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Marlin Leach
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Le 10 juin 2008, Marlin Leach, délinquant sexuel de 36 ans, a une nouvelle fois été reconnu coupable de coups et blessures, viol, séquestration, et vol de grande envergure. Il avait déjà été inculpé pour agression sexuelle auparavant. Le juge Richard Wennet l'a condamné à perpétuité.
Le 15 novembre 2006, Marlin Leach est entré chez une infirmière de 36 ans, à Riviera Beach, en Floride, sous prétexte d'utiliser son téléphone. Il a prétendu passer un coup de fil à l'extérieur, puis est revenu dans la maison, où il s'est jeté sur elle, la frappant violemment. Il l'a violée, avant de la forcer à monter dans le coffre de sa propre voiture, dont il s'est également emparé. Alors que son agresseur conduisait, la jeune femme a composé le numéro d'urgence 911 et appelé à l'aide. Enfermée dans le coffre, elle a décrit son véhicule et est parvenue à mener la police jusqu'à eux. « Je pouvais leur indiquer la direction que prenait la voiture. Je pouvais dire s'il accélérait, s'il ralentissait. J'entendais un train, aussi », a témoigné la victime au procès, mardi 10 juin.
À un moment, Leach a arrêté la voiture et a ouvert le coffre pour connaître son code de carte bancaire. « Il a dit : 'Je vais te tuer, salope, si tu ne me donnes pas le code exact' », a indiqué la jeune femme. « Je n'avais presque plus de batterie, et j'avais peur qu'il m'entende », a-t-elle ajouté. La police a retrouvé la voiture aux alentours de vingt heures, garée à l'extérieur d'un complexe d'appartements où vivait l'un des amis de Leach. C'est là qu'il a été arrêté.
Me Susan Winston, l'avocate commise d'office pour défendre Marlin Leach, a argué que son client et la victime avaient eu un début de relation sexuelle consentant. Selon elle, l'infirmière aurait enlevé son pantalon et se serait étendue sur le lit sans y être forcée. Mais les deux protagonistes se seraient disputés, et cela aurait entraîné « cette terrible chose qui lui est arrivée », a expliqué l'avocate.
Le procureur Craig Williams a réfuté cette version de l'histoire. Il a montré au jury des photos de la jeune femme, prises quelques heures seulement après l'arrestation de Leach. Des yeux au beurre noir, la mâchoire ensanglantée, des ecchymoses sur un coude et derrière une oreille étaient bien la preuve qu'il l'avait maltraitée. « Comment pouvez-vous dire que cela était consensuel ? Il n'y a aucune doute sur ce que cet homme a fait à cette pauvre femme », s'est-il indigné. De même quand Me Winston a suggéré qu'elle aurait pu être battue après avoir consenti au rapport sexuel, le procureur a rappelé que la victime avait dit à la police qu'elle n'avait été frappée qu'une fois, avant le viol. |
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Photographies à charge de la victime
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Avant que le verdict ne soit rendu, un Marlin Leach en pleurs a prié la victime de croire en ses remords. « Je vais assumer la responsabilité de ce que j'ai fais », a-t-il dit, avant de lui demander de lui pardonner. Cependant, le prévenu a indiqué qu'il estimait qu'il n'avait pas été reconnu coupable « au delà de tout doute raisonnable » – aux États-Unis, il s'agit du seuil en dessous duquel une personne ne peut pas être condamnée à de la prison.
Il n'a fallu au jury qu'une petite heure pour rendre ses conclusions : coupable, coupable, coupable. Le procureur Craig Williams, dans une déclaration à la chaîne de télévision Channel 5, a estimé que « la population doit être soulagée que nous ayons mis un tel criminel hors d'état de nuire ».
Ce qui n'a visiblement que trop tardé. En effet, Marlin Leach avait déjà été condamné pour viol avant de déménager en Floride. Il avait été inculpé pour agression sexuelle sur une enfant de 8 ans quand lui en avait 18, et avait été condamné à une peine de 10 ans avec sursis. Deux ans plus tard, il avait été arrêté pour viol et pris cinq ans de prison ferme. À cela s'était ajouté d'autres peines pour cambriolage et vol de grande envergure. Après sa dernière arrestation, les enquêteurs s'étaient rendu compte qu'il aurait dû pointer régulièrement au registre des délinquants sexuels, mais que personne ne le lui avait signalé. « À cause de cela, nous n'avions aucune piste pour le traquer, nous ne savions même pas où il vivait », avait expliqué un sergent de police de Riviera Beach Pat Galligan en 2007.
Plusieurs législateurs de l'État font pression pour que la législation change et qu'un délinquant sexuel ne puisse plus venir s'installer en Floride sans auparavant se signaler en tant que tel auprès des autorités. |
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