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Tibet : le nouveau Villiers-Le-Bel ? |
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allomoto (
29/03/2008 12:40 )
À Lasalle / Canada
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Ni la France , ni les autres pays d'ailleurs, ne mettront en péril les interets economique qu'ils ont avec la chine pour sauver qq Tibétains. |
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L'armée Française se comporte pire en Afrique que les chinois au TIBET |
yuotam (
29/03/2008 13:48 )
À Duttlenheim / France
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Tous nos dictateurs, maintenues aux pouvoir en Afrique, et protégé par l'armée Française aux mépris des urnes et de la volonté des population.
il y a un mois c'était l'aide a DEBY au TCHAD, et massacre de population civile a N'djamena, ou était la presse Française???
Imaginé vous une armée étrangère maintenir le père CHIRAC au pouvoir en France pendant 40 ans, contre la volonté de la population Française, et que la presse de ce pays d'occupation traite de sage, autre foutage de gueule.
Et encore si nos despotes que l'armée Française protège faisaient du bon boulot il n'aurait rien en redire.
Et non ce sont des inconscients qui se comportent comme un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Il me font marrer tous ses intellos de ce pays, qui ont un passe temps favoris balayer devant la porte des autres allez chercher la poutre dans l'oeil du voisin, c'est une gymnastique gauloise bien connue.
Après, ils attachent nos jeunes gens victimes de cette barbarie avec sparadrap sur la tronche pour foutre dans un charter, c'est le quota d'Horteufeu.
Le jour que l'Afrique se réveillera, et comme quelqu'un a dit un jour le jour que la chine s'éveillera. |
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quelle hypocrisie!!! |
Paul (
29/03/2008 14:48 )
À Noisy-le-grand / France
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sacrée françe!!et sacrée rama yade!!
elle n'en rate jamais une pour dire des aneries.
c'est vaiment de l'hypocrisie de donner des leçons de droits de l'homme aux autres pays alors que la france en afrique est pire que la chine au tibet.
cette france qui prend un malin plaisir à mettre au pouvoir des dictateurs qui tuent leur propre population.
comme par hasard on entend pas cette idiote de rama yade sur son gouvernement qui soutient des dictateurs comme déby,elle qui veut se faire passer pour la défenseuse des droits de l'homme(blanc?). |
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L'habit ne fait pas le moine ! |
Mary P. (
29/03/2008 17:58 )
À Sorcy-saint-martin / France
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Vous avez raison de soutenir la Chine qui est en train de vous envahir par tous les bouts et d'occuper le terrain au fur et à mesure que les pays occidentaux se retirent !!!(lol) Et le jour où ils en viendront à vous massacrer et à mater toute rébellion ainsi qu'ils le font au Tibet, il ne faudra pas venir pleurer pour qu'on vous envoie nos petits soldats en vue de rétablir un fragile équilibre et réparer les pots cassés.
En clair, c'est à vous en premier lieu à vous organiser, prendre les problèmes à bras le corp et vous mettre - enfin - en marche aux fins d'éliminer les pouvoirs tyranniques d'où qu'ils viennent et d'instaurer la démocratie. Lesquels pouvoirs tyranniques et abus proviennent d'abord, aujourd'hui, de vos propres rangs et non plus de la France ni d'un quelconque autre pays occidental ainsi que vous le proclamez à temps et contretemps pour vous donner une bonne raison de ne rien faire... Et si vous en êtes à présent à attendre le miracle de pays extrêmes orientaux comme la Chine, où la démocratie est un terme totalement inconnu, voire barbare, pour vous sortir de l'ornière, alors là vous êtes très très mal barrés les amis ! |
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N IMPORTE QUOI MARY.P |
ndombs (
29/03/2008 21:17 )
À Enghien-les-bains / France
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Ecoute Mary P. , il y en a marre de t’entendre raconter des conneries à longueur d’articles. Tu n’a décidémment rien compris : Quand tu parles de la chine « qui viendra nous massacrer et mater toute rébellion ainsi qu'ils le font au Tibet, il ne faudra pas venir pleurer pour qu'on vous envoie nos petits soldats en vue de rétablir un fragile équilibre et réparer les pots cassés » ! Mais justement, c’est ce qu’à toujours fait la France et ce qu’elle fait encore aujourd’hui : Lorsque les peuples veulent prendre en main leur destin, la France & Co envoie l’armée et mate. CF : Tchad récemment, Congo Belge depuis la nuit des temps, Congo Brazza, Cameroun, etc..la liste est trop longue mais c’est probablement une histoire qu’on ne vous apprend pas dans votre grand pays démocratique.
Les problèmes on les prend ici à bras le corps, le problème c’est que les tyrans (dans l’espace francophone que je connais et où je me situe) comme tu le dis, ont été mis en place par la France, pour défendre les intérêts de la France. Les nationalistes, ceux qui aimaient leur pays , leur patrie ont TOUS été assassinés. Pour imager la chose, c’est comme si au lieu d’avoir De Gaulle, vous aviez eu Pétain, je crois que la France parlerait aujourd’hui allemand..(- )
D’ailleurs, le remplacement de BOCKEL, de la coopération aux anciens combattants auraient dû t’interpeller : Comment des pauvres tyrans de républiques bananières qui comptent si peu d’après toi, peuvent ils avoir la peau d’un membre du gouvernement d’un pays souverain et démocratique comme le tien ?
Enquête ma chère informe toi sur la situation au lieu de passer ton temps à regarder votre télé minable, partiale et mensongère…et puis, on s’en tape que la Chine ne soit pas démocratique ! Ca c’est votre hypocrisie maladive : Pourquoi ne donnez vous pas l’indépendance aux corses et aux basques ? Au moins vous pourriez leur accorder le référendum qu’ils demandent depuis belle lurette : Ah elle est belle la démocratie ! Vous êtres encore un peu naïve très chère Mary.P
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Les français sont pires que les Chinois! |
Saniya (
30/03/2008 01:14 )
À / Russian Federation
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Que ces gens-là commencent à balayer devant leur porte au lieu de donner des leçons de droit de l'homme à tout le monde. En france les droits de l'homme ne sont même pas respecté et ça casse la tête à la Chine qui même si son gouvernement se comporte de manière horrible avec le peuple du Tibet n'arrivera jamais à égaliser les français à l'origine des plus grands génocides sur cette planète. |
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genocide français |
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30/03/2008 01:56 )
À Nanterre / France
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Le projet de réforme constitutionnelle qu’envisage d’organiser Mr. Paul Biya ne concerne que le cameroun Français. Tout citoyen du Southern Cameroons Britannique qui s’aventure à participer à ce projet doit savoir qu’il ne représente que lui-même et qu’il sera considéré et jugé comme un traître car il constitue une menace pour la survie du peuple du Southern Cameroons Britannique.Monsieur Paul Biya et ses généraux criminels seront éventuellement inculpés et arrêtés par le procureur de la CCI. Cela signifie que la succession de Paul Biya s’annonce fatalement. Nous voulons profiter de cette occasion pour lancer un vibrant appel aux successeurs potentiels de Paul Biya, afin de leur faire comprendre que le peuple du Southern Cameroons Britannique est déterminé à créer un état séparé, quelque soit le prix, quelque soient les sacrifices et quelque soient les conséquences de cette entreprise.
Cette détermination s’explique par le fait que la découverte d’un lien entre le génocide et la réunification a complètement changé la configuration politique du cameroun. Le peuple du Southern Cameroons Britannique est convaincu du fait que la séparation est vitale pour la survie mutuelle des Bamileke et du peuple du Southern Cameroons.
Il est vrai que les Bamileke et le peuple du Southern Cameroons sont des peuples frère et se considèrent comme tel. L’une des raisons pour lesquelles la SCAPO a décidé d’aller vers le grand public avec ce dossier de génocide est justement pour faire en sorte que plus jamais les Bamileke ne soit plus victime de ce genre de massacre au cameroun Français. Mais en même temps notre décision de créer un état séparé est basée sur le dicton ancien qui nous rappelle : »qu’il est préférable que deux frères jumeaux vivent séparés que de mourir ensemble ! » Voila le message le plus important que nous souhaitons que les Bamileke comprennent. Si d’aventure ils se laissent tromper par le régime criminel de Yaoundé pour aller lutter contre le peuple du Southern Cameroons pour le motif de « sécession » c’est eux qui vont en sortir les grands perdants.
Le Southern Cameroons Britannique sera connu dorénavant comme la République d’Ambazanie et souhaite que la séparation avec le cameroun Français soit amicale et fraternelle, ou, à défaut, qu’elle soit pacifique parce que nous sommes condamnés a vivre comme des voisins.
Toutefois, si les successeurs de Paul Biya décident de se lancer dans une aventure militaire dans le Southern Cameroons Britannique, nous allons prendre toutes les dispositions pour assurer notre autodéfense légitime d’un régime criminel et génocidaire. Le prix de cette aventure militaire sera très lourd pour le cameroun Français. Il va subir une implosion dont les conséquences pour son existence seront imprévisibles. Une telle aventure sera vouée à l’échec parce qu’aucun pays du monde ne pourra accepter l’hégémonie d’un régime génocidaire au niveau de la sous région, et parce que le résultat sera toujours le même, à savoir, l’indépendance du Southern Cameroons Britannique.
La SCAPO demande à toute la population du Southern Cameroons de se mobiliser pour les défis qui sont devant nous. Le moment de l’assaut final pour l’indépendance est finalement arrivé.
La SCAPO demande à l’Union Africaine et aux Nations Unies d’intervenir au cameroun Français afin de créer les conditions permettant la séparation du Southern Cameroons Britannique et du cameroun Français avant qu’il ne soit trop tard.
Fait le 3 mars, 2008
© Copyright March 2008, Southern Cameroons Peoples Organization (SCAPO)
Gouvernement de la France Gouvernement du cameroun Francais
1 Le Général Charles de Gaulle (Président) Ahmadou Ahidjo (Président de 1960 à 1982)
2 Michel Debre (Premier Ministre) Paul Biya: Chargé de Mission auprès du Président Ahidjo (1962-1968); Secrétaire Général à la Présidence (1968-75); Premier Ministre (1975-82); Président de la République (1982 - ?)
