
Comme Grioo.com l'avait indiqué undi, une spectaculaire opération (près de 1.000 policiers mobilisés) avait été organisée à la demande du procureur de Pontoise, Marie-Thérèse de Givry, avec une présence massive des forces de l'ordre. Certains journalistes auraient été renseignés "dès vendredi" de l'opération. Michèle Alliot-Marie, le ministre de l'Intérieur aurait même hésité à annuler l'opération, avant de maintenir son feu-vert.
Cette opération fait suite, aux très contestables (et contestées par certains habitants) exactions de certains "jeunes" du quartier qui ont volé un véhicule de police, détruit plusieurs lieux publics et surtout, tiré sur des policiers, ce qui est naturellement inacceptable dans un état de droit.
Des primes avaient été promises à qui fournirait des renseignements permettant de confondre les auteurs des exactions.
Les premières arrestations ont eu lieu dès 6h du matin, avec des portes défoncées au bélier, et des jeunes emmenés par la police, tandis que l'essentiel des effectifs policiers déployait servait à s'assurer que les arrestations se feraient sans intervention du voisinage.
Le frère d'un des deux garçons décédés a été, quant à lui, interpelé au domicile de ses parents à 12h30, au terme d'une bousculade puisque ses parents se seraient interposés, une femme âgée, d'après certaines sources, étant même brutalement tombée. Il était soupçonné d'avoir participé au vol de la voiture du commissaire de police. Une dizaine de personnes aurait affirmé l'avoir vu.
Il a été mis en examen, ainsi qu'un autre jeune, pour le vol et la destruction du véhicule du commisaire.
Deux personnes ont mises en examen pour "tentative d'homicide volontaire aggravé" envers le commissaire Jean-Claude Illy.
Quatre personnes ont été elles mises en examen pour avoir mis le feu à des bâtiments publics.
Ce mercredi 16 jeunes sont toujours en garde à vue, accusés, le chef d'accusation le plus grave, d'avoir tiré sur des policiers.
La formule juridique retenue pour leur garde à vue permettant de les garder à vue 4 jours, leurs interrogatoires pourraient durer jusqu'à vendredi matin.
Deux personnes ont pour le moment été incarcérées dans ce dossier.
|