Retrouvez Grioo.com sur votre mobile: http://m.grioo.com
Grioo.com   Grioo Pour Elle       Village   TV   Musique Forums   Agenda   Blogs  
   Jeudi 1 Mai 2025 RECHERCHER : Sur Grioo.com  Sur Google 
 Accueil  Rubriques  Archives  Forum     Qui sommes-nous ?     

   

AccueilRubriquesArticleRéaction
 
Retour à l'article: Les conséquences de la mort de Kadhafi pour l’Afrique
  Les conséquences de la mort de Kadhafi pour l’Afrique
Lucien Pambou revient sur la mort de Mouammar Kadhafi ce jeudi
 
 Publicité 
 
Ecrire une réaction

Les conséquences de la mort de Kadhafi pour l’Afrique

Nombre de messages
:  31
Pages:  1  2 > >> 

 
goudoulouss ( 21/10/2011 02:05 )
À / France

je suis d'accord. Bientot la recolonisation si tenté qu'elle a déja disparue.
Ecrire une réaction
  Et l'amnésie des pseudos panafricanistes
Emmanuel ( 21/10/2011 02:42 )
À Colombes / France

L'autre problème des pseudos penseurs Africains plus enclin à courir les tribunes que s'organiser efficacement c'est l'amnésie politique.
Voilà la fin évidente d'un tyran sanguinaire qui a aussi massacré des Congolais (Vol UTA), mais que d'autres Congolais n'hésitent pas à présenter comme courageux Panafricaniste sous prétexte d'avoir été l'initiateur de l'UA.
Non M PAMBOU, l'idée panafricaniste à poursuivre c'est Nkrumah ou Lumumba, PAS Kadhafi!
Ecrire une réaction
 
numéro 7 ( 21/10/2011 05:55 )
À Bezons / France

Mr Pambou, vous êtes un vendu !!! Pourquoi l'occident irait-elle régler le sort de Mugabe, pour quelles raisons valables, alors qu'elle ne l'a pas fait ou pas reusi a le faire avec Castro. L'assasinat du " vieux " du patriarche Mugabe, montrerait définitivement aux noirs naïfs D'Afrique et au monde le visage CARNASSIER et REVANCHARD des occidentaux.
Ecrire une réaction
  Oui Mr Pambou, mais attention aux dérapages!
( 21/10/2011 08:10 )
À Sherbrooke / Canada

Je suis presque d'accord avec votre analyse, cher Mr Pambou, surtout lorsque vous abordez le problème de l'immaturité en Afrique, mais je ne partage pas votre conclusion, car je la trouve très méprisante pour les populations africaines, et peu précise sur les responsabilités réelles des élites.

Aussi, évitons les généralités et le mélange de genre, car à chacun ses responsabilités.

Oui, Mr Pambou, il y immaturité, mais immaturité de qui? C'est à cette question qu'il va falloir répondre si l'on veut aller de l'avant.

Ce ne sont pas les croyances de nos populations qui sont en causes, car qu'elles soient d'origines européennes, arabes, ou endogènes, toutes ces croyances n'ont rien à voir avec la gestion de notre pseudo-liberté depuis 1960.

Ceux qui sont les premiers responsables de la faillite du continent, ce sont les élites dirigeantes, et leurs conseillers diplômés des grandes universités du monde entier.

En gros, toute personne qui possède une parcelle de pouvoir en Afrique en abuse, mais surtout les fonctionnaires et les diplômés, qui ne représentent même pas 1% de la population.

Par conséquent, ce ne sont pas les peuples africains qui devraient être l'objet d'attaques sévères, puisqu'elles ne sont pas responsables de la tragédie qu'elles vivent, mais l'élite politique, universitaire et militaire, qui s'impose à ces peuples et décide à sa place, malgré le pluralisme politique, chèrement acquis par l'effort de nos populations au cours de la décennie 1990.

Aussi, cher Mr Pambou, vous généralisez un peu trop vite: l'Afrique ne s'arrête pas à la CEMAC et la CEDEAO.

De plus, même en Europe, votre modèle préféré, il existe souvent des luttes pour les postes au FMI, à la BM ou à l'UE et cela n'a jamais été un drame pour personne, car c'est le droit des pays membres d'une organisation, de vouloir défendre la candidature de son ressortissant. C'est le contraire qui aurait été absurde.