3 Pierre Messmer (Premier Ministre) André Marie Mbida (Premier Ministre)
4 Jacques Chaban Delmas (Ministre de la Défense ) Charles Assale (Premier Ministre)
5 Pierre Guillaumat (Ministre de la Défense) Sadou Daoudou (Ministre des Forces Armées)
6 Jacques Foccart (Chef du Département d’afrique à l’Elysée) Andze Tsoungui (Préfet et Future Ministre des Forces Armées et Ministre de l’Administration Territoriale)
7 Constantin Melnik (Conseiller de Michel Debre) Enoch Kwayeb (Ministre de l’Administration Territoriale)
8 Le Général Max Briand Jean Claude Ngoh (Préfet)
10 Col Jean Marie Lamberton Arouna Njoya (Ministre de l’Administration Territoriale)
11 Maurice Delauney Jean Fochivé (Director of SEDOC)
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Le Général James Tataw (14/06/1955)
13
Le Général Pierre Semengue (1/10/1956)
14
Le Général Oumaru Djam Yaya (16/10/1957)
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Le Général Mambou Deffo Roland
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Le Général Youmba Jean Rene
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Le Général Meka Claude Rene
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Le Général Taka Songola Gabriel
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Le Général Abdoulaye Oumarou Garoua
20
Le Général Baba Souley
21
Le Général Ngambou Essaïe
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Le Général Tchemo Hector Marie
23
Le Général Jean Nganso Sunji (1/10/1956)
24
Le Général Philippe Mpay (1/10/1960)
25
Le Général Zacharie Douala Massango (22/8/1960)
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Le Général Benoît Asso’o Emane (6/11/1959)
27
Le Général Laurent Claude Angouan(10/4/1960)
28
Le Général Camille Nkoa Atenga (1/10/1961)
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Le Général Pierre Samobo (11/6/1960)
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Le Général Simon-Pierre Daga Founangsou, (1/10/1961)
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quand l'armeé française tue et exploite les africains sur la terre de leurs an^cetre |
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30/03/2008 03:00 )
À Nanterre / France
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C’est un Germinal sous les tropiques qui se joue dans la palmeraie de Kienké, dans le sud-ouest du cameroun. Dans cette plantation de palmiers à huile de 9 000 hectares de la Socapalm - filiale d’un groupe belge, Socfinal, lui-même détenu à près de 40 % par le français Bolloré aux côtés de son traditionnel partenaire, la famille belge Fabri -, les ouvriers sont en colère. Depuis novembre, ils ont plusieurs fois fait grève contre leurs conditions de vie et de travail. En retour, la police a arrêté et détenu pendant quelques jours leur leader, Michael Agbor.
«Une journée ne suffit pas pour décrire nos souffrances», assure Albert, un ouvrier. Depuis plusieurs années, il vit en permanence dans la palmeraie. Six jours par semaine, il coupe de lourds régimes de noix de palme. Sans gants pour protéger ses mains : ses paumes ont pris la couleur orange des noix que Socapalm transforme en huile de cuisine. Chaque matin, il s’entasse avec ses collègues et le matériel de coupe dans les camions, des épaves, qui s’enfoncent dans la plantation pour charger les régimes. Le soir, il doit marcher, parfois sur une quinzaine de kilomètres, pour rentrer dans un des sept campements d’ouvriers installés au cœur de la plantation.
«Esclaves».
Le tout pour pas grand-chose il gagne 22 francs CFA pour un régime de 15 kg. En moyenne, il touche 35 000 francs CFA (environ 53 euros) par mois, ce qui ne lui permet pas de vivre décemment. Il a néanmoins plus de chance que ceux qui coupent les régimes de 10 kg pour 8 francs CFA. «Les retenues sur nos salaires sont courantes. Nous sommes souvent payés en retard voire pas du tout», précise-t-il. Albert n’est pas affilié à la sécurité sociale et n’a pas de couverture médicale. «Beaucoup voudraient partir mais ne le peuvent pas, parce qu’ils n’en ont pas les moyens et parce qu’ils attendent qu’on paie leurs arriérés de salaire», affirme-t-il. «Nous sommes les esclaves de la Socapalm», soupire un de ses collègues. Ce n’est cependant pas auprès de l’entreprise, qui contrôle 80 % du marché de l’huile de palme au cameroun, qu’ils peuvent se plaindre : celle-ci ne les emploie pas directement, mais a passé des contrats de sous-traitance avec une soixantaine de sociétés pour la gestion de l’essentiel de la main-d’œuvre.
«Nous savons que les ouvriers ne s’en sortent pas, que leurs employeurs les paient en retard», reconnaît Marc Mutsaars, le patron de Socapalm. La situation est la même dans les autres plantations du pays, explique-t-il pour tempérer. Il assure que l’entreprise va réduire de moitié le nombre de sous-traitants pour mieux contrôler leurs pratiques. Cette mesure permettra-t-elle d’améliorer aussi les conditions de logement ? «Nous vivons comme des animaux», indique, dégoûté, Albert. Il n’y a pas d’eau, pas de sanitaires et seulement quelques heures d’électricité par jour dans le campement où il vit avec sa famille. Surpopulation, insalubrité et promiscuité font le reste du quotidien de ces vieilles baraques de bois grisâtre et étroites, collées les unes aux autres. Un hôpital, des écoles pour les enfants qui habitent trop loin de l’unique établissement scolaire de la plantation : Michael Agbor tient scrupuleusement la liste des réclamations depuis qu’il a été élu à la tête d’une sorte de syndicat, créé il y a quelques mois par les ouvriers.
«Notre messie».
Vulgaire «agitateur» pour Socapalm, il est devenu un héros dans les campements. Ses collègues, qu’il estime au nombre de 10 000, savent que son intransigeance et sa détermination face aux entreprises sous-traitantes sont exceptionnelles dans un pays où les syndicats sont systématiquement achetés. Le lendemain de son arrestation, en décembre, certains ont marché sur 15 km, jusqu’à Kribi, où il avait été amené par la police, en scandant : «No Michael, no work!» «Nous n’avons pas peur, nous sommes tous mobilisés», commente Albert. Il raconte comment l’électricité a été coupée dans son campement lors du dernier débrayage. «Qu’ils fassent grève. Quand ils auront faim, ils reviendront travailler», leur auraient répondu les patrons.
«Michael est notre messie», avouent plusieurs salariés de Socapalm, mécontents de leurs salaires et de leurs conditions de vie. De peur des représailles, ils restent cependant à l’écart des mouvements des ouvriers. Michael Agbor a fait également profil bas pendant plusieurs jours en janvier. Après que des représentants des autorités camerounaises lui ont glissé : «Si tu continues, on va te tuer.» Il venait de refuser l’augmentation de 3 francs CFA par régime proposée par les sous-traitants. Depuis, ses collègues lui ont conseillé de ne plus travailler dans la plantation.
Source
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Ericsson Cameroon is recruiting
Apprenez à conduire à Douala
Le journal de la CRTV du 27 Mars 2008
Avec Aliko Dangote, le Noir le plus riche au monde est désormais africain
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Françafrique: Claude Guéant, le nouveau Foccart ?
La qualité de l’eau “potable |
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le franc cfa franc escroquerier, le vise et les crimes voilà la france |
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30/03/2008 03:07 )
À Nanterre / France
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Mamadou Koulibaly, président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire et professeur d’économie, fait la lumière sur les dégâts causés dans les Etats membres de la zone franc en raison de l’indexation de leur monnaie sur le franc français, aujourd’hui sur l’euro. Dans cet entretien réalisé par Ruth Tete et Soh Tadhieu de New African, Mamadou Koulibaly ne mâche pas ses mots et appelle à la création d’une monnaie indépendante, sans lien avec le passé colonial.
Pourriez-vous expliquez à nos lecteurs quels sont les principaux mécanismes de la zone Franc?
MK: La zone du franc CFA est une union de coopération monétaire dont les leviers de contrôle se situent à Paris où priment les intérêts de la France. Les Etats satellites, membres de cette zone, sont des pays d’afrique occidentale et centrale. La logique qui sous-tend le fonctionnement de cette zone rappelle la manière dont les Etats de l’Europe de l’Est étaient liés à l’ex-Union soviétique par le biais du Pacte de Varsovie à l’époque de la Guerre froide.
Les principes de la coopération monétaire entre la France et les Etats membres de la zone franc ont été énoncés dès les années 1960 dans le cadre d’un pacte colonial. Ce pacte a été modifié par la convention de coopération monétaire du 23 novembre 1972 entre les Etats membres de la Banque des Etats de l’afrique Centrale (BEAC) et la France d’une part, et par l’accord de coopération du 4 décembre 1973 entre les pays membres de l’Union Monétaire Ouest-africaine (UMOA) et la République française d’autre part.
Juste avant que la France n’accède aux demandes d’indépendance des pays africains dans les années 1960, elle a obligé ces Etats à placer 65% leurs réserves de change sur un compte du Trésor français, après avoir défini un taux de change fixe du franc CFA.
Bien que la gestion de cette monnaie ait été confiée à des banques centrales communes [BEAC et BCEAO, ndlr], ces banques n’ont d’africain que le nom. En réalité, elles n’ont aucun pouvoir et ne sont rien de plus que de gigantesques institutions bureaucratiques qui ne décident pas des politiques monétaires. Elles sont là pour faire croire aux pays de la zone franc qu’ils sont maîtres de leur destinée.
Les pays de la zone franc continuent de perpétuer un système mis en place par l’ancien bourreau colonial.
Comment décririez-vous la situation financière des pays de la zone franc depuis qu’ils font partie de cette union monétaire?
MK: La zone franc a engendré un long débat. D’une manière générale, il ne faut pas oublier que cette union a apporté à la France d’immenses avantages en termes de marchés pour ses biens et services. La situation monétaire des pays de la zone franc est une longue histoire de secrets jalousement gardés par la France, dont la seule préoccupation est de préserver ses intérêts.
Par exemple, les réserves de change des Etats de la zone franc sont placées sur un compte commun du Trésor français, mais aucun pays africain n’est capable de dire quelle partie de cet argent durement gagné lui appartient. Seule la France a le privilège d’accéder à ces informations.
Et pourtant ces fonds, placés sur des «comptes d’opérations», génèrent des intérêts à chaque fois que leur montant est supérieur aux besoins d’importation des pays africains concernés.
Ces comptes d’opérations, en vertu des accords de coopération monétaires signés par la France et les pays de la zone franc, sont en théorie assortis du principe de découvert illimité. Cependant, les autorités françaises ont inclus, dans les statuts des banques centrales africaines, des mesures, parfois préventives, destinées à éviter que les comptes d’opérations deviennent constamment débiteurs.
Les opérations liées au franc CFA sont secrètes et seul le Trésor français connaît montant des fonds appartenant aux pays de la zone franc placés sur les comptes d’opérations. Seul le Trésor français peut indiquer le niveau de rémunération ainsi que les frais de gestion de compte. Le système est donc opaque et autoritaire.
Les économies de la zone Franc sont très vulnérables. Les effets provoqués par le mécanisme de fonctionnement du franc CFA sont asymétriques. Les pays les plus dépensiers de la zone franc peuvent utiliser les réserves de change des pays qui ont une gestion plus prudente. De fait, l’unité monétaire profite aux pays les plus riches et encourage l’exploitation des pays les plus pauvres. L’existence d’un système monétaire stable et unifié n’a pas conduit à l’émergence d’un système bancaire et financier efficace dans les pays africains de la zone franc. Sur les 107 banques que comptent ces pays, 42 avaient fait faillite en 1990. Les réseaux bancaires, qui se sont constitués par la suite, dépendent fortement des banques françaises.
