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  Les émeutes libyennes et l'Afrique noire francophone
Pourquoi ce qui se passe en Libye aura des répercussions sur l'Afrique noire francophone
 
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Les émeutes libyennes et l'Afrique noire francophone

Nombre de messages
:  23
Pages:  1  2 > >> 

  Petits bémols à la thèse de Paimbou
Kinyo ( 23/02/2011 17:59 )
À Paris / France

1) Concernant Rama Yade.
Il ne faut surtout pas oublier qu'en voyage officiel avec Sarkozy en Tunisie, elle a fait faux bond à une réunion prévue de longue date, avec une association de femmes tunisiennes pour la Démocratie, prétextant alors un emploi du temps chargé !!

2) Dans les révoltes populaires que l'on voit actuellement dans le monde arabe, il n'y a pas de leaders d'opposition. C'est le peuple qui se réveille, manifeste et exige le départ des despotes en place.
Pourquoi en serait-il autrement en Afrique francophone ?

3) Le succès de ces révoltes on le doit bien sûr à la détermination de ces peuples, mais aussi à la médiatisation qui en est faite de par le monde. Grâce à la chaine arabe Al Jazeera, présente dans tous les foyers arabes, la contestation en Tunisie a fait boule de neige en Egypte, Yémen Syrie, Libye, Bahrein.
Or en France, les medias ne parlent pas, mais alors pas du tout de ce qui se passe en Afrique, même si la contestation y est à l'état embryonnaire (Gabon, Cameroun, Togo etc). Pas un mot pas un article.

4) même si la France a été plus que silencieuse dans la chute de Ben Ali et Moubarak (Cf l'affaire MAM qui continue à agiter le landerneau politique français), on la voit mal accueillir sur son sol durant ces crises ces deux tyrans.
Or, qu'a fait Sarkozy lundi ? Il recevait Bongo en visite officielle, lui apportant ainsi son soutien le plus total, le plux complet.
Ce qui par les temps qui courent est une véritable gifle aux défenseurs des droits de l'Homme, de la démocratie.
Ce qui prouve bien que son discours sur la démocratie, ou plutôt son respect en CI est des plus cynique, hypocrite.

Ce sera dur, en effet pour faire tomber les despotes d'Afrique francophone, mais ils tomberont, cela est certain, même si beaucoup d'entre eux pensent être protégés par la France et tirent leur "légitimité" de son soutien.
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  ...
Kongo ( 23/02/2011 18:57 )
À Montreuil / France

"La résistance pour les peuples d’Afrique commence par là et dans ces résistance, force est de constater, que les diasporas n’ont joué aucun rôle. Ces diasporas doivent rester humbles et à minima accompagner les peuples réels, ceux de l’intérieur de l’Afrique noire à la mobilisation et à la résistance."

Certes que la diaspora doit rester humble. Dire qu'elle n'a joué aucun rôle, c'est totalement faux. Il serait long de discuter de cela. Mais je peux dire déjà que sur le plan d'une prise de conscience la diaspora a joué quelque chose.
Monsieur il ne faut pas être aussi catégorique. Les diasporas ne sont pas assez impliquées c'est vrai mais en même temps les africains n'ont pas fait beaucoup pour leur diaspora que ce soit au niveau du gouvernement, des associations ou de la société civile. Vous même qu'avez vous fait depuis ?
Combien de gens autour de moi veulent s'installer dans des pays d'afrique; à ce jour il n'y a aucune infrastructure pour cela; il n'y a pas de débat public dans les médias; le pourquoi, le comment du retour d'une partie de la diaspora. Rien n'est fait, à part quelques timides actions épars par ci par là.
Qu'entendez vous que la diaspora doit accompagner "les peuples réels ceux à l'intérieur d'afrique ?"
Les gens qui forment la diaspora ne sont pas réels ? Y a t'il des peuples qui sont « irréels ? »
Pourtant il y en a qui s'investissent dans des pays d'Afrique et y apportent leur contribution.
Si l'Afrique se réveille c'est qu'il y a aussi une diaspora qui est présente. Il ya des alliances qui se créent par le biais d'unions, des idées y circulent; la musique y a joué un rôle comme le message du reggae il y a quelques années de cela. Ce n'est pas pour rien que Bob Marley à l'époque a été invité à la cérémonie d’indépendance du Zimbabwé (Au passage tout le concert a été payé de sa poche.). Africa Unite est toujours d'actualité.

