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De nombreuses plantations de bananes ont été détruites par les rafales de vent...
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Nouvel Observateur |
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Il y a un an, le cyclone Dean ravageait la Martinique et la Guadeloupe avec des rafales allant jusqu’à 200km/h. De nombreux dégâts ont été déplorés pour près de 500 millions d’euros de perte. L’île de la Martinique ainsi qu’une majorité des communes de Guadeloupe ont bénéficiés de l’état de « catastrophe naturelle. »
Le bilan est désastreux. Près de 1500 logements partiellement détruits, un réseau électrique et téléphonique loin d’être sans faille, les plantations de bananes et de canne à sucres entièrement ravagées, et une aide nationale débloquée jugée « insuffisante ».
Pourtant, au moment des faits, le Premier Ministre français, François Fillon, qui s’était rendu sur place pour constater les dégâts, avait promis de débloquer plus de moyens pour procéder à la reconstruction des structures détruites. Près d’un an après, il semble que le gouvernement ait eu des troubles de mémoire ou un manquement à l’engagement fait aux peuples martiniquais et guadeloupéens.
A plusieurs reprises, l’Association des Maires de la Martinique est revenue à la charge pour rappeler la situation. Hier encore, sur les ondes des radios Tropiques FM et/ou RFO Martinique, le président, Raymond Occolier expliquait « qu’il serait bien que la ministre du logement (leur) procure des mobiles-homes pour les familles. Car qu’est-ce qu’il risque de se passer si demain il y a un nouveau cyclone ? » Pour lui, il est évident que « l’aide nationale n’a pas joué » comme il fallait.
Surtout quand on reprend son argument de poids. A savoir que quelques millions d’euros ont immédiatement été débloqués, deux semaines après la tempête dans le nord de la France. Les habitants ont eu le privilège de recevoir la Ministre du Logement qui a annoncé devant toutes les caméras que « l’aide nationale allait jouer ». Ce qui a été fait. Au risque de rentrer dans des pensées préférentielles, il faut tout de même se poser la question de connaître les priorités du gouvernement dans ce genre de cas.
Au-delà du logement, rappelons que les plantations de canne à sucre et bananes doivent être remises en état, que de nombreuses autres structures des deux îles sur lesquelles reposaient une bonne partie de l’économie (pêche, nature) sont pour certaines toujours en piteux état.
Le problème de la Martinique et de la Guadeloupe est aussi commun à celui de la Réunion, ou les catastrophes naturelles s’avèrent récurrentes. Mais, après tout, il ne s’agit surement que d’une question de temps... |