La France encourage les pays de la zone franc à vivre largement au-dessus de leurs moyens. Quelle différence y a-t-il entre le Gabon dont les réserves de change sont placées en France et le Ghana, qui possède sa propre monnaie? Ou entre le cameroun et le Kenya ? Le Bénin et la Tunisie ? Ces questions suscitent des questions légitimes sur le bien-fondé de la zone franc.
La zone franc existe depuis plus de soixante ans. Comment expliquez-vous qu’elle perdure malgré les effets négatifs qu’elle continue de produire dans pays africains?
MK: A mon avis, cela est dû à l’influence que la France exerce sur les pays d’afrique francophone, même si les partisans utilisent les arguments suivants pour défendre leur position : garantie monétaire, qui génère un afflux de capitaux, mesures d’austérité limitant le risque d’inflation et permettant de maintenir l’équilibre de la balance extérieure, et crédibilité de la monnaie.
Les partisans du franc CFA font semblant de ne pas voir la répression politique et financière qu’ont exercée les présidents français successifs sur les pays africains qui ont tenté de se retirer de la zone franc. Nous avons été témoins de mesures répressives visant à couper court à toute velléité d’émancipation du système: la protection des intérêts français a engendré récemment des crises au sujet de l’uranium au Niger, de l’or au Mali, du pétrole au Tchad, des matières premières et du transfert des actions d’entreprises du service public en Côte d’Ivoire, auxquelles sont à ajouter d’autres crises au Rwanda, en République démocratique du Congo et au Sénégal.
Quand le Sénégal a annoncé récemment qu’il avait découvert du pétrole à Saint Louis, le pays a demandé au Vénézuela de l’aider dans son exploitation, et non à la France. Paris a perçu ce geste comme une trahison et une violation des accords de coopération liant la France aux pays de la zone franc et à leurs ressources.
Par ailleurs, les élites et la classe politique africaines n’ont fait qu’empirer la situation en prétendant qu’elles ne possédaient pas les compétences nécessaires pour gérer leur propre monnaie de manière responsable et efficace, à l’inverse des pays occidentaux ou asiatiques.
Elles se satisfont de voir Etats africains être réduits l’état de contribuables au profit de la France, avec les 65% de réserves de change qu’ils déposent chaque année auprès du Trésor français ! Et pourtant, nos citoyens n’ont pas la nationalité française, et non pas non plus accès aux services publics dont bénéficient les autres contribuables français. Cela conduit à une situation qu’on ne peut que qualifier d’asservissement volontaire, et qui a incité la population et les acteurs économiques à croire qu’ils ne pouvaient se passer de la France.
C’est bien dommage car cette idée est totalement fausse. Le monde est vaste : il suffit de vouloir s’y intégrer de façon libre et responsable par le biais du commerce et non de l’aide étrangère qui réduit les gens à la situation de mendiants. Chaque jour, la mondialisation crée des milliers d’opportunités dont nous ne tirons pas profit, parce que nous sommes piégés dans un système inefficace.
Une réunion des ministres des Finances des pays de la zone franc s’est tenue à Paris le 14 octobre 2007. Cette précède traditionnellement la conférence d’automne de la Banque Mondiale et du FMI. Vous avez été ministre des Finances de Côte d’Ivoire, et peut-être avez-vous eu l’occasion de participer à ces réunions. Beaucoup d’Africains que rien de positif pour le peuple africain ne ressort de ces réunions. Est-ce vrai?
MK: Je n’ai jamais participé à ce type de réunion quand j’étais Ministre des Finances. Mais la plupart des pays de la zone franc sont faible. Avec des économies sous perfusion, ils n’ont aucun poids dans les décisions prises dans le cadre de ces réunions. On peut donc se demander pourquoi ils continuent de se rendre à ces réunions dans lesquelles ils n’ont aucune voix. En agissant ainsi, ces pays montrent qu’ils sont convaincus que la France peut tout faire pour eux. Nos pays préfèrent choisir la solution de la facilité même si elle met en danger l’emploi, les revenus, l’épargne et les investissements privés. Nous nous rendons complices du piège de la pauvreté dans lequel nous avons été poussés.
Pourriez-vous citer au moins trois raisons pour lesquelles les Etats africains devraient se libérer du franc CFA?
MK: En premier lieu, le franc CFA est coercitif, injuste et moralement indéfendable. Il a favorisé la corruption de l’Etat. Au moment des élections françaises, les pays de la zone franc sont sans cesse sollicités pour donner des dons aux hommes politiques français, une obligation qui ne peut se justifier. Ces «cadeaux» ont été à l’origine de nombreux conflits et ouvrent la voie à de nombreuses autres formes de corruption.
Ce sont ces relations qui perpétuent le monopole français dans les pays de la zone franc, malgré la mondialisation. Sous prétexte d’aider les pays pauvres avec l’argent du contribuable français, c’est la classe politique française et africaine qui s’enrichit de manière illicite. Cette réalité justifie à elle seule l’abandon de la zone franc.
La libéralisation économique et financière ne peut se produire avec un taux de change fixe et une zone d’influence économique créée artificiellement.
En fait, l’émergence de tensions apparues au sein du système monétaire international et les crises financières de ces dernières années portent à croire que le choix du régime de taux de change dépend du système d’engagements pris auprès des autorités monétaires. Et pourtant, la restriction de la liberté des pays de la zone franc dans le domaine de la politique monétaire ne protège pas du risque de dévaluation du franc CFA. Ainsi, dans les années 90, faisant fi de la clause de découvert illimité, la France a ordonné la dévaluation du franc CFA. Avant la dévaluation, 1 franc français s’échangeait contre 50 francs CFA. En 1994, après la dévaluation, 1 FF s’échangera contre 100 FCFA. Les autorités françaises sont pourtant arrivées à faire croire que le taux de dévaluation était de 50%, alors que nous venions de subir une dévaluation de 100% !
Après l’abandon du système, quel avenir monétaire proposez-vous aux pays africains du point de vue monétaire?
MK: Etant donné les enjeux, il est nécessaire d’entreprendre des réformes financières et monétaires. La monnaie doit être au service de l’économie. Elle doit s’adapter au contexte économique actuel. A cet effet, il faut permettre aux pays de se prémunir contre les chocs asymétriques, d’améliorer la convergence et l’ajustement macroéconomiques et de financer le développement.
Il est vital aujourd’hui que le franc CFA acquière une autonomie, qu’il se libère du joug colonial. Il est grand temps que les pays africains assument les conséquences d’une politique macroéconomique librement choisie. Il n’y a pas de secret. Il suffit que nous décidions de nous choisir nos politiques et d’en assumer la responsabilité. La liberté n’a de sens que si elle est assortie de responsabilité.
Une fois la rupture accomplie, les pays de l’ex-zone franc devront créer leur propre système basé sur des principes simples : accès direct aux marchés internationaux sans tuteur, c’est-à-dire la France, mise en place d’un système fiscal simple sans règles d’imposition incompréhensibles, taux de changes flexible par rapport aux principales monnaies. Pour atteindre cet objectif, les pays concernés ont deux possibilités. La première consisterait à créer des monnaies nationales indépendantes, avec une parité flexible comme les monnaies de l’Union Européenne avant l’introduction de l’euro. Cette solution peut fonctionner uniquement si les banques sont privées et indépendantes et que les banques centrales ont la liberté de mettre en œuvre des politiques monétaires crédibles.
La deuxième option, c’est que les pays africains s’unissent et créer une monnaie commune, mais cela suppose un gouvernement unique, contrôlée par une banque centrale unique et indépendante du pouvoir politique, ainsi qu’une politique économique monétaire et budgétaire uniques.
Quelle que soit la solution adoptée, les Etats doivent être démocratiques. Ils doivent indiquer clairement à leurs citoyens leurs droits de propriété et leur accorder la liberté de décider s’ils veulent hypothéquer ces droits. Tout commence avec l’attribution du droit de propriété aux citoyens, un droit qui les fera émerger de la pauvreté. Le libre échange fera le reste.
En 2005, vous avez publié un livre intitulé «Les servitudes du pacte colonial». Pourriez-vous expliquer brièvement le sujet de cet ouvrage et le message qu’il transmet?
MK: L’objectif de ce livre était de faire connaître au public le «pacte colonial», fondement des accords de coopération franco-africains. Il s’agit d’un modèle institué par la France sous De Gaulle à la veille de l’indépendance des Etats d’afrique francophones, destiné à contrôler indirectement les affaires de ces pays de manière subtile, sans apparaître en première ligne comme pendant la longue période coloniale. Le livre publie les textes utilisés pour organiser les interventions de l’Etat français, malgré la fin de l’époque coloniale dans les années 1960. Selon ce pacte colonial, les présidents des Etats d’afrique francophone doivent diriger leurs pays en fonction des intérêts de Paris.
L’indépendance s’est donc résumée au transfert de compétences de l’Elysée aux chefs d’Etat africains, qui doivent faire acte d’allégeance à la France, et non aux peuples qu’ils gouvernent.
Paris se charge de leur dicter les politiques à adopter. Ce livre révèle comment les accords de Défense sont en réalité que des accords commerciaux obligeant les Etats d’afrique francophone à conserver des bases militaires françaises sur leur sol, avec des soldats prêts à intervenir pour chasser les dirigeants récalcitrants afin de les remplacer par des individus plus dociles.
Dans ce livre, on découvre que la France détient un monopole sur toutes les matières premières de l’afrique francophone. On apprend comment la France a pris des mesures pour s’assurer qu’elle conserverait toutes ses prérogatives coloniales après avoir accordé «l’indépendance» aux pays africains.
Par le biais de ce pacte colonial, la France est demeurée omniprésente en afrique francophone et a conservé les avantages d’hier. Paris a confisqué la véritable indépendance des pays d’afrique francophone.
Nous nous devons de dénoncer collectivement ce pacte colonial. Lors de sa visite au Sénégal en juillet 2007, le fraîchement élu président français Nicolas Sarkozy a reconnu que la colonisation était un crime contre l’humanité, mais a refusé de se repentir. Les Africains doivent dénoncer tous les accords et systèmes qui éloignent l’afrique des marchés. Le pacte colonial constitue une violation du droit de propriété africain.
Etes-vous parvenu à transmettre ce message à travers ce livre?