Les chansons de Burning Spear, écoutez les attentivement ; ne sous estimez pas le rôle de l'art, des artistes dans la prise de conscience, vous risquez de faire des erreurs d'analyse. Ce ne sont là que quelques exemples parmi tant d'autres. Il y a 3 ans de cela lorsque j'étais au Togo....j'ai pû entendre à la radio une émission qui diffusait de la musique. L'animateur se servait de la musique de Bob Marley, et y traduisait les paroles. C'était une façon à lui d'éveiller les consciences de manière subtile sans se faire arrêter par le gouvernement.
Beaucoups de personnes dans la diaspora depuis toujours ont accompagné les africains dans leur lutte. Votre méconnaissance sur ce sujet est étonnant.


Si la résistance des peuples africains a commencé, beaucoup de facteurs y contribuent à cela; à l'intérieur du continent et à l'extérieur du continent.
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  mais dis donc...
( 23/02/2011 19:06 )
À Amsterdam / Netherlands

Certainement il est très difficile de changer cette logique africaine de soumission presque acceptée. Toujours les mêmes et toujours les même référence bidons: et d’ autres font ceci et d’autres font, pourquoi pas les africains ne doivent pas faire ainsi. Continuellement, ce syllogisme pour ôter l’homme africain sa confiance et le rendre malade et imitateur des autres, par des idiomes et idées reçues de l’école françaises.
Aussi, constamment ce glossaire des africanistes pour se donner raison de comprendre l’Afrique et en même temps faire plaisir à son maitre car vous ne faites que répéter son charabia :on perçoit et distingue partout en Afrique des clans, des tribus et des ethnies qui freineraient et retarderaient la démocratie ou encore le développement. En revanche lorsqu’il s’agit de l’Europe, au grand jamais ces sois disant intellectuels n’essayeront pas de parler d’ethnies.
Ce monsieur ne prend même pas le temps de comprendre le peuple africain par le paradigme africain avant de se lancer dans la comparaison inintelligente, dû naturellement à l’aliénation culturelle et psychologique, à laquelle on fait appel aux africains. Arrêtez de ridiculiser l’africain de la sorte car vous avez uniquement sa peau, mais pas son génie
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( 23/02/2011 21:53 )
À Saint-laurent / Canada

1) Concernant Rama Yade.
Il ne faut surtout pas oublier qu'en voyage officiel avec Sarkozy en Tunisie, elle a fait faux bond à une réunion prévue de longue date, avec une association de femmes tunisiennes pour la Démocratie, prétextant alors un emploi du temps chargé !!

Non elle n`a pas fait faux bond, c``est le regime de Ben Ali qui ont tout fait pour que cette ruenion n`aye pas lieu.
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( 24/02/2011 09:39 )
À Marseille / France

Les noirs des égoïstes trouillard qui braille sans arrêt pour vouloir montrer ce qu ils ne sont pas alors qu ils le sont

Non c est eux le bounty
Non c est eux les traites
Non cest eux les esclaves
Non c est nous les conscients
Non c est nous les meilleurs
Non cest de la faute du blanc
Non c est la faute de mon voisin
Non c est la faute de l albinos
J'oubliais très important
Non c est la faute de nos chef d'état
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Ita ( 24/02/2011 10:10 )
À Montreal / Canada

A Monsieur Pambou,


Votre article aborde plusieurs questions mais pour ma part, je tiens à intervenir sur la partie concernant l'impact des évènements récents au Maghreb sur l'Afrique noire et la situation des noirs.

D'abord je constate que votre démarche est proche de celle de Mr Béchir Ben Yamed de jeune Afrique qui essaye d'analyser les répercussions des évènements dans le Maghreb sur les pays au sud du Sahara :

- Historiquement cette problématique est anachronique puisque l'Afriue noire francophone et anglophone a connu plusieurs soulèvements populaires ayant pour conséquence un changement politique sans précédent.

Vu que je lis souvent vos artciles, je sais que je ne vous apprends rien à ce sujet, d'où l'inutilité pour moi de faire la liste des états africains, depuis la fin de la guerre froide, qui ont connu des changements dûs à des révoltes populaires.

Certes,ils existent une régions qui fait exception, celle de l'Afrique centrale, hormis le cas particulier de la république centrafricaine, où dès 1981, des élections démocratiques avaient déjà llieues sous la présidence de David Dacko.

A mon humble avis, la question qui devrait se poser, car elle est réelle, c'est pourquoi les pays du Maghreb, et les pays Arabes en général, n'ont-t-ils jamais connu les types de soulèvements observés en Afrique sud saharienne?

Où encore, pourquoi l'Afrique centrale, excepté la RCA, et certains africains (Burkina-Faso, Togo-Gambie-Mauritanie-Ouganda-Rwanda-Swaziland-Ethiopie-Djibouti-Erythrée etc) font-ils exception?

Vous voyez bien que sur les 49 états sud saharien, seul un peu plus d'un cinquième n'ont pas connu de changement liésà un soulèvement populaire.

