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Le président Chavez, le 11 septembre, à Caracas.
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Reuters |
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Hugo Chavez a présenté sa décision comme un geste de solidarité envers la Paz. Le président bolivien, Evo Morales, avait en effet annoncé mercredi 10 semptembre lors d'une réunion publique:
"Sans peur de personne, sans peur de l'empire aujourd'hui devant vous et devant le peuple bolivien, je déclare M. Goldberg, ambassadeur des Etats-Unis, persona non grata, et je demande à notre ministre des relations extérieures de procéder aux démarches légales et diplomatiques pour que la décision de notre gouvernement et de notre président soient connus, et pour que [le diplomate] retourne d'urgence dans son pays", a-t-il déclaré. Le président Evo Morales accuse Washington de soutenir les manifestations d'opposition au vote d'une nouvelle Constitution, qui ont lieu dans le pays depuis deux semaines.
Quelques heures après avoir arrêté un groupe de conspirateurs présumés, soupçonnés d'être soutenus par les Etats-Unis et de vouloir le renverser, voire de l'assassiner, Hugo Chavez a aussi annoncé sa décision de congédier le diplomate étatsunien. Pour le président vénézuélien, "derrière ces soldats à la retraite, il y a l'opposition politique désespérée et derrière, il y a l'empire nord-américain".
Hugo Chavez n’a pas pris de gant pour fustiger les Américains. "Allez en enfer, yankees de merde. Nous sommes un peuple digne, allez en enfer cent fois", a déclaré le président vénézuélien lors d'un rassemblement politique en présence de milliers de partisans.
Il a également souhaité le retour de l'ambassadeur vénézuélien en poste à Washington "avant qu'ils le mettent à la porte de là-bas". Le Venezuela renverra un ambassadeur à Washington "quand il y aura un nouveau gouvernement aux Etats-Unis", a-t-il ajouté. Chavez a enfin ordonné une réduction des vols des compagnies américaines à destination de Caracas en réaction à des propos de l'administration américaine sur le manque de sécurité dans les aéroports vénézuéliens. Le président Hugo Chavez a déclaré appuyer la décision de M. Morales contre "l'empire agresseur et génocidaire". |