 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Le candidat démocrate Barack Obama
©
getty |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Plusieurs chaînes de télévision se sont offert le luxe de diffuser les 30 minutes du spot publicitaire de Barack Obama. Un temps d’antenne chèrement acquis par le démocrate.
Selon diverses sources, cette publicité aurait coûté entre 3,5 et 5 millions de dollars au total voir davantage selon la chaîne i>Télé. Le film intitulé «Histoires américaines, solutions américaines», est en soit, un condensé de témoignages de famille américaines pauvres, avec en fond sonore la voix du narrateur qui n’est autre que Barack Obama, qui évoque des temps difficiles, mais teintés d’espérance : «de l’espoir et l’optimisme», rencontrés sur les chemins de l’Amérique
Obama qui se présente déjà installé dans une pièce au décor évidemment semblable à celui du bureau ovale de la Maison Blanche et dans une posture extrêmement présidentiable, annonce des solutions concrètes aux maux qu’il décrit. On y voit aussi un Davis Guggenheim, primé par un Oscar pour le documentaire d'Al Gore, «Une vérité qui dérange». Les histoires se déroulent dans les Etats clés comme le Missouri, l’Ohio, ou encore la Caroline du Nord, avec des gouverneurs de ces Etats faisant allégeance aux qualités du candidat.
Et comme cerise sur ce gâteau stratégique, le Président Directeur Général du moteur de recherche Google, Eric Schmidt, déclarant soutenir Obama, «car son plan économique est le meilleur». Du reste le documentaire vise à relever le côté humaniste du démocrate, considéré comme un peu trop distant. Des anecdotes sur sa mère qui le réveille à 4h30 du matin pour lui faire réciter ses leçons ou encore l’évocation du souvenir de la disparition de sa mère des suites de cancer, en 1995, ajoutée à l’absence de son père, et sa complicité avec ses filles viennent compléter le tableau.
John McCain s’est tout de suite emparé de l’omniprésence médiatique d’Obama, pour critiquer cet «infomertial», selon lui, affirmant que s’il venait à être élu (McCain), il ne «retarderait jamais la finale de baseball» comme la pub d’Obama. Sur le plateau du célèbre animateur Larry King, il a jugé que le candidat démocrate avait «trahi sa parole en renonçant au système de financement public». Ce qui est avéré c’est que les 150.000 dollars de budget alloué au relookage complet de Sarah Palin , la colistière républicaine, ne valent rien, comparés millions de dollars du coup de pub que s’est offert Obama. Comme quoi à chacun d’appliquer la politique de ses moyens.
|