Là encore, vous attribuez aux africains, un comportement que l'on retrouve chez tous les peuples du monde.

Selon nous, la concurrence entre les candidats de deux pays membres de la CEDEAO est plutôt une preuve de démocratie, à moins que vous ne préfériez le choix non justifié d'un ressortissant d'un pays tiers, au détriment des autres, comme c'est le cas à la CAF ou le camerounais ISSA HAYATOU se succède à lui-même depuis des décennies.

Quant à Mugabé, je n'ai pas grand chose à dire sur son comportement, et le sort futur que lui réserve l'OTAN, tant mieux s'ils réussissent à lui faire subir ce qu'ils viennent de faire à Kadhafi, et tant pis s'il reste au pouvoir car pour moi l'enjeu est ailleurs: est-ce que le remplaçant de Mugabé permettra au Zimbabwé d'aller de l'avant?

Voilà l'unique défi qui se pose à nous, i.e. à l'Afrique et à son élite.

Cette élite doit tirer les leçons de tout cela car les interventions étrangères sont loin d'être la panacée.

Il y a eu l'opération Barracuda, menée par Giscard d'Estaing, à partir d'arguments fallacieux, pour renverser son propre ami Jean-Bedel Bokassa.

Aujourd'hui, la république centrafricaine est-elle développée? Le pays est-il le plus démocratique d'Afrique? A-t-on amélioré le sort des populations? Les infrastructures du pays sont-elles plus nombreuses qu'à l'époque du dirigeant honni?

Il suffit de suivre les interviews de plusieurs responsables de ce pays pour voir qu' à présent tous reconnaissent que le pays n'a pas avancé d'un pas, puisqu' il a sombré dans le chaos et aujourd'hui, grâce à l'humilité des uns et des autres, il essaye de repartir.

Tous les centrafricains vous diront que les infrastructures présentes dans leur pays, à un immeuble prêt, ont été construites lors du règne de leur empereur.

D'ailleurs, en guise d’honnêteté, l'actuel président de Centrafrique, le Général Yangouvonda François Bozizé, très lucide, a nommé un fils de Bokassa, dans son actuel gouvernement.

Nous voyons, bien à travers une analyse fine, que les choses ne se passent pas aussi simplement que le pensent les donneurs de leçon et les spécialistes de l'Afrique, versus occident.

Renverser Bokassa, c'est très bien, mais le plus pathétique serait de faire moins que lui, et en cela, ils semble qu'en Afrique francophone, les choses aillent bien souvent de mal en pire et c'est ce fait que nous constatons tristement dans cette partie du continent.

Oui, l'élite africaine, particulièrement francophone, doit se poser les bonnes questions, elle doit prendre date et apprendre à réfléchir sur sa réalité de façon objective et froide, elle doit se mettre en ordre de conscience pour faire avancer les causes des populations, au lieu de discourir sur des concepts absurdes tels que le développement et consorts et s'offrir une vie de luxe avec un train de vie qui demeure en décalage avec le niveau économique réel de l'ensemble de ces pays.

À quoi bon crier démocratie et développement si les élites élues se comportent comme à l'époque du parti unique?

C'est l'élite qui est malade, c'est elle qui doit se faire soigner, car le mal est si profond qu'il faudra plusieurs années pour qu'elle prenne la mesure des enjeux de ses dégâts.

Il y a tout un chantier que nous devons tous accepter de construire pour notre descendance, mais chacun doit y mettre du sien, reconnaître sa part de responsabilité, apporter sa petite lumière, et non accuser les innocentes populations, victimes des errances des élites et de leurs mauvais choix, voire de leur cupidité et de leur égoïsme légendaire, comme l'avait déjà signalé Julius N'Yéréré.

Au pays africains dont la situation est difficile, nous disons, que seule l'élite doit prendre ses responsabilités afin de montrer la voie du sacrifice, celle de l'effort et du travail, avant de vouloir attendre un quelconque sursaut et soutien des populations, qui n'ont que trop été manipulées par les différents leaders et leurs amis diplômés, spécialistes des théories inadaptées aux réalités endogènes .