D'ailleurs, parmi ces exceptions, certaines comme le Togo, le Cameroun et l'Ethiopie ont été plusieurs confrontées à de violentes manifestations réprimées brutalement par les régimes polotiques respectifs de ces pays, avec le silence de la '' fameuses'' communauté internationale.

Mr Pambou, le discours du guide lybien n'aura aucun n'impact sur l'avenir de l'Afrique sud saharienne car les causes profondes des changements dans ces régions échappent totalement à la sphère d'influence lybienne, qui de toutes les manières, à été témoin impuissant de l'installation de plusieurs régimes démocratiques en Afrique sud saharienne, alors que la Lybie soutenait des régimes forts, comme celui du Bénin à l'époque du marxisme et bien d'autres.

Personnellement, je ne vais pas m'occuper des causes profondes de l'absence de régime démocratique dans les pays Arabes car il existe plusieurs éléments dont la conjonction explique aisément ce fait historico-politique.

pour ce qui est de l'Afrique sud saharienne, en particulier les pays de la Cémac, il est évident que la situation politique de ces pays découle du rôle géostratégique qu'ils occupent dans la politique étrangère française, du fait de leurs matières premières stratégiques: Uranium, Pétrol, Métaux précieux pour l'aviation, spécifiquement au Gabon,Forêt, pour ne citer que les plus importantes.

Donc, la situation des régimes à la tête de ces pays ne dépend pas du tout de la Lybie, mais plutôt du bon vouloir de la classe politique française, gauche et droite confndue, et même la RCA où il existe une démocratie de façade n'échappe pas à ce fait puisque les salaires des fonctionnaires de l'état centrafricain sont payés officiellement par Aréva jusqu'à ce jour.

Quand aux dirigeants d'Afrique de l'ouest, qui sont au pouvoir depuis plus d'une décennie, ils n'ont pas besoin de s'inspirer de Khadafi pour continuer à asseoir leurs pouvoirs, et je ne vous apprend rien sur les raisons du silence de la classe politique française, gauche comme droite, par rapport au régime togolais ou burkinabé, pour ne citer que ceux là.

Hélas, je ne puis dans cet artcile aborder la question décisive du manque d'unité des africains, car elle exigerait un article plus approfondi.

Peut être que je le ferais à une autre occasion, mais je puis tout simplement vous dire qu'il faut du temps pour reconstruire un peuple, et que cinquante ans, ce n'est presque rien dans l'histoire humaine alors l'Afrique ne peut et ne doit être jugée sur cette courte période de transition, car il ne faut pas l'oublier, nous ne sommes point encore libre, beaucoup reste à faire, mais les dignes fils d'Afrique travail, dans le calme un peu partout dans le monde.

En outre, pour des raisons historiques, beaucoup ont choisi de se taire et d'éviter les débats dans certains pays occidentaux ayant pour tradition de supprimer ou d'étouffer toute élite capable de favoriser un changement positif dans son pays.

Mr Pambou, je ne rêve pas, je ne suis pas utopiste, mais je vous assure que les africains travaillent et certainement dans une génération, au plus dans deux, leurs efforts payeront, car je puis vous assurer qu' il n' y aura plus de marionnettes de certaines puissances étrangères à la tête des états africains, ce qui ne veut pas dire qu'il n'y aura plus de rapports entre l'Europe et l'Afrique, mais plutôt que les relations de soumission prendront fin très bientôt.

Aussi, on assiste à la fin de la génération des indépendances et les futurs cadres africains ou élites dirigeantes, ne seront certainement pas des exécutants, et je puis vous affrirmer que la classe politique européenne en est largement consciente.

Le cas des noirs de France, je le sais très bien Mr Pambou, est vraiment triste, contrairement à ce qui se passe ailleurs, mais ne baissez pas les bras, faites de votre mieux afin de conscientiser, puis de peser dans le débat d'idée, quel que soit le prix à payer sur le plan idéologique. Là se trouve le seul devoir des universitaires afro-français, et vu l'histoire contemporaine, il va de soi que l'on ne peut qu'être optimiste et continuer nos efforts car, il y a encore un siècle, nous noirs n'avions droit à rien sur toute l'étendue du globe terrestre. Aujourd'hui, un métis et une noire ont été à la tête des deux grands états d'Amérique du nord, qui aurait pu prévoir cela il y a 10 ans?

J'ai foi en l'Afrique et aux africains où qu'il soit, car je sais que c'est un peuple qui a résisté aux difficultés de tout genre et je sais que l'élite qui devra servir le peuple arrive, et je ne m'inquiète pas des lenteurs car cela fait parti de l'histoire humaine qu'il y ait des résistances face aux changements de fond.

