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Une voiture brûlée dans une rue de Ndjamena, le 3 février 2008.© AFP
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La commission d’enquête sur les évènements de février dernier au Tchad a finalement rendu sa copie. Au lendemain de la publication de ce rapport et la disparition de l’opposant Ibni Oumar Saleh, le gouvernement tchadien a vivement réagit, en rendant publiques un certain nombre d'observations. Une « note d'analyse » de 10 pages, très critique envers la commission.
« Des affirmations péremptoires », « de grossières inexactitudes », « des expressions équivoques ». Ce sont quelques uns des termes employés par le gouvernement du Tchad pour qualifier le rapport de la commission d'enquête sur les événements du mois de février.
Selon l'exécutif tchadien, les auteurs du rapport ont manqué d'objectivité, passant sous silence le rôle des rebelles et du Soudan, et chargeant de manière excessive les forces tchadiennes de défense et de sécurité. La commission à en croire le gouvernement, serait même « sortie de son champ d'investigation pour se livrer à un réquisitoire politique ».
Pourtant, le gouvernement promet de s'en tenir aux engagements pris par le chef de l'Etat. L’exécutif tchadien promet que : les instances judiciaires seront saisies, les investigations poursuivies. Des suites judiciaires pourraient malheureusement, au lieu de conduire le dossier à un parfait aboutissement, se boucler sur des simples compensations financières des victimes, et laisser planer un doute sur l’identité des véritables responsables.
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