Pour s'organiser, cher Mr Pambou, vous conviendrez avec moi qu'il faut déjà avoir un minimum de conscience, une vison globale de ce que l'on souhaite faire, un objectif sur lequel on peut fédérer d'autres personnes: hélas, tout cela ne peut être le fruit du hasard, et pour le comprendre il suffit d'observer comment cela s'est fait chez ceux qui comme l'ANC, le FRELIMO ou la SWAPO ont réussi à atteindre leurs objectifs.

L'organisation ne s'improvise, surtout pas avec une élite non-éclairée et cupide, c'est un travail de longue haleine, et il faut des leaders charismatiques, mais humble, pour tirer toute organisation vers l'avant, donc je dis à l'élite africaine, et même à celle de la diaspora, au boulot, et stop aux analyses simplistes. Nous sommes tous, dans l'obligation de faire notre auto-critique, afin d'être utile pour l'avenir de l'Afrique.

Merci à tous
Ecrire une réaction
  AH ! LES AFRICAINS ILS NE SONT JAMAIS D'ACCORD
Abrams DJ ( 21/10/2011 10:51 )
À Marseille / France

Pour une fois que M.PAMBOU QUE JE NE CONNAIS PAS, QUI N'EST PAS UN AMI DIT LA VERITE.
NOTRE MAL EST QUE NOUS PERDONS NOTRE TEMPS SUR DES DETAILS.
SUR LA TERRE AFRICAINE L'OTAN VIENT TUER UN HOMME QUI DIRIGE SON PAYS ( EN BIEN OU EN MAL JE NE JUGE PAS) ET NOTRE UA ET OUA RESTENT SANS VOIX ME FAIT MAL TRES TRES MAL.
A QUAND L'AFRIQUE DONT ME PARLAIT BIRAGO DIOP DANS SA RECITATION " AFRIQUE MON AFRIQUE" ?
Abrams DJ
Artiste PanAfricain
abramsdj@gmail.com
Ecrire une réaction
  Arretez de divaguez
( 21/10/2011 11:41 )
À Karlsruhe / Germany

Ce mec est un arabe tue par des arabes. Et ses freres arabe ne s'en plaignent pas. Les derniers soldats qui lui etaient fideles et sont mort avec lui etaient tous des africains, et pourtant ce mec a tue des congolais comme´le disait un commentaire plus haut. Je ne vois pas vraiment ce qu'on peut vraiment repocher aux africains sur ce coup la. Ce nest meme pas notre probleme!!! Si son peuple se fait berner par loccident, tant pis pour eux!!
Ecrire une réaction
  Pambou , l'analyste de poche....
( 21/10/2011 16:00 )
À Crawley / United Kingdom

Pambou , soit on analyse de facon ouverte soit on ne le fait pas. Passer sous silence et donc comme allant de soit des faits de terrorisme internationales sous l'egide de l"OTAN releve de la petitesse d'esprit que pourtant vous reprochez aux africains. Ces faits sont un element clef de la chute de Kadafi independemment de ce que les lybiens pensent de lui .
Ecrire une réaction
  ....
makaveli ( 21/10/2011 16:01 )
À Münster / Germany

j`ai apprécié vos remarques. elles sont une bonne contribution a l`article de mr Pambou
Ecrire une réaction
 
makaveli ( 21/10/2011 16:02 )
À Münster / Germany

ma remarque est destinée a sherbrooke/Kanada
Ecrire une réaction
 
numéro 7 ( 21/10/2011 16:17 )
À Paris / France

Pambou, est un VENDU au service de L'UMP, qui " infiltre " la communauté africaine de France dont il fait partie, c'est tout, pire que la Françafrique !!!
Ecrire une réaction
  dis donc....
piment_equatorial ( 21/10/2011 17:28 )
À / Germany

....quand est ce qu'une force africaine ira deloger ces criminels, genocidaires et satanistes au pouvoir ds les pays occidentaux, les trainer par terre et les zigouiller aux yeux su monde entier et montrer les images en boucle a la tele? Et qu'attends la cpi pour inculper des gens conme le nabot international pour crimes contre l'humanite ?
Qui va juger cette effroyable racaille internationale sous conmandement etatsunien et onusien?
Ecrire une réaction
  Mugabé Wanted
Axelle Kabou ( 21/10/2011 18:53 )
À Rennes / France

