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Mugabe et Tsvangirai
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Une équipe de médiateurs sud-africains est arrivée au Zimbabwe, mercredi, pour des négociations avec la coalition gouvernementale de ce pays afin d'apaiser les tensions en prévision des prochaines élections. La Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) a nommé un médiateur sud-africain au Zimbabwe après que ce pays a sombré dans une crise politique prolongée, opposant le gouvernement et l'opposition.
Le président Robert Mugabe a été obligé d'accepter un compromis en 2009 et de coopter l'opposition dans le gouvernement pour une période deux ans qui a expiré au début de ce mois. De nouvelles élections se profilent à l'horizon dans le pays et la tension politique monte à nouveau en prévision de ce scrutin que M. Mugabe veut voir organiser avant le mois de juin.
L'opposition, conduite par le Premier ministre Morgan Tsvangirai, s'oppose à ce projet en insistant sur le fait qu'il faut d'abord procéder à une réforme du système électoral. Il y a eu un regain des affrontements entre les partisans de MM. Mugabe et Tsvangirai ces trois dernières semaines, avec parfois des jets de cocktails Molotov.
La SADC s'est déclarée profondément préoccupée par ce regain des violences, ce qui a poussé le président sud-africain, Jacob Zuma, à envoyer une délégation pour discuter avec les autorités zimbabwéennes.
Ces médiateurs vont rencontrer MM. Mugabe et Tsvangirai. La tension est montée d'un cran après que M. Tsvangirai a déclaré que le Zimbabwe était mûr pour des soulèvements du style égyptien et tunisien afin d'obliger à partir M. Mugabe, qui est au pouvoir depuis 31 ans. |