MK: Je pense que oui. Je voulais partager mes convictions avec un grand nombre d’Africains. Et d’amis de l’afrique, afin qu’ils soient dans une meilleure position pour mesurer les dangers du pacte colonial, du contrôle de l’Etat, et surtout de prendre conscience que la gestion de l’économie sous l’emprise du pacte colonial est une source de pauvreté dans nos pays. Nous ne voulons pas l’aumône ; notre problème n’est pas le manque d’argent. Je suis convaincu
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zingh2006 (
30/03/2008 13:39 )
À / France
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Ne marchez pas dans cette grosse manip sur le tibet, ne suivez pas cette folle de Rama sous prétexte qu'elle a notre phénotype:
http://www.dailymotion.com/video/x4vosp_tibet-grosse-manip-de-arlette-chabo_news |
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"res non verba !" |
Mary P. (
30/03/2008 15:55 )
À Sorcy-saint-martin / France
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Rien n'a changé hélas dans la mentalité africaine depuis le temps de la décolonisation, voici 40 ans passés.
Et tant que l'ambition de l'africain moyen se bornera aujourd'hui comme hier à fuir son pays, pour venir vivoter en France, y faire toutes sortes de petits métiers, s'accomoder d'une assistance ou, parfois, faire quelques études qui ne le méneront nulle part... pour finalement revenir au pays de loin en loin (en touriste) aux seules fins de plastronner aux yeux de la famille avec un beau diplôme, voire signe de réussite suprême, une blonde quelconque à la peau blanche à son bras, rien ne changera sur le continent noir.
Et pour reprendre ce que disait René Dumont dès 1965 dans un livre célèbre, qui sert toujours de référence à qui veut comprendre ce qui se passe réellement en Afrique : "Les nouvelles les plus récentes d'Afrique viennent malheureusement confirmer chaque jour ce diagnostic pessimiste : le spectre de la famine s'est approché. Respecter le Tiers Monde, c'est lui dire la dure vérité, afin qu'il trouve en lui-même l'énergie sans laquelle il ne pourra conjurer la catastrophe. C'est à une révolution profonde et austère, éloignée aussi bien des facilités de l'assistance que des séductions d'un radicalisme aventureux, que l'Afrique est conviée : pour les Africains, c'est le langage d'un ami véritable..." (R. Dumont "l'Afrique Noire est mal partie").
En réalité, ce qui effraie nombre d'africains aujourd'hui, c'est le spectre de leur propre responsabilité qui se rapproche (et qu'ils ne pourront plus esquiver éternellement en continuant à mettre la France en cause) si Sarkozy en vient comme il l'a annoncé récemment à rapatrier jusqu'au dernier des 8000 soldats actuellement déployés dans 7 pays d'Afrique.
Eh oui l'Afrique ne peut s'accomoder de vivre indéfiniment sous perfusion et continuer à jouer en permanence les grands malades ou les victimes, tout en se refusant obstinément à se remettre en cause. Il est tempspour les africains de grandir et de passer des affres de l'adolescence et de la révolte désordonnée et contre productive à l'âge adulte et à l'action.
Ce coup de pied au Q de Sarko qui voudrait enfin les voir prendre leur envol, cela hérisse le plus grand nombre tant vous vous étiez habitués avec les gogôches à être cocoonés comme de "grands enfants". Mais tout a une fin. Vous l'avez assez dit vous-même : la France grande puissance coloniale et post-coloniale (rebaptisée françafrique) c'est fini ! Alors maintenant que vous êtes au pied du mur, il ne faut plus reculer et continuer à tantôt haïr, tantôt appeler au-secours votre ex colonisateur et récriminer à tout bout de champ ... comme si vous considériez toujours sous tutelle...
Des actes et non des mots ! |
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30/03/2008 18:39 )
À Nanterre / France
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si vous partez de l'afrique imédiatement vous verrez que les africains ont été victime de leurs sous sol exploitez illégalement par la france avec la complicité du franc manipulez facilement pourqoi la france s'occupez et s'entête de restez en afrique alors que tout le peuple africains lui demande de partir???
RFI QUI UNE RADIO D'etats et complice de manipulez les africains
pourqoi vous ne parlez par du francs cfa qui une monnaie qui sert à exploitez le sopus sol africains
il faut ,que vous et votre armée parte de l'afrique immédiatement sans oublier de partir avec votre francs cfa aussi nous sortirons des nations unis et créron le notre pour jugez la france et les autre pour complicitez de crimes et genocide
ausii que font nos objets d'arts dans vos musées???
Vous n'etes pas l'auteur ils ont été volez sour le génocide alors quand vous allez vous retirez de notre continent et maintenant par àpres
bande de viseurs et assassins
de toutes les façons nous alloons nous liberez sans fautes et si vous en têtez de restez sur la terre de nos ancêtre vous marcherai sur nos cadavre une par une bande de visieur et criminelle
retirez vous maintenant et occupez vous de vos rmiste et chomeurs de masse et aussi de vos personnes agée qui sont dans vos hospices commes des malfrad |
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la france doit partir de la terre de nos ancêtre in l'ont par achetez |
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30/03/2008 18:48 )
À Nanterre / France
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La France, les ivoiriens et les élections
Si tout le monde s’accorde pour reconnaître que seule des élections libres et crédibles peuvent permettre à la Côte d’Ivoire de sortir de la crise, tout le monde sait également que la classe politique ivoirienne est à la fois versatile et inconsciente, c’est ce qui fait craindre déjà un syndrome kenyan avec son lot d’affrontements, de destructions, de meurtres et d’émeutes post électoraux.
Dans cette perspective, la France qui est le protagoniste principal de la crise ivoirienne à travers sa présence militaire, son soutien visible et invisible à la rébellion doit jouer franc jeu pour aider la Côte d’Ivoire à sortir de cette crise qui a affecté toute la sous région ouest africaine. Pour cela il faut se poser la question de savoir :
Qu’attend-t-on de la France en Côte d’Ivoire ?
Les ivoiriens attendent de la France qu’elle renonce à vouloir choisir à leur place celui qui doit diriger la Côte d’Ivoire. L’idée d’un chef d’état ivoirien gardien des intérêts français en Côte d’Ivoire est une idée ridicule, stupide, insensée, fondamentalement inacceptable au regard des souffrances du peuple ivoirien et plus que dépassée à l’heure de la mondialisation.
En observant l’Etat Français et ses représentants, les africains ont le sentiment que la France est un pays maudit, frappé d’une sorte de maladie congénitale, qui fait que du Général De Gaulle au petit Sarkozy, la France Soutien toujours les dictatures contre les peuples africains. Nous avons l’impression que la classe politique Française éprouve une sorte de jouissance et une tendresse passionnelle pour les Généraux de pacotille.
De Félix Malloum hier à Ndjamena, au sinistre Mobutu de Kinshasa, de Sassou Nguesso à Brazzaville, à Moussa Traoré de Bamako, d’Habyarimana à Kigali, à Eyadema et fils à Lomé, de Jean-Bedel Bokassa et autres Bozizé à Bangui sans parler des Houphouët, EL Hadj Omar Albert Bernard Bongo Odimba le mollah de Libreville, au roi de Yaoundé Paul Biya et autres capitaine Blaise Compaoré, l’assassin de Thomas Sankara, qui règne sur Ouagadougou et le Burkina Faso. C’est tout cela qui disqualifie la France à parler des droits de l’homme et de démocratie devant les africains et des ivoiriens en particulier.
Le rôle jouer par la France dans les élections présidentielles togolaises, est encore dans toutes les mémoires. Si radio France internationale s’amuse dans le cas de la Côte d’Ivoire de désigner un vainqueur alors que le décompte n’est pas terminé et si le président français s’amuse à envoyer un message de félicitation à un candidat ami de la France quand le résultat du scrutin n’est pas encore proclamé par la commission électorale.
La France créera toute seule les conditions d’un immense désastre post électoral. La Côte d’Ivoire n’est pas la France, encore moins une partie de la France, et cela doit être bien compris à Paris une bonne fois pour toute afin d’éviter un autre désastre en Afrique après la tragédie Rwandaise, dont la France était le complice.
C’est en voulant protéger une dictature clientéliste, un régime pourri, celui du général d’opérette Juvénal Habyarimana et non d’aider un peuple, que La France à poussé le Rwanda dans l’immense désastre que fut le génocide dont - elle s’en lave les mains aujourd’hui comme Ponce Pilate hier devant la condamnation de Jésus Christ. C’est cela qui fait de la France un problème en Côte d’Ivoire et non une solution.
Au Rwanda la France à soutenu, par cécité politique, le camp hutu d’Habyarimana en prétendant aujourd’hui qu’elle ignorait sa puissance mortifère et la haine féroce qui le séparait du camps tutsi. La France avait soutenu les fameux accords d’Arusha en sous-estimant l’isolement international dans lequel elle poussait son dictateur ami. En Côte d’Ivoire Les accords de Linas Marcoussis d’inspiration française, ont fait plus de mal que de bien à ce pays malade qu’est la Côte d’Ivoire.
Voilà pourquoi les ivoiriens ne veulent même plus entendre parler de Marcoussis qu’ils considèrent comme les accords de la combine et de la discorde. voilà des choses simples qui doivent donner à réfléchir aux énarques de l’Elysée et du quai d’Orsay qui pensaient mieux connaître La Côte d’ivoire que les ivoiriens.
La situation de monopole des entreprises françaises en Côte d’ivoire mérite d’être révisée au gré des intérêts de la Côte d’ivoire à l’heure de la libre compétitivité économique et industrielle. Le temps ou les entreprises françaises faisaient de gros bénéfices en Afrique sans verser le moindre impôt à nos malheureux pays est fini et bien fini, car c’est du vol et une spoliation indigne de la France.
En ce qui concerne les accords de coopération entre la France et la plupart des pays africains dont la Côte d’Ivoire. Nous pensons qu’il est temps de les réviser de fond en comble. Car ces accords ont pour buts : la vassalisation pure et simple de nos malheureux pays africains.
Au demeurant, nous considérons d’une manière générale que la souveraineté d’un pays ne doit s’accommoder d’aucune allégeance quelle Qu’elle soit, et que la coexistence des Etats a besoin, pour être durable et profitable à tous, doit être établie sur le respect et la considération réciproque et non sur des rapports entre tuteur et mineur. Elle doit être exempte de toute contrainte et laisser intacte, chez chacun, la capacité de choisir et de refuser.
Les africains en général et les ivoiriens en particulier souhaitent l’avènement d’une vraie coopération franco-africaine qui doit prendre à bras le corps la lutte contre la pauvreté, pour que nous puissions avoir chez nous aussi des routes praticables en toutes saisons, des hôpitaux pour nous soigner, des écoles pour éduquer et former notre jeunesse, bref, faire en sorte que des choses simples comme se loger, mettre son fils à l’école, trouver un travail et se nourrir convenablement, ne soient plus un rêve pour notre génération
Finalement, nous invitons la France et sa classe politique, à apprendre à se regarder autrement, rien n’est en effet plus urgent que la révolution des regards qui sont tournés vers l’Afrique mais aussi vers les français et la France, pour sortir la coopération franco-africaine des réseaux de barbouzes, des combines mafieuses et affairistes qui ne tiennent compte que des petits intérêts sordides et mesquins de la seule France qui croit être le centre du monde.