Pour avoir travaillé et vécu au Zimbabwé, j'ai vu ce que Mugabéa fait de son peuple. Ce qu'est devenue son alliance avec les Rhodies : quiconque nous débarrassera de "Robot Mgabé" sera le bienvenu. Il mérite d'être pendu haut et court!
Ecrire une réaction
  @ Axelle Kabou
numéro 7 ( 21/10/2011 20:23 )
À Bezons / France

Des africains qui vont dans le sens des blancs, continuez comme cela et les occidentaux vous domineront toujours ! Jamais un chinois, ne " trahira " le gouvernement de son pays ( meme s'y éventuellement il souhaite la démocratie) question de cohésion et de patriotisme. En Occident, les noirs veulent souvent " imiter " les blancs, etre dans leur journaux, etre mannequin comme eux, portés leur vetements, parlés leur langues,avoir la peau claire, peau,ect............
Ecrire une réaction
 
( 22/10/2011 10:48 )
À Toulouse / France

BRAVO POUR CETTE ANALYSE AUSSI CLAIRE QUE NATURE, DU MOINS DE MON POINT DE VUE. ENCORE UNE FOIS CET ASSASSINAT DE KADHAFI REVELE COMBIEN L'AFRIQUE EST ENCORE ET TOUJOURS SOUS LA COUPE DE QUELQUES PAYS OCCIDENTAUX. ET C'EST POUR LE MOINS TRES HUMILIANT. JE NE DOUTE PAS UN SEUL INSTANT QUE KADHAFI A COMMIS CERTAINS CRIMES CONTRE SON PEUPLE MAIS QUE LES LYBIENS SACHENT QUE CE N'EST PAS POUR ÇÀ QUE L'OCCIDENT L'A TUE. L'ENJEU EST AILLEURS. FORCEMENT. AUX ENNEMIS DE KADHAFI SA TETE LEUR A ETE OFFERTE SUR UN PLAT PAR LES GRANS DE CE MONDE. MAIS C'EST UN CADEAU EMPOISONNE. NOUS ATTENDONS DE VOIR CE QUI VA SE PASSER PAR LA SUITE. JE TIENS A SOULIGNER QUE JE SUIS CONGOLAIS(RDC).
Ecrire une réaction
 
( 22/10/2011 14:17 )
À Sens / France

Le plus grand problème de l'Afrique ce sont les traites. Ces gars qu'on croit être de notre côté mais qui nous trhissent d'une façon. Regardez un peu ce qui s'est passé avec Sankara, le problème de la Côte d'Ivoire avec tous ces traites africains, en Libye, et partout ailleurs. Il y'a trop d'agents de l'occident parmis ce n'est pas possible ! Je ne connais un autre peuple bourré de traites comme cela. Il n'ya aucuun patriotisme et lorsque des africains sont patriotes ils sont traités de tous les noms d'oiseaux par d'autres africains soi disant "ouverts". Regardez un peu la situation de la Côte d'Ivoire ! Il n'ya pas plus confus qu'un africain. J'ai lu et entendu des africains qui soutiennaient Kadafi qui ont dit que ce qui s'est passé en Côte d'Ivoire était bien et juste quand ouattara l'ursupateur génocidaire fête en ce moment la mort de kadafi ! Je suis tombé des nues ! Trop de traîtres parmis nous ! Regardez Grioo pour voir vous même !
Ecrire une réaction
 
Bonbagaye ( 22/10/2011 19:28 )
À New City / United States

Il est facile d'applaudir a la mort de Mouammar Kadhafi si l'on se base uniquement sur les excces commis par son regimes depuis 42 ans et sur le comportement souvent erratique du guide Libyen tres enclin aux gestes grandiloquents et aux initiatives spectaculaires comme son projet dans le temps d'une federation des etats africains sous son leadership.

L'approche de Lucien Pambou invite a une analyse des retombees de cette action occidentale sur le continent et de l'antecedent que cree ce changement de regime par la force en subtituant les desiderata du peuple Libyen a la volonte de la dite communaute internationale.