Hélas, on ne peut sauter les étapes, il faudra travailler dur, encore des années, afin de conquérir nos droits élémentaires, et notre liberté de décider de notre destin. Les erreurs des preiers leaders africains sud sahariens ne se répéteront plus, d'où le silence de plusieurs compatriotes afin d'éviter toute surprise désagréable, vu les méthodes utilisées par les forces d'inertie politique et idéologique à l'émancipation de l'Afrique.

Les changements amorçés en Afrique sud saharienne, dès la décennie 1990, se poursuivront, nul puissance occidentale ne pourra s'y opposer. Au mieux, ils ralentisseront la marche de ce processus, mais comme c'est une loi de l'histoire elle ne peut que s'accomplir. En effet, même la seconde loi de la thermodynamique le confirme: l'entropie augmente toujours, autrement dit tout système finit toujours par évoluer, où s'auto-détruire, car rien en ce bas monde n'est figé, immobile, ou stable.

Le but n'est pas de rattraper l'Europe ou de reconstruire le modèle européen à tout point de vue, mais plutôt de bâtir, au fur et à mesure des contingences historiques,avec notre sensibilité, un destin autre que celui que nous connaissons pour le moment.

Même les élites européennes ont conçu la reconstruction de leur continent pendant la période la plus triste de leur histoire, alors il faut que les africians, ceux qui travaillent pour la postérité, acceptent cette vérité de fait sans se laisser influencer et distraire par les artefacts, car seule compte la finalité dans tout effort humain.

Pour finir, Mr Pambou, je comprends vos doutes légitimes et le questionnement qui l'accompagne, mais l'essentiel je pense, c'est de faire avec passion et rigueur, le peu que l'on peut faire, là où l'on est, avec les moyens qu'on a, le reste l'histoire s'en chargera.

Ni Gandhi, ni le patriarche Tata, ni Chou en Lai, ni Nguyen Ai Qoc n'avaient de moyens énormes, mais par une discipline au travail et une volonté inébranlable, ils ont apporté leurs modestes contributions à la libération, mentale culturele, puis physique, de leurs pays respectifs, ceci en moins de cinquante ans. Il n'y a point de miracle en ce bas monde, les lois de la nature sont les mêmes pour tous, à nous africains, de les comprendre et de les appliquer dans notre vie quotidienne.


Merci à tous,

Ita.

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numéro 7 ( 24/02/2011 16:00 )
À Livron / France

Pourtant rien ne se passe en Afrique Subsaharienne !!! La transposition des modèles , a ces limites dans les faits.
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numéro 7 ( 24/02/2011 16:13 )
À Livron / France

Mr Pambou, arrêtez vos " Pambouneries " !!! Comment voulez vous que les diasporas africaines qui en France, ont une " identité africaine molle ", qui n'ont pas de réseau économique " fort " autre que les sommes envoyées par les travailleurs immigres en Afrique, qui sont assez fortement exogames des la seconde, troisième génération d'africains,...... Qui n'ont ont pas d'objectifs politiques clairement définis de même qu'une ou plusieurs organisations politiques succeptibles de defendre leur intérêt pourrait aider L'Afrique Francophone ???
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  Répercussions dites-vous ?
( 24/02/2011 17:08 )
À Livry-gargan / France

Il peut y avoir répercussions qui s'ajoute à d'autres facteurs, car l'Afrique noire est familière des soulèvements, révoltes et insurrections. Elle est aussi familière des conférences nationales, des états généraux et autres choses de ce genre. Pourquoi ? parce que l'Afrique noire est ouverte à tous vents pour des raisons historiques : langues empruntées aux colonisateurs, de 1960 à 1990 absence de libertés de presse: parti unique, presse unique donc iniquité dans le traitement d'info. Les pays arabes ont leur langues propres, ce qui leurs permettent de censurer, altérer ou construire une pensée unique autour de l'ennemi commun d'Israël. Et la campagne de silence autour de la question noire dans ces pays en général très fermés. Prenons le cas de Tunisie. Dans le sud de ce pays il y a tout une ville peuplé presque exclusivement des noirs qui vivent dans la misère totale et abandonnés à eux-mêmes et dont personne n'en parle, y compris les Ongs et autres "défenseurs des droits de l'homme". Bachir Ben Yamed est de la génération de ces arabes qui ont fréquenté l'école coloniale dans la période où la haine des noirs est légion, mais pour vendre son journal, il fait semblant...Rappelez-vous de la classification de Gombineau le père du racisme français : ce dernier classe en tête la race blanche, ensuite la race jaune où l'on retrouve les arabes et enfin la race noire. La majorité d'arabe pense au fond d'eux-mêmes qu'ils sont inférieurs aux blancs, mais supérieurs aux noirs. Sondez les noirs qui vivent ou étudient dans les pays arabes (Turquie compris). Alors la thèse de Ben Yamed ne m'étonne guère. Ben Ali n'a visité, depuis son arrivée au pouvoir, à ma connaissance qu'un ou deux pays d'Afrique noire, quand il ne pouvait pas échapper. Khadafi fait exception mais avec beaucoup d'arrière-pensées. La question qui se pose est de savoir si c'est l'élite arabe qui a la haine des noirs ou l'ensemble du monde arabe ? Moi je n'ai pas la réponse mais je cherche toujours à comprendre. Je met l'islam de côté.
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  nous
( 24/02/2011 17:36 )
À Saint-avertin / France

