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Le ministre belge de la Coopération au développement, Charles Michel, quitte Bruxelles jeudi pour Kampala, en Ouganda, où il va participer à la réunion de la grande commission mixte Belgique-Ouganda, a-t-on appris de source officielle.
De Kampala , Charles Michel se rendra par un avion C-130 à Goma en RDC, où il procédera à la remise d'une aide humanitaire en vivres et médicaments aux habitants dont des centaines de milliers se trouvent déplacés, après avoir fui les bombardements, à l'arme lourde, des forces de Kigali, venues en soutien aux rebelles du Conseil national pour la défense du peuple (CNDP) qui combattent l'armée régulière congolaise, les FARDC.
Le ministre belge compte s'entretenir, à Goma, avec le nouveau Premier ministre congolais, M. Adophe Muzito, en visite au Nord-Kivu. Il rencontrera également l'Abbé Apolinnaire Malu Malu, coordinateur du Programme Amani (Paix), signé en janvier dernier à Goma par tous les groupes rebelles opérant dans le Nord-Kivu, y compris le CNDP, de l'officier félon tutsi d'origine rwandaise, Laurent Nkundabatware. |
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On ignore pour l'instant si le ministre belge rencontrera des représentants du CNDP dont les combattants assiègent la capitale du Nord Kivu. Le mouvement rebelle appuyé par Kigali soutient qu'il combat pour défendre les Tutsis congolais qui seraient menacés de génocide.
Mais tous les spécialistes affirment qu'il n'y a pas de risque de génocide en RDC, du fait de la coexistence dans ce pays, depuis des décennies, de plus 400 groupes ethniques, parmi lesquels les Tutsis. Le génocide de 1994 qui a fait près de 1 million de morts en moins de 4 mois au Rwanda, n'a pas traversé la frontière congolaise, soutiennent les spécialistes.
Depuis mardi, des combats violents se déroulent à Rutshuru opposant les rebelles du CNDP aux Mai-Mai, guerriers traditionnels congolais qui ont repris les armes contre les insurgés soutenus par Kigali. Selon des témoins locaux joints par la presse belge, après la prise de Rutshuru, ville située à 80 km de Goma, le CNDP a brûlé les drapeaux congolais devant les édifices publics, et remplacé tous les fonctionnaires de l'administration par des éléments Tutsis rwandais et burundais. |

En effet des centaines de soldats tutsis de l'ancienne armée burundaise ont été démobilisés suite à l'accord global de cessez-le feu signé par les groupes rebelles burundais et le gouvernement de Bujumbura.
Les soldats tutsis ont été démobilisés, conformément à l'accord de cessez-le- feu conclu sous la Facilitation de Nelson Mandela, l'ancien Président sud- africain, et qui impose au Burundi une armée à parité égale, 50% de Tutsis et 50% de Hutus. L'ancienne armée burundaise était composé à 100% de soldats tutsis. |
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