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Jakaya Kikwete lors du meeting au cours duquel il s'est évanoui samedi 21 août
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Préoccupé par l'état de santé du président Jakaya Kikwete suite à son malaise samedi dernier lors d'un meeting public, le ministre de la Santé, le Pr David Mwakyus, a demandé au médecin personnel du président des explications détaillées sur les circonstances ayant pu engendrer ce problème, rapporte mercredi un quotidien local.
"Je n'aimerais pas que le président soit victime d'une nouvelle attaque aussi brutale (...) Cela m'a grandement affecté. Bien que son médecin ait clarifié l'incident, je lui demande des explications plus détaillées sur ce qui s'est passé et sur l'état de santé du président", a déclaré M. Mwakyusa, cité par 'Mwananchi', un quotidien en kiswahili.
Mwakyusa, qui est un ancien médecin personnel du premier président tanzanien, Mwalimu Julius Nyerere, a promis de suivre étroitement l'affaire afin d'éviter toute complication. Dans un entretien avec le même journal, le ministre indique que l'état de santé des dirigeants du pays est une question sensible qui exige un système de contrôle de leur style de vie, notamment leur régime alimentaire et leurs activités sportives.
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Kikwete, un ancien officier militaire, est un joueur de basket-ball passionné qui encourage les jeunes à s'adonner au sport. Son malaise lors de l'ouverture de sa campagne pour sa réléection le 21 août était le troisième incident de ce genre depuis le 31 octobre 2005 quand il s'était évanoui le dernier jour de campagne pour sa première course à l'élection présidentielle. Il s'était de nouveau écroulé de fatigue l'année dernière alors qu'il prononçait un discours devant un auditoire réuni pour une messe à Mwanza, une ville lacustre du nord-ouest de la Tanzanie.
Le dernier malaise du président Kikwete non seulement a choqué les militants de son parti, le Chama cha Mapinduzi (CCM), mais aussi surpris les partis d'opposition dont les candidats venaient juste de lancer leur candidature en vue d'évincer du pouvoir le parti qui règne sur la Tanzanie depuis près de cinq décennies.
Septs partis ont présenté des candidats pour l'élection présidentielle prévue le 31 octobre 2010, en même temps que les élections parlementaires et municipales.
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