Comme je le dis ailleurs,ce n'est pa s le printemps arabe qui aura eu raison d'un regime si puissant en Libye mais plutot les Mirage Francais et les B-52 Americains. La Libye n'est ni la Tunisie, ni l'Egypte avec le gros de leur population vivant en dessous du seuil de la pauvrete dans des conditions execrables. Les privileges dont ont joui les Libyens sous Kadafi sont extraordinaires, comme l'indique Yuotam ailleurs.Le CNt sera-il- a meme d'assurer le meme niveau de vie au peuple libyen aujourd'hui et plus tard ? A qui profite vraiment l'absence de Kadafi ? Si la dictature est l'excuse exhibee pour se debarasser de Kadhafi, qu'en est-il des sinecures hereditaires que sont l'Arabie Saeoudite, le Koweit et les autres emirats partenaires privilegies de l'Occident ?

Beaucoup crient au scandale quand des gens comme Lucien et moi offrent une approche nuancee de cette operation libyenne qui au fond ne beneficiera en rien au peuple Libyen vu qu'il n'existait pas dans les pays les profonds clivages sociaux qui ont occasionne le printemps arabe en Tunisie,en Egypte et en Syrie.

La Libye reste et demeure un pays riche, et que Kadhafi et les siens se soient enrichis grace a la manne du petrole, n'empeche pas que les citoyens Libyens ont eu sous son regime un niveau de vie comparable a beaucoup de pays occidentaux, a la difference d'un pays comme le Nigeria par exemple ou le peuple ne tire aucun benefice de son petrole.

Personnellement, parce que pro-americain et vivant aux Etats-Unis ou le taux du chomage est au-dessus de 9%, je ne peux pas dire bravo a tous les coup et applaudir a chaque fois que ce pays flexe ses muscles en quelque part. J'estime que la participation americaine a une fourchette d' 1 milliard 100 millions de dollars sur presque 8 milliards depenses par l'Otan, est une gaffe de plus commise par Obama qui perpetue l'attitude de va-t-en-guerre de George W. Bush qui avait tant terni l'image de ce pays atravers le monde.Un billion qui ne represente rien mais qui aurait pu servir a extendre les allocation de chomage,quand on sait que plus de 500 billions ont ete depenses jusqu'a present en Afghanistan et plus d'un trillion en Iraq, quand il il a des gens qui ne mangent plus a leur faim aux USA, qui perdent leur maison par millions depuis cette histoire de subprimes et j'en passe.

A en juger par ses promesses de campagne on s'attendait a une attitude moins belliqueuse d'Obama qui ferait mieux d'utiliser les deux annees restantes de son terme a tirer l'economie des Etats-Unis de l'abime au lieu de gaspiller l'argent des taxes du contribuable , du taxpayer, dans ces actions sans implication strategique veritable pour le pays, les USA ne consommant que 2% du petrole Libyen.

Ce n'est pas etre anti-occidental comme quelqu'un m'en accuse que de souhaiter que cesse cette immixion incessante dans les affaires des autres pays au detriment des citoyens des pays occidentaux eux-memes qui sont generalement contre ces actions militaires dont il ne voient aucun benefice, autre qu'une minorite de tetes chauffees qui en tirent un sentiment de fierte par instinct patriotique.

Je suis pour une Amerique economiquement et militairement forte, ma repulsion pour les actions militaires unilaterales n'est pas du a un pacifisme primaire et irrealiste. Je suis pour une Amerique qui s'ocuppe de ses affaires et de ses problemes d'abord, et Dieu seul sait on en a ces jours ci ou des grandes villes americaines comme Harrisburg, Pensylvanie sont au bord de la faillite, ou comme en Californie avec un deficit budgetaire de dizaines de milliards de dollars.

Les Etats-Unis n'ont rien a gagner a vouloir etre le policier du monde et c'est le sentiment majoritaire ici en Amerique ou l'on est fatigues de voir les emplois s'envoler vers la Chine et l'Inde.On esperait que les choses changeraient avec Barack, mais il se retrouve lui aussi prisonnier du complexe militaro-industriel expansionniste qui tire d'immenses profits a chaque fois qu' un soldat americain tire une balle ou un missile quelque part dans le monde.