Nous avons dit au début de notre intervention que la classe politique ivoirienne est versatile. Observons ici les hommes et la nature des casseroles qu’ils traînent tous derrière eux pour comprendre ce qui sera leur avenir dans le nouveau destin de la Côte d’Ivoire post conflit.
Henri Konan Bedié :
La politique, est un domaine de la vie dans lequel la médiocrité et l’incompétence d’un acteur politique s’étalent au grand jour avant de l’enfoncer dans les abîmes de l’histoire tragique dont il est aussi le sujet. La plus grande erreur politique de M. Bédié a été de croire par manque d’humilité qu’il allait être comme M. Houphouët-Boigny, le président à vie de la Côte d’Ivoire. C’était un mirage, et une inconscience lamentable, la Côte d’Ivoire avait changé entre temps et M. Bédié ne le savait pas.
Le successeur d’ Houphouët-Boigny était-il l’homme de la situation ? n’a-t-il pas porté des habits plus grands que lui ? C’est l’homme qui a crée l’ivoirité en politique, ce concept débile qui a fait tant de mal au corps social de la Côte d’ivoire en détruisant le vivre ensemble et tout ce qui va avec.
C’est malheureusement sa gestion qui a conduit les ivoiriens au coup d’état de décembre 1999. Est ce que lui et son parti le PDCI-RDA, ont vraiment tiré les leçons du putsch de noël 1999, qui plongea le pays dans l’instabilité chronique ?
Pourquoi est-il aller manger et fêter dans son village de Daoukro sans régler un problème anodin comme le versement des primes des soldats ivoiriens de la MINURCA? Pourquoi est-il allé se réfugier à la résidence de l’ambassadeur de France à Cocody ? Pourquoi à l’annonce de sa destitution par le général Robert Guei, son parti le PDCI-RDA et ses clubs de soutien n’ont-ils pas bougé ? pourquoi son appel à la résistance face au coup d’état, est-il resté sans suite ?
Nous pensons que l’ancien président doit chercher en urgence à trouver des réponses sincères à toutes ces questions et il comprendra que les ivoiriens lui reprochent de s’être planqué dans une chancellerie étrangère, pour leur demander de s’offrir en holocauste pour lui.
sa propension à aller fêter ses milliards et son accession au pouvoir comme une coupe ou une médaille olympique, n’est pas du goût des ivoiriens. Beaucoup de ses compatriotes ne lui pardonneront pas d’avoir inoculer le virus de l’ivoirité dans la vie politique de la Côte d’Ivoire.
Les nombreux scandales financiers, qui tournent autour de lui et de ses proches. Des membres de sa famille avaient le monopole de l’importation de riz en Côte d’Ivoire, sous sa présidence, alors que le pays pouvait développer aisément la production de cette denrée sur place. Bref il est affairiste de nature et loin des ivoiriens. Il ne connaît pas le prix d’un litre d’huile, d’un Kg d’igname, de viande ou d’un régime de banane. Il n’a jamais payé de loyer, car il vivait soit dans sa propre maison ou dans des logements de fonction.
Depuis l’âge de vingt six ans jusqu’à ce jour M. Henri Konan Bédié, est un homme qui d’Ambassadeur, à la Fonction de Ministre en passant par la présidence de l’assemblée nationale jusqu’au sommet de l’Etat ivoirien, n’a fait que vivre dans les ors et les lambris de l’Etat.
Il faut qu’il retrouve un peu la réalité des quartiers pauvres et des campagnes ivoiriennes. Il doit apprendre aujourd’hui à payer de sa poche l’eau, l’électricité, le gardien, le cuisinier, le maître d’hôtel, le jardinier, les études des enfants, le loyer, la popote, l’essence pour la voiture etc. pour devenir simplement un ivoirien comme les autres, c’est à ce prix qu’il pourra gagner les cœurs de ses compatriotes.
Les ivoiriens n’oublieront pas son penchant pour les gros cigares, l’alcool. Les vins du bordelais et le champagne rosé en particulier. Sa manie de jouer au pourrissement en faisant traîner les problèmes avant de les résoudre, son manque de vision pour l’avenir commun et son incapacité à gérer la Côte d’Ivoire au bénéfice de tous les ivoiriens, sont à la base de l’immense clameur de joie, de délivrance et des fêtes populaires à travers le pays qui ont salué le Coup d’Etat du général Guei à la Veille de Noël 1999.
C’est ce qui explique aussi le ralliement de nombreux cadres membres du PDCI-RDA au putsch de noël 1999. son penchant affairiste et le fait que lui et ses proches figuraient dans plusieurs conseils d’administration d’entreprises, a provoquer un profond dégoût chez les ivoiriens, qui veulent avoir à la tête de leur pays un homme au dessus de tous soupçons .
C’est pourquoi , Mr Bédié et ses amis français doivent tirer en toute humilité les leçons de l’Histoire récente de la Côte d’Ivoire dont-ils furent tous des acteurs. Car Dans l’isoloir électoral, les ivoiriens se souviendront très bien de ce passé récent.
Feu le Général Robert Gueï :
la politique est un domaine de la vie ou le manque de vision se paie cash, Surnommé le père noël en treillis, le général Guei aurait pu sortir de la vie politique ivoirienne par le haut avec en plus la reconnaissance de tous les ivoiriens. Sa plus grande erreur fut la trahison de la parole donnée à tout un peuple.
Il avait promis aux ivoiriens de balayer la maison ivoire et de remettre le pouvoir à un président démocratiquement élut après un scrutin électoral propre, et accepté par tous. Mais la folie de la vis dans les ors et les lambris de la République s’était emparer de lui et le petit général d’opérette se sentait pousser des ailles bonapartistes dans sa conquête napoléonienne du pouvoir.
Le débat national sur la nouvelle constitution, le financement des élections, la mise en place d’une commission nationale indépendante pour l’organisation du scrutin. Les opérations mains propres, Le couvre feu, la sécurité dans la ville d’Abidjan et l’espérance d’un ordre juste en Côte d’Ivoire, étaient à porté de main. Mais les ambitions personnelles du Général ont coûté très chères à ce pays malade qu’est la Côte d’Ivoire.
En stoppant le dépouillement électoral, en mettant aux arrêts les membres de la commission nationale électorale dans la brutalité ainsi que toute la bastonnade qui va avec et en s’autoproclamant président de la République d’un scrutin dont il était le perdant. Le général Gueï et son conseil national de salut public (CNSP), voulaient renvoyer les ivoiriens dans le fond des temps anciens.
Les émeutes et l’insurrection qui s’en suivirent, ont montré la soif de démocratie des ivoiriens et le refus de vivre sous une junte dans une transition militaire chaotique et sans fin comme ce fut le cas dans la Grèce des colonels de 1967 à 1974 ou dans le Portugal de Oliveira Salazar et de Marcello Caetano de 1932 à 1974.
Son nom est aujourd’hui lié au mensonge, au tripatouillage électoral et à la dissimulation dans la vie politique ivoirienne, il est perçu aujourd’hui encore comme un tricheur, un usurpateur, un magouilleur et surtout comme un homme qui n’avait aucun projet de société pour son pays.
Il a provoquer au grand jour un affrontement politique et moral, mais aussi une déchirure dans le corps de son pays malade par le coup d’Etat dont il assumait fièrement la paternité hier encore. Sa mort le 19 septembre 2002 à la veille du coup d’Etat n’a pas susciter la moindre indignation dans son pays.
Tous ceux qui veulent s’engager en politique dans nos pays fragiles d’Afrique, doivent méditer sur la fin tragique du général Gueï et faire le choix de la défaites dans l’élégance, de victoires partielles et de vérités parfois contraires qui consolident le vivre ensemble dans la raison et la solidarité fraternelle. François Mitterrand avait échoué deux fois avant d’arriver au pouvoir par les urnes. C’est en acceptant les règles du jeu démocratique qu’on s’inscrit durablement dans l’agenda politique de son pays en prenant rendez-vous avec le corps électoral pour le grand soir.
C’est cela qui conduira les candidats à obtenir la confiance de nos peuples africains dans leur quête d’une vie sociale et démocratique qui repose sur la sincérité de la parole donnée dans la vie publique, dans un projet global qui doit être pour l’essentiel, la construction du futur commun.
Le mensonge et la dissimulation, ne provoquent que le mépris des cœurs qu’on veut avoir avec soit. C’est la leçon que nous retenons des restes minables du Général Gueï, dont la télévision ivoirienne nous présenta le cadavre dans l’après midi du 19 septembre 2002.
Pr Laurent Koudou Gbagbo.
La politique, est un domaine de la vie qui ne pardonne pas la négligence, les rêves d’unité à tout prix et la naïveté de croire en la bonne foi des autres. Vouloir temporiser en politique, c’est souvent permettre aux forces centrifuges de s’organiser pour vous surprendre et vous faire payer votre attentisme.
Comme historien et politicien, c’est un homme d’une grande naïveté. Il a pensé que ses adversaires allaient attendre la fin de son mandat pour exprimer leur prétentions à la direction de la Côte d’Ivoire. Il a pensé aussi qu’il pouvait se débarrasser de la France sans coup férir.
Ce fut une erreur lamentable, impardonnable et une incohérence que les ivoiriens ont payé au prix fort. La constitution ivoirienne fait du président de la République le chef des armées. Or l’armée ivoirienne manquait de tout jusqu’aux munitions quand le pays a été attaqué nuitamment par les rebelles.
Cela prouve que Laurent Gbagbo et son Front Populaire Ivoirien (FPI), n’étaient visiblement pas prêt à gouverner la Côte d’Ivoire. Gouverner, c’est prévoir. Dormir sur ses deux oreilles en croyant que tout le monde sera dans les rangs en ordre de marche, c’est se leurrer. À ce niveau de responsabilité, on ne peut pas dire qu’on ne savait pas ou qu’on était pas au courant.
Le président Blaise Compaoré, du Burkina Faso, nous a dit qu’il a informé le président Gbagbo, de la présence sur le sol de son pays de militaires déserteurs de l’armée ivoirienne. Pourquoi rien à été fait pour les réintégrer, au point qu’il sont aujourd’hui les rebelles qui ont ensanglantés le pays ?
Laurent Gbagbo et son FPI doivent comprendre que gouverner, c’est d’abord et avant tout défendre l’intégrité de la nation, défendre son indépendance nationale. Nous constatons qu’il ne s’est pas préoccupé de cet aspect important de sa mission.