Beaucoup d'èrreurs ont été commi par nos Presidents respectifs juste après l'Independences . Nous avons cru a leurs mise en avant pour nous diriger , en pensant peuples indépendents et libres .Nous avons oublié de souténir et construit une langue unificatrise pour nos peuples malgré nos croiances piétinés et rénommé . Dans les années 60 , Swahili était une langue proposé ,mais cette idée n'avait pas sonné pour que le Dirigeants réflechissent a cet problematique culturelle . (Coup d'états etc..) Imaginer si les leaders avait accepter au moins cette langue dépuis 50 ans pour une construction d'un Afrique Noir bénéficiant une récherche collective pour les créativités et la communications intellectuels, aujourd'hui nous disposons d' une seule langue' de masse' pour l'enseignement de nos enfants et ceci créera les contacts confidentiels et echanges pacifique et harmonieuse a l'interieur de l'Afrique Noir . Une langue a son propre son environementale pour l"entente collective et imaginative qui lui permettre une assimilation le plus facilement . Nous ne pouvons pas enseigner tous nos peuples en Anglais Francais et autres séparément comme c'est le cas en Afrique Noir si nous voulons unifie les peuples .Nous avons l'intèret de se réorganiser autour d'une seule Langue de la couleur Africain pour constuit notre avenir . Les peuples Chinnois pense dans une seule langue . En Afrique Noir nous sommes envahir de Langues Etrangères difficile a maitriser pour 80% de nos peuples . Des langues sonnants lointaine par son imposition coloniales sans aide . Nous pouvons triér parmis nos langues ét voté une pour la reconstruction de l'Afrique nouveau . C'est une question de recherche et ca coutéra très peu et bénéficiant pour l'Avenir . Nos soumission c'est notre absence liguistique proprement a nous pour débater nos affaires dans nos profondeur des choses .
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  trop de BlaBlacK
BlaBlacK ( 24/02/2011 22:20 )
À Oberriet / Switzerland

Intronisation d'Ali Bongo le franc Maçon en Live sur http://www.BlaBlacK.com
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  debat d`idée
makaveli ( 25/02/2011 14:55 )
À Münster / Germany

@mr Ita,

ds intervenants comme vous devraient être plus nombreux sur ce site!
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numéro 7 ( 25/02/2011 15:51 )
À Paris / France

Ita, dans son post dit que 50 ans pour reconstruire des états africains sortis de la colonisation c'est peu !!! Je ne le pense pas, par ailleurs, d'autres états sortis de la colonisaton eux aussi ont largement démontrés ( L'Asie par exemple ) qu'lls pouvaient atteindre un niveau correct de développement en quelques decennies . L'Afrique finira par se développer, meme si ce mouvement est ralenti par des " influences géostratégiques " majeures par exemple. La comparaison avec la reconstruction Européenne, m'apparait douteuse, car eux ont " largement reconstruit " et sont depuis longtemps dans la " course de la mondialisation ". L'Afrique, fera son chemin quelquesoit le temps que ça lui prendra.
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  A Momsieur numéro 7
Ita ( 26/02/2011 03:50 )
À Montreal / Canada



Cher Monsieur 7 ,

Je comrpends votre réaction et je vais essayer de préciser ma pensée en quelques lignes:

la situation de l'Afrique est effectivement totalement différente de celle de l'Europe à la fin de 1945.

De plus, eux ont eu le plan Marshall et n'avaient pas les contraintes de la loi cadre imposée aux états francophones, par exemple.

Mais dans l'ensemble sur le continent africain, la guerre froide, a été la cause principale du blocage politique de la plupart des états africains, ce à quoi il faut rajouter les erreurs de nos premiers leaders politiques.

De plus, la plupart des pays asiatiques n'ont pas connu les traumatismes historiques et psychologico-culturelles que notre la population du continent africain a vécu. L'occupation d'un pays pendant quelques décennies n'a rien à voir avec les quatre siècles de barbaries que notre contient a subi.