Ecrire une réaction
  À celui de Sherbrooke / Canada
Didier_Daan ( 22/10/2011 19:43 )
À / Cameroon

Voici ce que je retiens de votre réponse à l´auteur de ce papier: "Oui, l'élite africaine, particulièrement francophone, doit se poser les bonnes questions". Ce qui me permet de vous poser une simple question: c´est quoi l´"élite africaine" aujourd´hui? La définition de ce terme ayant changé entre temps à mon avis, d´autres éléments/profils ayant été incorporés dans sa définition/caractérisation. Par ex., ici au cameroun, jadis "élite" renvoyait aux diplômés/fonctionnaires/cadres d´entreprises, puisque l´ascension sociale se faisait par l´école (du blanc), donc par les diplômes. Le temps passant, la crise économique et morale s´installant, on est passé du diplôme à l´argent comme critère d´appartenance à l´"élite". Dans certains villages de ce pays, des non-diplômés (commercants, feymen, prostitués, etc.) sont considérés comme ELITES. Il suffit d´aller dans les manifestations ou entendre quelques chanteurs, pardon griots camerounais pour avoir preuve de ce changement.
C´était juste pour attirer votre attention sur l´utilisation d´un terme dont la signification a été sujette à une mutation au cours d´un seul siècle. Et en outre pour vous dire que parler encore d´une "élite africaine" dans sa représentation la plus datée, alors rend votre discours tout aussi vétuste, obsolète. Tout comme celui de cet auteur/mascotte de grioo à la pensée futile. Alors il ne faut plus parler de l´Afrique comme quelqu´un survole en avion un territoire et dit le connaître.
Je suis pourtant d´accord avec vous lorsque vous dites que cette "élite africaine" (version diplômée certainement) doit faire sa propre mutation, qu´"elle doit prendre date et apprendre à réfléchir sur sa réalité de façon objective et froide, elle doit se mettre en ordre de conscience pour faire avancer les causes des populations, au lieu de discourir sur des concepts absurdes tels que le développement et consorts et s'offrir une vie de luxe avec un train de vie qui demeure en décalage avec le niveau économique réel de l'ensemble de ces pays."
Mais voyez-vous, la condition primordiale pour réaliser cette mutation c´est à mon avis:
1- Se connaître soi-même et s´assumer, en d´autres termes, suis-je africain ou non?
2- Et ensuite, revenir en Afrique avant de discourir sur ces "concepts absurdes", comme vous le dites. Et cette fois-là, je vous garantie qu´ils auront muté en "concepts réels". Car tirés de la réalité et donc plus compatibles avec elle.

C´est bien beau de porter critique à l´autre futile, mais je ne vous considère pas si différent de lui, car tout n´est que verbiage "panafricaniste" dans les 2 cas.
Une autre preuve: je n´ai pas lu un seul billet sur les élections au cameroun tant du mec noir de l´ump que de vous... A ce niveau, on n´est plus dans un cas de verbiage stérile, mais simplement dans un cas flagrant d´injustice/malhonnêteté/couardise intellectuelle. Et pourtant j´ai envie, à la lecture de votre belle écriture, de parier que vous êtes d´origine camerounaise. Comme quelques Spike Lee et autres frères de grioo, anciens grands défenseurs de l´alternance en CI...
Ecrire une réaction
 
numéro 7 ( 22/10/2011 22:17 )
À Bezons / France

Pambou, je te conseille de regarder le documentaire D'ARTE " Marchands D'Anthrax " , et tu verras que des pays comme les USA et la GB, ont eus des " proximités idéologiques " avec Wouter Basson, alors pourquoi " diaboliser " comme cela sur Mugabe ?
Ecrire une réaction
 
( 23/10/2011 03:08 )
À Saint-brieuc / France

c'est comme même extraordnaire ces antillais comme numéro 7 qui disent mépriser les africains et tout ce qui s'y rapporte mais dans le même temps semblent obsédé par l'actualité africaine à voir les nombre faramineux de commentaires qu'ils laissent sur grioo

Depuis quand l'on fréquente des gens que l'on méprise ? Pourquoi une telle obcession de l'afrique si numéro 7 et les autres méprise tant ce continent et se populations? Que faite vous donc sur un site afro si vous dite mépriser l'afrique ?

