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Le président du Zimbabwe Robert Mugabe le 29 août 2008 à Harare
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Les Discussions sur un partage du pouvoir au Zimbabwe achoppent une fois de plus, après une ultime tentative vendredi dernier du médiateur sud-africain Thabo Mbeki visant à relancer le dialogue entre pouvoir et opposition.
Suspendues depuis le 12 août, ces négociations ont officiellement repris vendredi, selon la présidence sud-africaine, qui a certifié que "le processus de dialogue se poursuivait". Mais le parti au pouvoir et le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) ont simplement évoqué des "entretiens".
Selon le ministre de la Justice Patrick Chinamasa, cité dans le journal Sunday Mail, Le président Mbeki les a rencontrés séparément à Pretoria pour "savoir quel chemin prendre", Les deux délégations sont ensuite rentrées au Zimbabwe, dans l'attente de déclarations du médiateur.
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Le président sudafricain Thabo Mbeki le 17 août 2008 au Sommet de la Communauté de développement d'Afrique australe © AFP
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"Nous restons confiants, tout en étant prudents, sur le fait que le dialogue aboutira", a déclaré dimanche à l'AFP le porte-parole du MDC Nelson Chamisa, qui en appelle au soutien de l'Afrique australe et de l'Union africaine.Mais le silence des gouvernements sud-africain et zimbabwéen ainsi que de l'opposition, montre bien que la situation est tendue.
l'analyste politique zimbabwéen Lovemore Madhuku, estime que
"Les pourparlers sont morts depuis longtemps. Il n'y a rien qui puisse sortir de ces consultations. Ces hommes politiques devraient tout simplement avouer publiquement qu'ils n'ont pas réussi à parvenir à un accord". Une source proche de l'opposition fait preuve du même pessimisme, estimant que "les chances sont de plus en plus minces".
Ces pourparlers visent à sortir le Zimbabwe d'une paralysie politique née de la défaite historique du régime aux élections générales fin mars et de la réélection contestée du président Robert Mugabe le 27 juin. Ils achoppent à l'issue de trois semaines de négociations sur le contrôle de l'exécutif, point de discorde majeur.
L'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF), lui campe sur ses positions, outrée par une nouvelle proposition du MDC de coprésider le gouvernement avec M. Mugabe, proposition que l'opposition n'a pas confirmée.
"Tout ce qui reste à faire pour le MDC, c'est de signer l'accord ou de le retenir tant qu'il le veut, sachant pertinemment que la formation d'un gouvernement se fera sans encombre", souligne un responsable de la Zanu-PF, citée samedi par The Herald.
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Le zimbabwéen Morgan Tsvangirai, secrétaire général du Mouvement pour le changement démocratique à Johannesburg le 16 août 2008 © AFP
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Le président Mugabe, a annoncé qu'il formerait "prochainement" un gouvernement après avoir officiellement ouvert le Parlement en début de semaine, au grand dam du MDC, qui en a remporté la présidence et hué le chef de l'Etat en signe de protestation.
"Les membres du parti au pouvoir pensaient qu'un accord avec le MDC permettrait de résoudre la crise économique. C'est au MDC de trouver une sortie après l'échec des pourparlers. Il pense que les pressions économiques vont pousser la Zanu-PF vers la table des négociations mais ce n'est pas assez", souligne M. Madhuku.
Vendredi, le régime a mis un terme à la suspension de l'activité des organisations humanitaires dans ce pays où 80% de la population vit sous le seuil de pauvreté. Un soulagement pour plus de quatre millions de Zimbabwéens.
Au Zimbabwe, les denrées se font de plus en plus rares, les coupures d'électricité sont constantes et l'hyperinflation a atteint en juin un taux annuel officiel de 11,2 millions de pour cent.
Le MDC "espère (...) que la nourriture sera distribuée de façon non-partisane" et rapporte de nouveaux cas de pression. Sur ses cinq députés arrêtés en début de semaine, un seul a été libéré sous caution et les violences se poursuivent, portant à près de 200 le nombre de personnes tuées depuis les élections générales fin mars.
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