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La zone de Bakassi
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warmafrica.com |
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Un sous-préfet camerounais a été enlevé lundi dans la presqu'île de Bakassi à Idabato par des hommes armés non encore identifiés au cours d'une mission de reconnaissance dans la zone, a appris la PANA, de source militaire.
"Une mission de reconnaissance de notre armée a essuyé lundi en mi- journée des tirs nourris à l'arme lourde dans une pêcherie dans la presqu'île de Bakassi par des assaillants non encore identifiés", a révélé un responsable militaire camerounais qui a requis l'anonymat.
A en croire les autorités camerounaises, le sous-préfet enlevé et fait otage en compagnie de 4 de ses compatriotes dont les identités ne sont pas encore rendues publiques, effectuait une tournée dans la zone avant d'être surpris par ses ravisseurs.
Le bilan définitif de cette attaque n'est pas encore connu, mais l'on parle de trois personnes disparues (sans donner d'identité) dans le camp camerounais, outre les otages. Mais selon d'autres sources, les militaires camerounais voulaient intercepter une pirogue transportant une cargaison d'armes dans un cours d'eau qui serait interdit de navigation.
Ce n'est pas la première fois que des militaires camerounais sont attaqués dans cette zone depuis la rétrocession de quelques localités au Cameroun par le Nigeria. Le 12 novembre 2007, une attaque dans l'une des localités de Bakassi s'est soldée par la mort de 21 soldats camerounais et de nombreux blessés. |
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Le Togo pour une ''tolérance zéro de la corruption'' |
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Le président togolais Faure Gnassingbe
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Le Premier ministre togolais, Komlan Mally, s’est prononcé pour une "tolérance zéro de la corruption" dans son pays, lors de l’ouverture ce lundi à Lomé de l’atelier de mise en oeuvre de la Convention des Nations unies contre la corruption.
Le chef du gouvernement qui reconnaît que la corruption constitue une "première cause de dissipation des deniers publics" et "facteur dissuasif pour les investissements étrangers", a appelé les Togolais à se mobiliser contre ce fléau qui devient "endémique". Selon un diagnostic synthétique réalisé par les autorités en place, la corruption a gangrené l'administration pubique et même les structures sanitaires où rien ne peut se faire sans des pôts-de-vin, actes préjudiciables aux moeurs et à la société, estime le Premier ministre.
La corruption, selon M. Mally, favorise la fuite des capitaux ,le blanchiment de l’argent sale, la pratique des fausses factures, les encaissements sans livraison, la surfacturation, les transactions frauduleuses en matière de passation des marchés, la violation des règles de la concurrence.
Komlan Mally qui dénonce également la corruption des forces de sécurité et la banalisation de la corruption dans le pays, exhorte les agents de l’Etat à "changer de comportement et à rompre avec les mauvaises habitudes qui coûtent cher à l’Etat".
"L’Etat va mener une croisade contre ces maux", a-t-il menacé, devant les conséquences graves de la corruption. "Personne n’est au dessus de la loi et tous les coupables, quels qu’ils soient, devrons subir la rigueur de la loi", a martelé le Premier ministre, ajoutant que "cette action de salubrité serait un leurre si la corruption judiciaire n’est pas combattue avec la dernière rigueur".
Le PM qui met l’accent sur le cas de ce corps professionnel, appelle la Justice à faire "sa révolution morale afin que la lutte anti- corruption devienne une réalité dans le pays", ajoutant qu'au moment où le pays renoue avec les bailleurs de fonds, "nous ne devrons plus permettre que certaines de nos actions soient contrecarrées par certains de nos citoyens habitués à la facilité et à des ambitions démesurées".
En pleine expansion dans le pays, la corruption a atteint tous les corps socio-professionnels du Togo. Selon un sondage réalisé par la Commission nationale de lutte contre la corruption et le sabotage économique (crée en février 2001) en prélude à cet atelier, la corruption gagne du terrain et si rien n’est fait, le Togo risque d’atteindre un seuil critique qui sera préjudiciable à son économie.
Au Togo, constate-t-on, l’inexistence d’une Cour des comptes, le laxisme des Conseils d’administration des sociétés para-publiques et la politisation des services publics favorisent la pratique de la corruption en toute impunité. |
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