ces gens sont vraiment psychologiquement TORDUS instables
Ecrire une réaction
 
( 23/10/2011 07:13 )
À Sherbrooke / Canada


À Mr Didier_Daan

Cher Mr

Avant de commencer je tiens à préciser que je connais très bien le Cameroun, de part mes activités professionnelles, mais j'ai un passeport d'un pays voisin au Cameroun, donc si dans l'âme je puis me définir comme camérounais ou autres, officiellement je n'ai pas la nationalité de ce pays. Mais je serai ravi d'en bénéficier si cela est possible. Plus loin, je répondrai à votre insinuation à propos de la lâcheté sur mon soi disant silence sur les résultats des élections présidentielles dans ce pays que j'aime tant, pour toutes ces belles choses que ces fils et filles ont apportées à notre continent.

Aussi, je ne suis pas panafricain, ni membre d'aucune organisation de ce type, toutefois, je dois vous avouer que j'ai eu le privilège d'échanger avec des frères/soeurs africains-es appartenant à ce courant d'idée, dans plusieurs conférences ou colloques, et je garde un souvenir positif de ces personnes là, même si toutes ne sont pas parfaites.

J'ai beaucoup de respect pour le panafricacanisme intellectuel, que je ne confondrai jamais avec les multiples variantes, spéculatives, de ce courant de pensée.

Quant au panafricanisme politique, il n'existe plus depuis fort longtemps, alors vous voyez, pas besoin de vous acharner sur un courant politique inexistant, dont même l'ANC, versus Thabo M'Béki, n'en n'était plus un représentant.

Sinon, j'ai lu avec un réel intérêt votre réaction à l'article de Mr Pambou et j'ai pu constater une certaine exigence dans vos propos.

D'abord je vous remercie pour votre honnêteté et votre rigueur mais je dois vous avouer que je ne suis pas certain d'avoir compris l'ensemble des objectifs de votre intervention, puisque plusieurs problématiques, aussi importantes les unes que les autres, ont été soulevées. Toutefois, pour éviter de m'enliser, je vais répondre point par point, sur ce que je crois avoir compris dans votre texte, et essayer de préciser ma pensée, sans langue de bois.

Pour les détails, je ne puis vous les fournir sur un site public, à moins que vous n'acceptiez de créer une boite email pour la circonstance, où je pourrais vous transmettre certaines informations d'ordre privée, car nous sommes là pour apporter nos points de vue sur les articles proposées par le site Grioo, et non étaler notre vie privée.

Alors, pour des raisons éthiques, je respecterais un certain code de conduite que je me suis fixé dans les échanges anonymes et publics, car je ne ressens nul besoin d'attirer l'attention sur sa ma modeste personne.

1) Sur le sens du mot élite, je vous remercie sincèrement pour les précisions à propos des différentes acceptions de ce mot, en ce qui me concerne, je ne l'employais que pour les universitaires, les officiers de l'armée et ceux qui occupent des postes de décision au niveau politique en Afrique. Grosso modo, pour tous ceux qui prennent des décisions qui engagent l'avenir des populations, d'une façon ou d'une autre. J'évite le mot intellectuel, car je trouve qu'il ne correspond à aucune réalité concrète, tant au niveau des actes que de la pensée, en ce qui conerne l'élite africaine, ce d'autant plus qu'ils n'ont aucun public qui pourrait confirmer cet usage.

Moi j'ai honte quand on m'appelle intellectuel car je suis tout simplement un diplômé.


2) Vous reprenez la célèbre formule de Socrate: connais-toi toi-même: et vous l'appliquez aux africains-es de l'étranger, à moins que je ne vous ait pas bien compris, sur ce passage :

je vous comprends cher Mr Daan, mais est-ce un crime si un ressortissant africain est en déplacement à l'étranger pour des raisons bien précises? Votre définition de l'Africain-e, ou plus précisément, de l'africain-e qui se connaît, est-elle synonyme d'autarcie?

Un africain-e n'a-t-il/elle pas le droit de se déplacer dans le monde?

Donc, pendant un séjour en dehors du continent, selon vous, on perdrait automatiquement notre identité?

Cheick Modibo Diarra,Thabo M'beki, N'Kwamé N'Krumah, Aminata Traoré, Jean-Marc ÈLA et bien d'autres ont vécu à l'étranger ou étudier à l'étranger pendant des années, doit-on pour autant en déduire qu'ils n'aimaient pas l'Afrique ou souffraient d'un mal identitaire? L'identité africaine n'est-elle valable que pour les fils et filles de l'Afrique qui ont choisi de rester sur le continent?