Être président, c’est animer la vie politique, économique et sociale de la nation et fédérer les énergies pour soutenir le progrès et la dignité des ivoiriens. L’image minable et pitoyable des ivoiriens incapables de s’entendre chez eux et obligés d’aller chez les autres pour régler leurs problèmes quotidien, c’est triste visiblement cette l’image de l’affaiblissement d’un pays et d’un peuple incapable et honteux, quémandant goulûment l’arbitrage des autres pour ses querelles internes de clocher et de survie.
Dans cette crise ivoirienne, Laurent Gbagbo a été considéré comme une victime, tous les coups portés par la France et ses pantins locaux contre lui ont été ressentis comme des coups portés contre la nation ivoirienne, de Marcoussis aux affrontements devant l’esplanade de l’hôtel ivoire. Cela lui donne plus de responsabilités que les autres au plan morale, mais cela ne lui donne pas plus de légitimité que les autres prétendants à la magistrature suprême de ce pays malade qu’est la Côte d’ivoire.
S’il veut gouverner la Côte d’Ivoire, il doit apprendre à voir loin, en commençant par voir ce qui est devant lui, c’est à dire apprendre à régler les problèmes en amont en s’appuyant sur les ivoiriens pour sortir le pays du tribalisme, du régionalisme, des clivages ethno politiques, ethno sociologiques et ethno religieux. Gouverner, c’est prendre soin du bon état et de la bonne marche du fonctionnement de l’Etat.
Ce n’est pas les changements de chemises en basin, de chemises en pagne, de chemises en jeans mélangée Kita, ou de chemises Kita mélangé au flanelle ou à la gabardine, le président de la République n’est pas un présentateur de mode ni un prédicateur encore moins un pasteur évangélique.
Laurent Gbagbo, et son FPI doivent sortir de la surface et du superficiel pour privilégier le fond, du contenant pour sauver le contenu, de la forme pour se concentrer sur le fond et des improvisations habituelles pour affronter les vrais problèmes des ivoiriens. C’est à ce prix qu’ils auront par les urnes la confiance de la nation ivoirienne.
Dr Allassane Dramane Ouattara :
Dans la vie politique, l’acharnement contre un homme peut enfoncer et souiller considérablement l’image d’un pays. Dans les moments forts de l’affaire Ouattara, nous fumes de ceux qui ont exposé publiquement que le
Dr Allassane Dramane Ouattara, est un ivoirien, avec tous les droits et devoirs liés à cette nationalité.
De même que la Chine ne nommera jamais un indien comme son premier ministre, l’Ethiopie non plus ne nommera jamais un Algérien comme premier ministre de son gouvernement. La Turquie non plus de nommera jamais un Grecque comme premier ministre à Ankara.
Personne ne peut imaginer un ghanéen premier ministre du Niger. La Côte d’Ivoire ne pouvait donc pas nommer un Burkinabé comme son premier Ministre. contester aujourd’hui la nationalité ivoirienne au Dr Allassane Dramane Ouattara, est non seulement ridicule, mais injustifiable devant le droit et le bon sens.
Sur la base de ce principe simple de cohérence qui existe sur la terre. Nous disons ici avec sérénité que le Dr Ouattara, a été premier ministre de la République de Côte d’Ivoire, il est ivoirien et notre position a été confirmé par une des résolutions du Forum ivoirien de réconciliation nationale.
Cela étant dit le Dr Ouattara doit apprendre qu’en politique la patience est la meilleurs des attitudes. La politique est un domaine de la vie ou se précipiter est la meilleure façon de se fragiliser et d’hypothéquer son propre avenir. De tous les politiciens ivoiriens, ADO est celui qui a eu trois grandes chances de sauver la Côte d’Ivoire. Il a dilapidé ses chances car il n’a pas su voir loin.
La première fut les manœuvres dilatoires qu’il a orchestré au sommet de l’Etat à la mort du Président Houphouët-Boigny, le 7 décembre 1993 il savait très bien qu’en cas de vacances du pouvoir par décès du président de la République, c’est le président de l’assemblée nationale qui assure l’intérim de la présidence de la République.
Ce type de disposition existe au USA, ou dès la mort constaté du président Kennedy le 22 novembre 1963 à dallas le Vice-président Lyndon Bob Johnson, prêtait serment immédiatement comme le président des USA. En France il n’y a pas eu de manœuvres dilatoires à la mort du président Pompidou. Car les dispositions de la constitution font du président du Sénat M. Alain Poher, l’homme qui doit assumer la fonction présidentielle en cas de décès du chef de l’Etat.
Pourquoi ces choses simples qui existent partout deviennent compliqués chez nous ? pourquoi nos peuples africains doivent-ils faire les frais des ambitions personnelles des uns et des autres ? Si ADO avait accepté les dispositions constitutionnelles, il serait un recours indispensable pour les ivoiriens devant la médiocrité de l’insignifiant Henri Konan Bédié. Ce fut la première chance ratée.
La seconde chance dilapidée est sans aucun doute son refus de participer aux dernières élections législatives ivoiriennes. Le résultat fut désastreux car c’est ce parlement qui siège encore aujourd’hui, c’est ce parlement qui a court-circuité les accords de Linas Marcoussis.
ADO doit apprendre qu’en politique, laisser la chaise vide est la pire des politiques. C’est une attitude de vide politique toujours contre productive. Si son parti le RDR avait participé aux législatives, il aurait pu envoyer suffisamment de députés au parlement pour modifier la loi électorale sans recourir à une guerre stupide et insensée qui a plongé le pays qu’il veut gouverner dans un bain de sang inutile.
La troisième chance, est son refus de se désolidarisé de la rébellion. Lorsque les rebelles ont dit publiquement qu’ils avaient pris les armes pour que ADO soit le président de la Côte d’Ivoire, il aurait du démentir fermement tous liens avec eux. Mais ses rencontres avec les rebelles et les exigences de la rébellion qui coïncident curieusement avec les revendications de son parti.
Sans oublier l’appel fait par ADO depuis la tribune du dernier congrès du RDR, pour que les membres de la rébellion rejoignent son parti. Tout cela fait dire aux ivoirien qu’ADO est à la base de la rébellion et de la guerre sanglante que le pays a connu. Nous constatons, chez lui une précipitation dans les actes, un manque d’analyse dans les stratégies à long terme et surtout une méconnaissance des ivoiriens.
Nous lui rappelons ici que lorsque le Colonel Antonio Tejero, avait pris les armes en attaquant le parlement espagnole le 23 février 1981, les militaires rebelles se proposaient de sauver la monarchie espagnole, c’est donc en tenue de capitaine général de l’armé espagnole que le Roi Juan Carlos de Bourbon y Bourbon est apparu à la télévision, pour rejeter ces minables puschistes avec fermeté, et inviter l’armée espagnole et les nostalgiques du franquisme à respecter l’Etat de droit, la transition démocratique, le royaume d’Espagne et sa constitution.
C’est ce jour là que tous ceux qui en Espagne n’étaient pas monarchistes ont basculé dans le camps de la monarchie en reconnaissance pour ce Roi démocrate qu’est Juan Carlos 1er. C’est ce jour là que les espagnols ont découvert la vrais dimension de ce monarque homme d’Etat de son temps et sincèrement amoureux de son pays. Allassane Ouattara à raté une belle occasion similaire d’avoir la reconnaissance des ivoiriens, pour le reste de sa vie.
Sa propension à crier sur tous les toits qu’il est majoritaire, que les autres sont incompétents, qu’il va normaliser les relations avec la France, qu’il n’y a que lui pour bien gérer la Côte d’Ivoire, le fait de lier son destin à son parti, le fait aussi qu’il ne se voit dans aucune autre fonction que celle de président de la Côte d’Ivoire, fait de lui celui qui souffrira le plus en cas d’échec électoral.
Ses amitiés dans les milieux d’affaires français font de lui un des pions de la France dans le marigot politique ivoirien. Les ivoiriens ne lui pardonneront jamais la privatisation des entreprises nationales de l’eau et de l’électricité au groupe français Bouygues sans appel d’offre. Quand ses compatriotes disent qu’un vrais ivoirien n’aurait pas fait une chose pareille, c’est de cela qu’il s’agit.
<< Le jours viendra ou je frapperais ce gouvernement moribond et il tombera comme un fruit mure.>> Cette phrase prononcé par ADO, est constamment répété par les ivoiriens qui voit en lui le promoteur du coup d’Etat de 24 décembre 1999, qui déséquilibra le pays au nom de son ambition personnelle. Il avait aussi promis dans une déclaration de rendre la Côte d’Ivoire ingouvernable et nous y sommes.
Les ivoiriens n’aiment pas qu’on profère des menaces contre eux. Ils méprisent celui qui porte la menace sur la place publique. Si le Dr Ouattara veut diriger un jour la Côte d’Ivoire, il doit sortir des menaces, des assignations ethnico politiques et ethnico religieuses pour apprendre qu’en politique on ne force pas le passage, on crée les conditions d’une adhésion populaire porteuse d’un projet qui permet de contourner les difficultés.
Après tout le général De Gaulle n’est-il pas revenu au pouvoir en 1958, grâce à sa patience, aux l’incohérences de la IVe République et à la versatilité de la classe politique de son temps ? C’est en gagnant les cœurs et les esprits de ses compatriotes que le Dr Ouattara pourra aider à la reconstruction d’une Côte d’Ivoire juste, fraternelle, digne et prospère au profit de tous les ivoiriens. Toutes autres voies de sa part ne seront que souffrances et supplices pour tous les ivoiriens.
Ing. Seydou Elimane Diarra :
En politique, il faut jouer son propre jeu et nom celui des autres, car de jeux en jeux, vous courez le risque de vous retrouver sur la touche pour laisser jouer ceux qui détiennent les vrais cartes du jeu. Les ivoiriens seront toujours reconnaissant à l’ingénieur agronome Seydou Diarra, pour sa modération, pour la fonction de Premier Ministre sous la transition militaire chaotique, pour ses efforts de diplomate pendant le forum de réconciliation nationale.
Il n’y a personne en Côte d’Ivoire qui jettera la pierre à ce musulman pieux qu’ Houphouët-Boigny avait jeter en prison pour un complot imaginaire.
Premier ministre issue des accords humiliants de Marcoussis, il a sauver la Côte d’Ivoire en acceptant ce nid d’abeilles qu’était la primature à cette époque. Entre le marteau et l’enclume, il a avalé beaucoup de couleuvres. Sa faiblesse était de croire qu’en fin diplomate il pouvait ménager la chèvre et le choux.
Il voulait exercer les fonctions de l’exécutif ivoiriens sans être un élut de la nation. Il croyait aussi avec une sincérité déconcertante que les accords de Marcoussis pouvait apporter la paix à son pays. Ce fut une grave erreur d’appréciation. N’ayant pas les moyens de forcer les rebelles à désarmer, il a jeter l’éponge pour permettre aux autres de trouver d’autres voies de sortie de crise.
