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Le président zimbabwéen Robert Mugabe et son principal opposant Morgan Tsvangirai, le 15 septembre 2008 à Harare
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AFP |
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Le porte-parole du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), le parti de Morgan Tvsangirai, a affirmé à l’Agence France Presse que : "Les négociateurs se sont rencontrés mais ne sont pas parvenus à un accord", tout en accusant l'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu PF) de Robert Mugabe d'intransigeance. Nelson Chamisa, a ajouté que :
"Cela devrait être du donnant-donnant, mais la Zanu-PF a pour mentalité de prendre, prendre et prendre". Et de lancer: "nous n'accepterons pas d'être simplement un accessoire dans un nouveau gouvernement Zanu-PF." Toutefois, les négociations devraient tout de même se poursuivre "jusqu'à l'obtention d'un accord".
Cependant, pour Edwin Mushoriwa, porte-parole d’une petite faction dissidente du MDC, il ne sera pas possible de parvenir à la conclusion d’un accord final avant la semaine prochaine, en raison d’un déplacement du président Mugabe à l'étranger (il se rendra à l'assemblée générale de l'Onu NDLR). Une visite à New York pas encore officiellement évoquée par la présidence zimbabwéenne, mais Robert Mugabe âgé, 84 ans sacrifie tous les ans au rituel de l'Assemblée générale de l'Onu , qui s’ouvre lundi prochain par un débat sur le développement en Afrique.
On en encore en mémoire la signature lundi dernier d’un accord historique tripartite de partage du pouvoir pour sortir le pays de la crise, entre, le président Mugabe et le chef du MDC Morgan Tsvangirai ainsi que le leader d'une petite branche dissidente du MDC, Arthur Mutambara. L'accord permet la sortie de la crise née de la défaite du régime aux élections du 29 mars.
Un accord qui prévoit que Robert Mugabe conserve son fauteuil présidentiel et que son rival Morgan Tsvangirai devienne Premier ministre tandis qu’Arthur Mutambara serait adjoint. Le gouvernement quand à lui doit compter 15 ministres la Zanu-PF, 13 du MDC Tsvangirai et trois du MDC-Mutambara. |
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le Zanu-PF trop gourmand? |
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Partage du pouvoir entre Robert Mugabe et son rival Morgan Tsvangirai
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AFP |
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Des sources journalistiques pensent que le point d’achoppement des discussions repose sur le désir de la Zanu-PF de garder des ministères clés comme la Défense, l'Intérieur, les Finances et l'Information. L’analyste indépendant, Charles Mangongera pense ainsi que le fait que la Zanu-PF ne veuille pas lâcher du lest, montre que "les partisans de la ligne dure essayent de bloquer cet accord car ils ont peur de perdre beaucoup. Ils sont habitués à avoir presque tout gratuitement".
Face à ce blocage, le quotidien d'Etat The Herald, qui avait déjà souligné l’importance de ne pas se réjouir très vite de cet accord, et exhorté tous les partis à travailler pour le bien du pays, appelle désormais les leaders à mettre leurs intérêts personnels de côté. "Si la meilleure personne pour une fonction particulière est de la Zanu-PF, alors il faut qu'elle ait ce poste, le même principe s'applique si elle est du MDC", estime le journal.
Les zimbabwéens attendent beaucoup de l’aide internationale pour relancer le pays où la population souffre de l'hyperinflation, du chômage et des pénuries diverses. La communauté internationale a pour sa part fait savoir qu'elle attendrait de voir les retombées concrètes de l'accord de lundi avant de débloquer un programme d'aide massive. |
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