Même en justifiant cela par la collaboration de certains Rois africains, oubliant de citer tous les résistants qui partout ont combattus, le peuple digne d'Afrique revient de loin.

A chaque fois que l'Europe fut en difficulté, les africians ont été mis à contribution, les deux guerres mondiales et la reconstruction de Paris en témoignes.

Certes, je comprends que les africains soient pressés, mais hélas, dans l'histoire des peuples, les choses sont plus complexes et même la France, sans l'aide de l' Angletere, des USA et des troupes libres d'Afrique, n'aurait pu retrouver si vite sa liberté.

Notre situation est encore plus complexe, car nos matières premières sont sources de convoitises de la plupart des puissances étrangères et souvent
nos dirigeants ne mesurent pas les conséquences géostratégiques de ce fait.

De plus, comme je l'ai déjà signalé ailleurs, certains d'entre eux, issus des liens coloniaux, sont là pour défendre les intérêts étrangers et non ceux de leur pays.

De plus, les natinonaliste qui voulaient faire les réformes politiques et économiques, pour la plupart, ils ont été tout simplement liquidés. Hélas il faut du te;ps pour en avoir d'autres.

Fort de tout ces éléments, la situation actuelle s'explique, mais on ne doit guère en faire un vérité définitive.

Chaque peuple à sa spécifcité et je suis convaincu, que les africains sauront, améliorer leur destin, en fonction des conjonctures historiques plus favorables, car la les forces d'inertie ne réussiront pas tojours à supprimer les dignes fils d'Afrique.


Quelques exemples sur le continent le prouvent: le cas du Ghana, le Mali, de la Tanzanie, du Mozambique de la Namibie, du Bostwana peuvent déjà servir d' élément de réflexion pour une autre Afrique. Dans ces pays, les changements politiques se déroulent sans confusion et intervention étrangère.

Dans une moindre mesure, le Sénégal, le Bénin et d'autres avancent vers le pluralisme politique, même si l'élite locale n'a pas encore pris la mesure des enjeux économiques. Mais, c'est déjà un grand pas d'accepter le pluralisme politique.

Tout ceci fait qu'on ne peut pas dire que l'Afrique ne bouge pas. Chaque pays suit sa voie en fonction des données historiques qui lui sont propres, et même en Europe, le Portugal et l'Espagne ne sont devenus démocratiques qu'à la fin des années 1970.

Quant au pays du Bloc communiste, ils le sont devenus qu'aprés la perestroika initiée par le Pr Gorbatchev, et encore... ... ...

Chaque pays y arrivera, selon la qualité de la classe politique et de l'élite universitaire, qui a un grand rôle à jouer dans le devenir du continent.

Mais de grâce, mr 7, cessons de nous sous-estimer, de de ne pas avoir confiance en nous, car l'Afrique revient de loin, et même s'il est légitime d'être pressé, notre situation est ce qu'elle est et nous devons l'analyser puis l'accepter dignement tout en continuant nos efforts pour que les choses s'améliorent.

Le pessismiste n'a jamais rien apporté à qui que ce soit, et la foi en l'avenir et au travail n'est point synonyme d'utopie, car elle est en réalité la seule démarche rationnelle face aux difficultés des hommes et des peuples.

Aux universitaires africains, à la classe politique, à l'élite économique, sociale et spirituelle, de continuer sans relâche le travail de conscientisation et d'exemple, comme Mr Bebeh NJOH le fait au Caméroun ou Aminata Traoré au Mali, ou comme le fit Jean-Marc Ela, en son temps au Canada.

Aux autres que je ne puis citer ici, nous savons qu'il faudra toujours continuer nos efforts car le désespoir, ou la comparaison avec les autres peuples, ou les complexes en tout genre, ne nous aideront jamais.

Le destin des peuples n'est pas une course de 100m, mais plutôt une marche infinie, fait de haut et de bas.

De plus, chaque génération d'africain (es), en particulier chaque individu, à le devoir de jouer son rôle dans la période historique qui est la sienne.


Mr N 7, je vous remercie pour vos remarques et espère avoir éclairer un peu plus mon propos. A très bientôt.

Cordialement a vous.

Ita.