Actuellement en retrait de la vie publique, les ivoiriens le considèrent comme un homme qui a le sens de l’Etat et qui peu encore rendre service à leur pays en raison de sa connaissance des hommes, des régions et surtout de son sens de la mesure et de la conciliation.
Seydou Diarra, nous a apprit qu’en politique, ce n’est pas celui qui parle tout le temps qu’on écoute. Nous lui rendons hommage ici pour qu’il sache que sa modération, sa réserve et sa sérénité dans cette période difficile de la vie publique de son pays ont été apprécié par beaucoup de ses compatriotes.
Gouverneur. Charles Konan Banny:
En politique il faut composer avec l’opinion de son pays, le gouverneur Banny a manqué de modestie et d’humilité, il croyait que la caution de la France suffisait pour diriger la Côte d’Ivoire. Il était suspendu dans le vide sans le savoir. La Côte d’Ivoire de maintenant n’a rien à avoir avec les temps de papa Houphouët.
Durant son passage à la primature, il n’a pas pu poser des actes concrets pour créer une réelle confiance entre le président Gbagbo et la rébellion en vue d’amener les différents protagonistes vers un programme clair de désarmement permettant d’aller vers des élections, pouvant permettre au pays de retrouver une vie normal.
Son indifférence devant la tentative du groupe de travail international de dissoudre l’assemblée nationale de son pays reste pour les ivoiriens une grave erreur d’appréciation et fait de lui un homme acquit aux intérêts de la France contre son propre pays. Il est le genre de politicien que les ivoiriens ne veulent plus.
Ses liens ethniques et familiaux avec Houphouët-Boigny avaient fait de lui le Directeur national de la BCEAO et ensuite le gouverneur de cette banque centrale. Il doit retourner à la loi du mérite et de l’effort individuel pour retrouver la confiance des ivoiriens. Le parachutage clanique en politique est un couteau à double tranchants le gouverneur Banny l’a appris à ses dépends.
S’il veut revenir dans l’estime de ses compatriotes, il doit être d’abord et avant tout un défenseur de la souveraineté et de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Être à plat ventre devant des intérêts extérieurs ne donnera aucun avenir à un homme politique digne de ce nom, dans la Côte d’Ivoire Post crise.
En adoptant des positions laxistes sur des questions relevant de l’intégrité du territoire nationale et de l’indépendance de la Côte d’ivoire, il a donné l’impression qu’il dépendait de Paris et non de ses compatriotes. Il s’est isolé dans une logique d’opposition au président Gbagbo, qui lui à jouer la constitution contre le premier ministre pour mieux le contourner. Et au finale, c’est sans lui que les accords de Ouagadougou ont été conclus. Il s’est retrouver la queue entre les jambes au milieu de la route sans destination.
Cette sortie minable doit être un cas d’école pour tous ceux qui veulent aller en politique non pour porter un projet pour leur pays, mais pour défendre des intérêts sordides et mesquins de la France, de ses coups tordus et de l’humiliation continue de nos pays africains.
Soro Kigbafori Guillaume :
La vie Politique nous enseigne que l’opportunisme peut être payant à une condition, qu’on en fasse pas un gagne pain et une règle applicable à volonté. Voilà un homme qui n’a pas terminé ses propres études, rentré en rébellion contre son pays et ses institutions.
Il a occupé plusieurs fonctions ministériels avant de devenir premier ministre de son pays. Son ascension fulgurante est un cas d’école aussi bien pour ses parrains qui ont du mal à le contrôler que pour ceux qui ont initié la rébellion avec lui.
Pour les ivoiriens, Soro Guillaume est un homme sans scrupule, accepter l’argent de l’étranger et prendre les armes contre son propre pays est une forfaiture. Nous lui rappelons, l’aventure malheureuse du Colonel Odumegwu Emeka Odjuku, le leader de la sécession biafraise au Nigeria entre mai 1967 et janvier 1970. de la fin malheureuse de Moïse Kapenda Tshombé, le chef du mouvement sécessionnistes Katangais, mort le 29 juin 1969 en prison à Alger.
C’est parce que Soro Guillaume a déjà échappé à un attenta à la roquette et à la kalachnikov, le 29 juin 2007 à Bouaké que, Nous lui rappelons s’il a encore de la mémoire, la fin tragique du Dr. Jonas Malheiro Savimbi, le président de l’UNITA angolaise, le plus vieux chef de rebelle africain, tué Le 22 février 2002 dans la province de Moxico dans le centre est de l’Angola.
Et si tous ces exemples ne lui suffisent pas, car il n’a pas terminé ses études universitaires, nous ajoutons imperturbablement, la mort le 15 décembre 1995 dans un accident d’avion de Mano Dayak, le chef de la rébellion touareg dans les massifs de l’Aïr au Niger. Ou simplement la fin tragique du Colonel John Garang, l’ancien chef de la rébellion du sud Soudan, qui était hier encore le vice-président de la République soudanaise dans un accident d’hélicoptère le 31 juillet 2005.
Il n’y a jamais eu de rebelles et de rébellions dans l’histoire africaine qui finissent bien, en apothéose avec l’adhésion et le consentement du peuple. Demandez à Fodé Sanko en Sierra Leone, demandez à Charles Ghankay Taylor, au Liberia. Demandez à l’abbé Augustin Diamacoune Senghor, le chef emblématique du mouvement séparatiste Casamançais au Sénégal. Décédé à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce le 13 janvier 2007 à Paris en France.
Demandez enfin à Pierre Mulélé, dans le Zaïre de Mobutu et il vous dira mieux que nous comment, son nez, ses yeux, ses membres et ses parties génitales furent arraché alors qu’il était encore vivant le 03 octobre 1968 au camp militaire Kokolo de Kinshasa, une torture inimaginable, que la France, la Belgique et les USA n’ont jamais condamné.
On peut évoquer ici, en parallèle le destin tragique de Mulélé et celui de l’incorruptible Robespierre, le plus pure de tous les acteurs de la révolution française. Son échec est patent, puisque sa vie se termine sur l’échafaud et que là aussi son pouvoir tombe aux mains de ses adversaires les plus corrompus. Mais son message politique continue de féconder le courant de radicalisme révolutionnaire.
L’histoire humaine nous enseigne que même quand une rébellion parvient au pouvoir elle est toujours sur le qui-vive, car elle sait à l’avance qu’il y aura toujours des forces centrifuges qui se préparent dans le pays pour la déloger du palais présidentiel. Goukouni Oueddei, Hisseine Habré et Idris Deby Ithno au Tchad ne nous démentiront pas sur ce point.
L’ensemble de toutes ces preuves, nous permettent de dire ici avec aisance que ceux qui ont choisi la violence comme solution en Côte d’Ivoire, ont fait la plus grande erreur de leur petite vie minable qui portera pendant longtemps la conscience d’une forfaiture dans laquelle des hommes, des femmes et des enfants innocents ont perdus la vie, et tout cela pour finir comme premier ministre d’un Laurent Gbagbo dont hier encore on réclamait le départ.
C’est à cause de cette rébellion, qu’au lieu de cinq ans Laurent Gbagbo, se trouve au palais présidentiel d’Abidjan depuis le 26 octobre 2002 jusqu’à nos jours. La Côte d’Ivoire est un pays qui aime rappeler sur la place publique, le passé des hommes qui veulent guider le destin des ivoiriens.
Soro Guillaume sait qu’il n’a plus d’avenir en Côte d’Ivoire. Il est pressé pour que les élections aboutissent à la désignation d’un résultat juste et transparent. Afin de vivre pour son compte dans un pays voisin et jouir des sommes amassées par le casse des banques et autres établissements financiers de la zone assiégée, avec la complicité tacite des soldats français et de la force française d’occupation, Licorne, mais d’ici là tout peut basculer.
Conclusion
Les ivoiriens continuent de dire que la France a soutenue un coup d’Etat foireux contre leur pays, ils estiment qu’après avoir allumé le feux la France a voulu jouer au pompier en imposant aux ivoiriens les humiliants accords de Linas Marcoussis. Ils disent avec ressentiment que la France veut choisir à leur place celui qui doit diriger la Côte d’Ivoire.
Nous disons ici que ceux qui pensent faire cela en Côte d’Ivoire, se trompent d’époque, cela n’est pas faisable après les luttes patriotiques des ivoiriens ce sera une erreur désastreuse, si la France s’amuse à vouloir imposer aux ivoiriens un homme de son choix. les exemples existent en Afrique de chefs d’Etats à plat ventre devant la France.
La vie nous a montré les limites d’un tel choix, au Gabon, au Cameroun, au Togo, au Congo, au Tchad ou en République Centrafricaine. Nos pays souhaitent un partenariat loyal et une amitié sincère avec la France, mais nos pays africains ne veulent plus être une chasse gardée de la France ou des partenaires exclusifs et inconditionnels de la France, encore moins des agents français, des laquais comme le furent Mobutu et le Shah d’Iran pour la France et les USA, avec l’errance, la fin malheureuse et minable que nous avons retenu d’eux.
Observez bien les anglais, ils coopèrent avec tous nos pays africains, sans vouloir décider pour nous. Ils ne cherchent pas à mettre un homme de leur choix à la tête de la Zambie, du Ghana, du Malawi ou du Nigeria. Un tel comportement serait perçu comme du racket par l’opinion anglaise. C’est vers cette voie que la France doit revenir pour reconstruire la confiance avec l’Afrique.
Les combats que les ivoiriens ont mené nous enseignent : qu’il n’y a pas d’exemple dans l’histoire de pays dominés qui ont réussi leur développement, ou dont le plein épanouissement national à été l’œuvre d’un autre pays. C’est grâce au pouvoir d’autodétermination conféré par l’indépendance qu’un peuple retrouve la libre disposition de lui même et peut alors s’organiser de manière à bâtir une économie, une culture, une nation à son service.
Voilà pourquoi ils revendiquent la deuxième indépendance de leur pays la Côte d’ivoire, afin de briser le carcan étouffant des séquelles du néo-colonialisme français ringard, affairiste avec son cortège de barbouzeries qui ont profondément vicié les relations franco africaines.
Les différents reports successifs du scrutin électoral ivoirien, doivent donner du temps aux ivoiriens de régler les nombreux problèmes qui se posent en amont du scrutin : la reconstitution des registres d’Etat civils détruits ou perdus dans la zone assiégées, l’identification des votants dans un pays qui porte encore les stigmates de la violence, la confection des listes électorales crédibles, la distribution des cartes d’électeurs, la campagne électorale et l’organisation matérielle du scrutin ainsi que la convocation du corps électoral.
