|
 |
  |

Des milliers de militants de l’Alliance nationale pour le changement (ANC, opposition) au Togo ont pris d’assaut les rues de la capitale togolaise ce mercredi pour exiger la réintégration de neuf députés de cette formation politique évincés du Parlement par la Cour constitutionnelle, a constaté la PANA. La marche qui a draîné une foule des grands jours, a-t-on constaté, s’est achevée devant le Palais des Congrès qui fait office de siège du Parlement.
"Nous allons marcher, lutter et nous mobiliser davantage jusqu’à l’obtention de nos exigences qui sont entre autres, la réintégration des 9 députés injustement évincés de l’Assemblée nationale au mépris de la loi ", a déclaré Jean-Pierre Fabre, leader de l’ANC, lui-même député faisant partie de ceux qui ont été exclus. Devant une foule nombreuse et très en colère, Jean-Pierre Fabre a salué le courage de ses militants qui, a-t-il dit, "pendant plus d’un an, marchent chaque samedi pour exiger la réintégration des députés et plus de démocratie au Togo".
Sur les pancartes exhibées par les manifestants, on pouvait lire : "nous exigeons la dissolution de la Cour constitutionnelle", "Il faut réintégrer les députés ANC", des exigences également du parti qui, dans une déclaration rendue publique à l’issue de la marche, a qualifié l’exclusion des députés de "honte nationale". |
|

Le 22 novembre 2010, rappelle-t-on, la Cour constitutionnelle togolaise a rendue publique une décision excluant de l’Assemblée nationale, 9 des 20 députés de l’ANC (tous ex-membres de l’Union des forces de changement de l'opposant historique Gilchrist Olympio) et les a remplacés par d’autres sur la liste des candidatures du parti (le scrutin législatif au Togo étant un scrutin de liste à la proportionnelle).
Mais début octobre, la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), saisie par l’ANC, a rendu une décision demandant au gouvernement togolais de "réparer la violation des droits de l’homme des requérants et de payer à chacun le montant de trois millions de FCFA". Cette décision fait l'objet d’interprétations diverses dans les deux camps. Le pouvoir soutient qu’il est seulement condamné à payer l’amende de 3 millions FCFA à chacun des députés exclus, alors que pour l’ANC, il s’agit d’abord de la réintégration des députés et ensuite le payement des dommages et intérêts de 3 millions de FCFA. |

|
 |
|
 |
 |
 |
 |
|
|
Donnez
votre opinion ou lisez les 0 réaction(s) déjà écrites
Version
imprimable de l'article
Envoyer
l'article par mail à une connaissance
Partager sur:
Facebook
Google
Yahoo
Digg
Delicious
|
|
|
Les dernières photos publiées sur Grioo Village |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Top |
|
|
|
|
|
|
  |
 |
|
|