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numéro 7 ( 26/02/2011 10:12 )
À Livron / France

@ Ita, j'ai lu le livre D'Albert Memmi " Portrait du Décolonise". L'Afrique, est stratégiquement une source d'enjeux et de convoitises pour des puissances développées ou émergentes. Les " paramètres " , que tu évoques concernant ce continent je les connait parfaitement !!! L'Afrique, n'est pas dans une " course " pour ce qui est de son développement qui doit se faire selon ses interets, son rythme et sa façon de voir, MAIS elle est dans une " lutte " dans le temps, contre des puissances , des forces antagonistes voire hostiles qui veulent s'accaparer ses richesses par tous les moyens possibles !!! L'Africain, se doit de réagir, il ne doit pas être un naïf, car les relations internationales dans le monde, c'est la " loi de la jungle " entre nations. Un des grands problèmes de L'Afrique, c'est que tous ces leaders nationalistes ou la plupart sont " décapites " par des " forces d'ailleurs " et que L'Afrique, a du mal a les remplacer, a combler le " vide " crée a la grande différence du monde arabe par exemple ( Exemple, Palestine vs Israël ) il y a un manque de " vitalité nationaliste " , L'Africain, est en " GUERRE " qu'il le veuille ou non contre des puissances hostiles a ces interets vitaux, de sa capacité a le comprendre et a developper les stratégies appropriees pour survivre et s'imposer sur ce globe.
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Ita ( 26/02/2011 20:37 )
À Montreal / Canada

A Mr N 7,

Sur votre dernier article, je n'ai rien à redire, je suis totalement d'accord avec vous au niveau du fond car elle est limpide et correspond à la réalité historique du continent africain.

Pour le reste, chacun là où il est doit jouer son rôle de façon positive, nous ne sommes pas plus bête que les autres, perdre le contrôle de son destin suite à des défaites militaires, peut arriver à tout peuple.

Nous devons toujours continuer nos efforts, en toute connaissance de cause historique, comme vous l'avez si bien dit, de toutes les façons, c'est à ce prix là que nous vaincrons la fatalité, ceci tôt ou tard.

Rien n'est éternel, rien n'est statique dans l'univers, l'esclavage a bien connu une fin, la colonisation de même, l'apartheid idem, le néo-colonialisme aussi passera, donc il faut toujours travailler dans le sens de l'histoire, car il faudra toujours être prêt pour assumer les moments de fin de transition, comme ce fut le cas à la fin de la guerre froide.

Restons digne en tout temps et en toutes circonstances, sans complexe et sans regret car l'avenir appartient à tous les peuples du monde.

Cordialement à vous Mr N 7 et à bientôt.

Ita
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Ita ( 26/02/2011 21:50 )
À Montreal / Canada

A Mr N 7,

J'oubliais:

sur la question du renouvellement des leaders politiques, et la comparaison avec les peuples arabophones, je vous comprends, mais je pense que cette stratégie n'est pas forcément la plus efficace dans le cas de l'Afrique sud saharienne.

Il y a de nouveux leaders en Afrique, du moins ils sont déjà en action pratique, mais plusieurs d'entre eux évitent le discours idéologique des années 1960, et préfèrent l'action sociale, en attendant d'agir au mieux en temps et en heure.

Hèlas, je ne puis vous donner de noms car il ne m'appartient pas de faire ce que les concernés ne m'ont pas mandaté de faire, mais en Afrique sud saharienne, et même en Amérique, des dignes fils d'Afrique se réorganisent d'ores et déjà pour faire avancer les choses, avec un nouveau style, une nouvelle vision, ceci sans passer par la bataille militaire, souvent encouragée par les forces négatives.

Le style de ces futurs dirigeants peut sembler lent et contestable pour le pulbic africain, mais à mon humble avis, il correspond mieux à notre situation historico-culturelle et répond parfaitement à la stratégie des puissances dominatrices actuelles, qui souhaitent nous voir nous entretuer, ce qui nous affaiblira encore plus.

Vouloir combattre, les régimes rétrogrades, ou les partisans du néo-colonialisme, par les armes est une erreur évidente et fatale. D'une manière ou d'une autre, ces deux types régimes politiques, certes différents, mais autant nuisibles l'un que l'autre, pour l'Afrique, tomberont, donc il vaut mieux penser d'ores et déjà à la suite des évènements.

Il existe dans ce genre de système des contradictions internes, qui tôt ou tard auront raisons de ces systèmes. Vous voyez, les fils Eyadéma ont commencé à s'affronter, de même pour les fils de Bongo, Ali Bongo et Mr M'ba Obame, alors inutile de vouloir prendre des armes face à ce type de régime, tôt ou tard leurs contradictions internes les emporteront.

C'est d'ailleurs pour cela que j'ai signalé plus haut à Mr Pambou que la crise lybienne ou maghrébine, ne doit pas être prise comme l'épicentre des futurs changements en Afrique sud saharienne, au mieux elle accélerera un processus qui est déjà en cours de façon irréversible dans l'ensemble de l'Afrique sud saharienne.

Le Togo, le Caméroun, le Burkina, le Gabon, le Congo etc, y arriveront tous, cela est une évidence et nul besoin de rechercher ailleurs les éléments qui expliquent ces futurs mutations, car ils se trouvent dans l'histoire même de ces pays.