Tous ceux qui peuvent accompagner le processus électoral et permettre l’avènement d’un pouvoir non contesté seront les bienvenus. Dans cet optique, nous connaissons déjà la position de la France, elle est exactement comme les USA devant la crise Nicaraguayenne.
Les USA qui avaient soutenus la rébellion des contras et voulaient des élections démocratiques en souhaitant la victoire des anti-sandinistes. Nous connaissons la suite, la CIA finança massivement l’élection de Violeta chamorro, cela n’empêcha pas Daniel José Ortega et les sandinistes de revenir au pouvoir par les urnes le 10 janvier 2007 à Managua.
La France doit comprendre que le patriotisme, c’est aussi mourir pour des idées ainsi que ses propres idées et surtout pour son attachement à la nation. Le nationalisme prend facilement le masque honorable du patriotisme. L’attachement à la patrie, aux valeurs et aux meurs de la communauté nationale, la fierté d’une histoire et d’une culture, sont sans doute parmi les sentiments les plus naturels et les plus nobles de l’individu.
Il est normal que la France respecte cela chez les ivoiriens et les peuples africains. La France doit renoncer à s’approprier la nation ivoirienne, car elle est moralement disqualifiée pour ne pas avoir voulu se démarquer à temps de ses dictatures clientélistes et des génocidaires rwandais.
Les patriotes ivoiriens veulent s’approprier la nation, nous leur disons ici qu’il est dangereux pour la paix et la prospérité du pays de dresser le peuple contre les étrangers. mais les intérêts étrangers ne doivent pas prendre non plus le pas sur les intérêts des ivoiriens et de la Côte d’Ivoire.
C’est en méprisant et en ignorant ces choses simples que les experts de l’Élisée et du quai d’Orsay ont enfoncer et fait sans le savoir de la France un protagoniste de la crise ivoirienne, qui est aujourd’hui une crise franco-ivoirienne. Merci de votre attention.
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Il n'y a pas qu'en Chine hélas... |
Dom (
30/03/2008 19:11 )
À / Russian Federation
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...que l'on commet d'ignobles crimes, la France étant championne du monde en crimes contre l'humanité. Comment un pays qui vit sur le pillage et la barbarie envers d'autres peuples peut aller donner des leçons au reste du monde? L'arrogance et l'hypocrisie française fatigue tout le monde à commencer par ses voisins. Les Allemands et les Anglais ne sont pas dans cette hypocrisie permanente et maladive, et pourraient eux donner des leçons à leurs voisins Français dont les capacités mentales et intellectuelles sur l'humanité ont bien du mal à évoluer. Pourquoi d'ailleurs prendre cette posture hypocrite de boycottage de la Chine alors qu'en France tout le monde se fout des droits de l'homme? Si cela intéressait autant les Français il y a belle lurette que ces gens-là auraient pris à bras le corps le problème honteux des sans-domicile-fixes qui sont plus de 200 000 sur tout le territoire. Comment peut-on marcher dans la rue sans se soucier un seul instant de l'être humain qui y vit et dans le même temps s'indigner du non respect des droits l'homme à l'autre bout du monde alors que les Français eux-même se montrent inhumains dans leur comportement quotidien? Les SDF ne sont qu'un exemple parmi tant d'autres, quand on voit comment sont traités des êtres humains qui n'ont pas le bon teint... Je ne comprend pas cette mentalité là! Faire semblant de se soucier d'un peuple dont on fait tu te fous complètement juste histoire de donner une bonne image de soit au reste du monde. Mais heureusement le reste du monde n'est pas dupe et tout le monde connait parfaitement le comportement raciste, barbare, et inhumain de la France à l'étranger et particulièrement en Afrique! |
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N IMPORTE QUOI MARY.P |
ndombs (
30/03/2008 19:18 )
À Soisy-sous-montmorency / France
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Peux tu bien lire stp MARY P, et ne pas reprondre à côté de la plaque ou faire des réponses vaseuses avec des références obsolètes et mensongères....Lis bien STP et réponds sur ce que tu lis, arrête de réciter tes fantasmes: je te reposte:
Ecoute Mary P. , il y en a marre de t’entendre raconter des conneries à longueur d’articles. Tu n’a décidémment rien compris : Quand tu parles de la chine « qui viendra nous massacrer et mater toute rébellion ainsi qu'ils le font au Tibet, il ne faudra pas venir pleurer pour qu'on vous envoie nos petits soldats en vue de rétablir un fragile équilibre et réparer les pots cassés » ! Mais justement, c’est ce qu’à toujours fait la France et ce qu’elle fait encore aujourd’hui : Lorsque les peuples veulent prendre en main leur destin, la France & Co envoie l’armée et mate. CF : Tchad récemment, Congo Belge depuis la nuit des temps, Congo Brazza, Cameroun, etc..la liste est trop longue mais c’est probablement une histoire qu’on ne vous apprend pas dans votre grand pays démocratique.
Les problèmes on les prend ici à bras le corps, le problème c’est que les tyrans (dans l’espace francophone que je connais et où je me situe) comme tu le dis, ont été mis en place par la France, pour défendre les intérêts de la France. Les nationalistes, ceux qui aimaient leur pays , leur patrie ont TOUS été assassinés. Pour imager la chose, c’est comme si au lieu d’avoir De Gaulle, vous aviez eu Pétain, je crois que la France parlerait aujourd’hui allemand..(- )
D’ailleurs, le remplacement de BOCKEL, de la coopération aux anciens combattants auraient dû t’interpeller : Comment des pauvres tyrans de républiques bananières qui comptent si peu d’après toi, peuvent ils avoir la peau d’un membre du gouvernement d’un pays souverain et démocratique comme le tien ?
Enquête ma chère informe toi sur la situation au lieu de passer ton temps à regarder votre télé minable, partiale et mensongère…et puis, on s’en tape que la Chine ne soit pas démocratique ! Ca c’est votre hypocrisie maladive : Pourquoi ne donnez vous pas l’indépendance aux corses et aux basques ? Au moins vous pourriez leur accorder le référendum qu’ils demandent depuis belle lurette : Ah elle est belle la démocratie ! Vous êtres encore un peu naïve très chère Mary.P |
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Calendrier des crimes de la France outre-mer ( Jacques MOREL) |
yuotam (
30/03/2008 22:37 )
À Blaesheim / France
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Un véritable travail de ce chercheur au CNRS sur les crimes de la France en Afrique et cela continu, aujourd'hui encore, je vous invite a allez voir sur ce lien, que cela ne vous empêche pas de dormir.
http://pagesperso-orange.fr/jacques.morel67/ccfo/crimcol/prolog.html
Quelques fait :
5 mai 1947: Massacre de Moramanga par l'armée française, 165 morts (Madagascar)
Le 30 mars 1947 éclate à Madagascar une insurrection désapprouvée par les leaders du MDRM. Le chef de district d'Ambatondrazaka, Le Chevanton, fait procéder à des arrestations massives de militants MDRM.
Le 5 mai, 166 otages sont transférés à la gare et enfermés dans trois wagons plombés, affectés d'ordinaire au transport des bestiaux. Le convoi s'ébranle et arrive au début de l'après-midi en gare de Moramanga. Vers minuit, sous prétexte que des insurgés s'apprêtent à délivrer les otages, les militaires de garde reçoivent l'ordre de faire feu sur le train.
Il reste 71 survivants de cette tuerie, qui sont mis en prison, soumis à la question et laissés sans nourriture. Le jeudi 8 mai, ils sont conduits au peloton d'exécution devant des fosses creusées au préalable. Ils sont tous abattus.
L'ordre d'exécution est signé du général Casseville. L'un des otages Rakotoniaima, laissé pour mort, s'échappera et racontera le massacre.
15 octobre 1987: Assassinat du président Thomas Sankara (Burkina Faso)
1er décembre 1945: Massacre de Thiaroye (Sénégal)
13 janvier 1963: Assassinat de Sylvanus Olympio, premier président élu (Togo)
17 janvier 1961: Assassinat de Patrice Lumumba à Élizabethville (Congo ex-belge)
19 février 1964: Répression du putsch militaire par les troupes françaises (Gabon)
Un début de démocratie apparaît au lendemain de l'indépendance du Gabon, proclamée le 17 août 1960. Léon M'ba, l'homme de la France, se maintient au pouvoir en arrangeant les élections.
Le 18 février 1964, l'armée l'écarte du pouvoir sans coup férir et confie le pouvoir au principal opposant civil, Jean-Hilaire Aubanne qui s'empresse de rassurer l'ambassadeur de France.
Mais Foccart convainc de Gaulle de réprimer ce crime de lèse-majesté. Deux régiments de parachutistes débarquent le 19 février à Libreville, l'un, le 7ème RPIMA, basé à Dakar, l'autre basé à Bouar en Centrafrique.
Commandés par Maurice Robert, chef du SDECE-Afrique, ils cernent le camp militaire de Lalala. Les Français tirent, 15 soldats gabonais sont tués. Léon M'Ba est rétabli et les opposants sont emprisonnés.
Le Gabon est repris en main par des spécialistes français comme Georges Conan, qui a exercé ses talents dans la police au Cameroun. Bongo, dauphin choisi par la France, succède à M'ba, à sa mort, fin 1967.
Vous comprenez pourquoi Omar BONGO, leur donne le pétrole Gabonnais a l' œil, en affament son peuple. |
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Incroyable |
Saniya (
30/03/2008 22:49 )
À / Russian Federation
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Merci Yuotam pour ce calendrier, je savais que les français avaient commis énormément de crimes mais je n'imaginais pas que c'était à ce point-là. |
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(
31/03/2008 00:02 )
À Nanterre / France
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mais oui les français et les anglais sont les plus grand assassins de la planete c'est pour quoi il faut que les africains soit unis et non comme nos dirigeant placez par la france c'est qui doit de liberez aussi sortir des nations unis parceque il ne protège que israel et les autree peuples ne sont pas les elus de dieu |
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Il va falloir être adultes, compétents et assumer... |
djock (
31/03/2008 10:33 )
À Paris / France
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quand les Français ne serons plus la, qu'il n'y au ra plusle CFA il faudra prendre ses responsabilité ce sera dur. On pourra toujours accuser le passé mais ce sera de mons en moins crédible comme les ha¨Pitiens qui accusent la France de leur misère dux siècles après les évenement comme si c'était crédible.
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Quand les français ne seront plus là... |
Dom (
31/03/2008 14:49 )
À / Sweden
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...on respirera déjà beaucoup mieux.
A force de vous inquiéter pour nous vous finissez par oublier la situation de votre pays, je me demande même si les Français ne passent pas tout leur temps à s'occuper de l'Afrique et à s'y comparer justement pour mieux ne pas voir ce qui se passe en France où tout va de plus en plus mal. C'est vraiment une attitude lâche et puérile. |
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