|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Un taser
©
defensereview.com |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Un jury se réunira le 12 août prochain pour déterminer si le policier de Louisiane, accusé d’avoir utilisé son Taser (pistolet paralysant les membres d’une décharge électrique) est coupable de la mort de Baron Pikes, 21 ans.
Le policier, Scott Nugent, est accusé d’avoir donné les dernier 50 000 volts au jeune noir américain jusqu’à avoir provoqué sa mort. Il avait déjà été arrêté en Janvier pour possession de drogues et produits stupéfiants. Pour Phillip Terrel, l’avocat de Scott Nugent, « l’utilisation du taser était nécessaire pour immobiliser un suspect qui a une réelle importance. » En soutenant que son client avait suivi la réglementation en vigueur.
De son côté, Carol Powell, l’avocate de la famille du jeune homme, il semblerait que de l’argent ait conditionné « un acte de graves brutalités policières. »
Elle a d’ailleurs rappelé que Baron Pikes n’avait pas résisté à l’arrestation. En soutenant aussi que les neufs décharges ont été administrées alors que Baron était menotté, et donc sans possibilité de s’enfuir. |
|
Un des derniers survivants de la seconde guerre est décédé dimanche... |
Samuel Snow, âgé de 84 ans est décédé ce dimanche. Ce vétéran de la seconde guerre mondiale, avait été condamné à tort pour avoir lynché un prisonnier de guerre italien à Fort Lawton. Samuel Snow, ainsi que 27 autres soldats afro-américains avaient été condamnés lors d'un procès où ils n'avaient pu se défendre de façon équitable. Deux des soldats avaient été reconnus coupables de meurtre pour la pendaison de l'italien.
Malgré leurs protestations les hommes furent condamnés aux travaux forcés, privés de leurs salaires et de leurs pension de retraite. Une enquête interne de l'armée avait pourtant montré que le procès n'était pas équitable et que les soldats avaient subi des pressions. 26 des soldats sont décédés avec ce déshonneur. L'affaire en était restée là jusqu'à ce qu'en 1986, le journaliste de télévision Jack Hamman revienne dessus avec des images d'archives, démontre le biais du procès et souligne le fait que l'auteur du meurtre était probablement un homme blanc.
Ce n'est que fin juillet 2008 lors d'une cérémonie qui n'était guère médiatisée que l'armée a reconnu que l'erreur flagrante de l'accusation avait entrainé un procès qui était "fondamentalement injuste". Auparavant, l'armée avait proposé un chèque de 725 dollars à Samuel Snow, montant de sa condamnation en 1944. Il avait refusé de l'encaisser, estimant qu'il lui était dû beaucoup plus. Aujourd’hui, il ne reste que Roy Mongomery, âgé de 87 ans, désormais seul survivant de tous ces soldats.
Dans une interview accordée au New York Times, le fils de Samuel Snow, expliquait que « son père était mort avec un sourire sur son visage », même pas un chèque de l’armée. Une mesure pourrait être prise par le congrès pour qu'une somme de 80 000 dollars soit accordée aux familles de ces soldats. |
|
|
|
|
|
|
|
|
Version
imprimable de l'article
Envoyer
l'article par mail à une connaissance
Partager sur:
Facebook
Google
Yahoo
Digg
Delicious
|
|
|
Les dernières photos publiées sur Grioo Village |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Top |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|