Dans tous les cas, ils perdront tous le pouvoir un jour, comme Mobutu au Zaire, ou Bédié en Cote-d'Ivoire, car le contexte de la guerre froide qui justifiait les régimes à parti unique ou les pouvoirs forts n'existe plus.
Dès lors, pourquoi s'entretuer et détruire le peu d'infrastructure qu'il nous reste, vu que le résultat final est acquis?

Nos futurs leaders, doivent s'occuper d'autres questions décisives, et je suis d'accord avec eux de ne plus faire de débat dans le vide en ce qui concerne spécifiquement l'action politique, mais de saisir plutôt les opportunités afin de faire avancer les choses et d'opérer les changements politiques, au fur et à mesure des situations particulières de chaque pays, car stratégiquement le bruit et la guerre nous ont été défavorables puisqu'ils facilitent la tâche aux forces d'inertie.

Le cas du professeur Alpha Condé, actuel président de la Guinée, ancien militant et leader de la Féanf, partisan de la libération totale de l'Afrique est encore une dernière preuve récente, qu'avec du tact, du bon sens, une bonne lecture des conjonctures historiques, l'élite africaine progressiste reprendra le contrôle du continent, pays par pays, ceci sans tomber dans le piège des guerres civiles inutiles dans notre cas, car notre terre n'est pas occupée par un peuple étranger.

Voilà ma réponse à cette problématique.

Bien à vous Mr 7.

Ita.

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  pambouneries pas mal
( 27/02/2011 09:13 )
À Lubersac / France

Ce que tu dis est pas mal. Ceux qui veulent nier la réalité de la gestion clanique du pouvoir en idéalisant une Afrique où tout le monde était beau tout le monde était gentil avant la colonisation se fourrent le doigt dans l'oeil. C'est vrai que la spécificité des royaumes africains était leur extrême ouverture. Toutefois cette réalité a changé. Aujourd'hui nous avaons des pouvoirs tribaux. Le tribalisme sévit en Afrique et c'est l'une des causes du retard de l'Afrique. Au lieu de s'entourer des gens parce qu'ils sont compétents, les chefs d'état africains s'entourrent de leurs voisins du village préoccupés plus par la gamelle que par ce qu'ils peuvent apporter au pays. C'est un vrai cauchemard. Au Congo, par exemple, pays que je connais le mieux, Sassou s'est entourré des gens de sa tribu, pour mieux boukouter (manger). Ce sont des gens de son village. Et ils ne brillent par leurs idées mais par leur capacité à se pavaner dans les rues de Brazzaville en affichant leurs signes extérieurs de richesse. 4x4, voitures de luxes. Et pour couroner le tout, Sassou et ses sibires ont détruit l'université de Brazzaville afin d'abêtir la population pendant que eux envoient leurs enfatnts à l'étranger avec l'argent du peuple. C'est un génocide économique mais aussi culturel.
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numéro 7 ( 27/02/2011 09:55 )
À Livron / France

Ita, pensez-vous sérieusement qu'ils soient possible pour des élites africaines en Afrique et en Amérique de ne faire que de l'action sociale sans " construction ideologique " pour L'Afrique en attendant que les régimes des despotes, des tyrans, des dictateurs-présidents, des sous-préfets de la Francafrique, des " nouveaux Oncle Tom " du 21 eme siècle finissent par " tomber " ??? Qui évalue l'efficacité des actions de ces leaders africains ??? Je sens chez vous une hantise des conflits, qui meurtrissent encore L'Afrique. Sachez que les guerres civiles, y compris celles qui se sont déroulées dans des pays occidentaux ( USA, France, Espagne,...) n'ont pas spécialement pour cause l'occupation du sol national par un pays étranger. Le droit fondamental, d'un peuple de résister a l'oppression ( par tous les moyens necessaires ) est reconnu par la plupart des constitutions occidentales, dont les USA et leur fameux ( et indéracinable ) 2 eme amendement. La communauté juive par exemple allient L'INFLUENCE, L'IDEOLOGIE et la FORCE pour sauvegarder l'existence D'Israel. Pensez a la force du lobby qu'est L'AIPAC pour les interets israéliens défendus a Washington !!! Enfin, sachez que quand dans mon dernier post je parlais de " GUERRE " c'était surtout par rapport aux " puissances d'ailleurs " qui sapent L'Afrique, je persiste a penser que c'est l'une des bonnes voies quelque soit les moyens employés.
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numéro 7 ( 27/02/2011 09:59 )
À Livron / France

Les dictateurs africains, doivent DEGAGER du pouvoir au plus tot, et permettre enfin a la démocratie de s'installer.
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