
Le leader du puissant Congress of South African Trade Unions (COSATU), M. Zwelinzima Vavi, se démène pour contenir les conséquences du plus grand scandale sexuel dont il est la victime, depuis l’accusation de viol portée, une décennie auparavant, contre l'actuel président, Jacob Zuma.
Une commission d’enquête interne de la COSATU sera mise sur pied ce lundi, après la plainte officielle de viol déposée contre le leader politique par une femme dont l’identité n’a pas encore été révélée.
M. Vavi a admis avoir entretenu des relations sexuelles avec une jeune femme, employée au siège de la Confédération à Johannesbourg, mais réfute cependant l’accusation de viol. "Toutes nos relations étaient des relations entre deux adultes consentants qui s’étaient épris l’un pour l’autre", souligne-t-il dans un communiqué ajoutant que ces allégations relèvent d’un complot visant à le discréditer ou à lui extorquer des fonds. |