c’est souvent le cas en Afrique noire.
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Supprimer le sénat constitue une bonne nouvelle pour le Sénégal |
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Lucien Pambou |
Je n’ai pas le monopole de la vérité mais j’ai au moins la prétention de regarder le monde qui m’entoure dans les yeux et dans les déclarations et rapports des organisations internationales et non gouvernementales qui dessinent à grands traits les pratiques des responsables politiques du monde. |

Il faut féliciter le Président Macky Sall pour la décision prise de la suppression du Sénat. Il faut espérer que celle-ci face tâche d’huile en Afrique pour que les Présidents réduisent la taille des différents gouvernements ou autres institutions politiques grâce à une politique d’optimisation des ressources face à des objectifs qui sont immenses en termes de développement.
Les penseurs et autres intellectuels africains peuvent à bon droit méditer la décision du Président Macky Sall quand ils réfléchissent sur la façon d’améliorer la gouvernance et les processus démocratiques en Afrique noire francophone.
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