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L'ancien président américain Jimmy Carter (g.), l'ancien secrétaire général de l'ONU Kofi Annan (c.) et l'épouse de Nelson Mandela et défenseur des droits de l'Homme, Graça Machel, le 22 novembre 2008 à Johannesbourg
©
AFP |
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Le ministre zimbabwéen des Affaires étrangères, Simbarashe Mumbengegwi a affirmé au cours d'une conférence de presse à Harare que : "Le gouvernement du Zimbabwe n'a pas empêché M. Annan et son équipe de se rendre au Zimbabwe. Pour lui, la position du gouvernement visait uniquement le "report" de la visite de l’ancien secrétaire général des Nations-Unies ; rendue "nécessaire par l'absence de consultations préalables au sujet du calendrier et du but de la visite."
Kofi Annan, devait en effet se rendre samedi au Zimbabwe en compagnie l'ex-président américain Jimmy Carter et l'épouse de Nelson Mandela Graça Machel, dans un but humanitaire et pour le compte du groupe de réflexion "The Elders". Ils ont annoncé, in extremis l’annulation de leur déplacement, affirmant que les visas d’entrée leur avaient été refusés par le gouvernement Zimbabwéen.
Simbarashe Mumbengegwi qui a regretté qu’: "Il est plus que malheureux que l'ancien secrétaire général ait choisi, pour des raisons qui lui sont propres, de déformer la position du gouvernement", et néanmoins réitéré que le pouvoir en place restait prêt "à coopérer avec toutes les bonnes volontés".
Les négociations doivent justement reprendre la semaine prochaine en Afrique du Sud, où sont attendus Robert Mugabe et Morgan Tsvangirai. Les deux rivaux que les Elders ont rencontré ce lundi à Johannesburg essayeront d'appliquer l’accord de partage du pouvoir signé le 15 septembre dernier et resté sans suite depuis. L’aide humanitaire est plus que jamais vitale au Zimbabwe où une épidémie de choléra ayant déjà fait près de 300 morts, selon l'ONU, risque fort de s’étendre davantage. |