En ce qui me concerne, j'appartiens à un groupe de travail/recherche, présent un peu partout dans le monde, hélas je ne puis vous en dire plus, car à mon âge, l'enjeu n'est plus de prouver quoi que ce soit à qui ce soit, mais de laisser le peu que j'ai compris, à mes compatriotes africains.

Pour information, j'aurais pu, comme bien d'autres frères et soeurs d'origine africaine, m’installer définitivement en Europe ou en Amérique, revendiquer la double nationalité pour des raisons pratiques et logiques, je ne l'ai pas fait car je considère que les enjeux sont ailleurs.

Cher Mr Didier_Daan, ne jetez pas la pierre à vos frères ou soeurs qui ont fait ce choix, la vie en Europe est très difficile pour les personnes d'origine étrangères, et pour les africains-es en particulier, et même s'ils n'ont pas le courage de l'avouer lors de leurs séjours en Afrique, j'en connais plusieurs, même de brillants-es universitaires, qui ont été obligées de prendre des nationalités étrangères pour pouvoir continuer leurs recherches ou faire un bout de carrière, puisque leurs pays d'origine ne voulaient pas les financer.

Je ne défends pas leur choix, mais je respecte leur réalité et essaye de voir ce que je peux partager avec eux, de façon humble et humaine.

Je ne souffre pas du syndrome de la perfection alors sur ce sujet je laisse à chacun l'usage de son libre arbitre.

J'ai eu la chance d'éviter ce genre de situation, alors je suis très humble face à ce sujet.

En revanche, Mr Didier_Daan, je vous demande de façon très sincère: si un africain acquiert une nationalité étrangère, doit-on immédiatement l'exclure du pays, si ce dernier veut apporter sa contribution à l'amélioration des conditions de vie des populations?

C'est le cas de Cheick Modibo Diarra au Mali, qui a la nationalité américaine, et qui aurait pu y vivre sans jamais rentrer en Afrique, mais a choisi de repartir dans son pays d'origine, doit-on pour autant le mettre à l'écart, au motif qu'il a bénéficié d'une nationalité étrangère, dans un cadre purement professionnel, sans jamais occuper de fonction politique aux USA ?

C'est aussi le cas de Jacques Bonjawo au Cameroun et de bien d'autres élites africains-es formées à l'étranger aux frais de leurs familles et sans l'aide de l'état.

Mr Diddier_Daan, c'est une question assez délicate, et même si dans le fond votre attitude est justifiée, je ne me permettrai pas de répondre à la légère; je peux tout simplement vous dire qu'il vaut mieux prendre du recul avant de se prononcer sur certaines situations, au risque de tomber dans une certaine forme de dogmatisme, qui pourrait ouvrir la voie à un certain extrémisme aveugle et contre-productif, eu égard à ce qui semble être votre objectif initial. J'ai un point de vue plus nuancé sur la question et si un jour l'occasion me le permet, je préciserai ma pensée.

3) À propos des liens entre Mr Pambou et moi, je pense que ma réponse découle logiquement des explications précédentes, que j'ai développées, et je puis tout simplement vous dire, qu' au-delà de ma modeste personne, Mr Pambou, et tous les africains-es ayant la double nationalité, ou même une nationalité étrangère, ne sont pas des ennemis de l'Afrique.

Ils ont le droit de dire ce qu'ils veulent et pensent sur l'Afrique, et même d'avoir des préjugés comme bien d'autres, sur notre continent.

Moi, j'ai choisi de ne pas changer de nationalité, de consacrer ma vie à la recherche, avec d'autres frères et soeurs, mais mon objectif n'est pas que tout le monde puisse aimer l'Afrique et y revenir, non je n'est pas la même philosophie que David Ben Gourion, même si je consacre mon temps à mes recherches et au continent, et que de temps en temps, j'essaye de partager des idées avec des personnes qui abordent des problématiques liées à mon continent, et quand bien-même je n'ai pas la même approche qu'eux, ce n'est pas un drame, car ce qui m'intéresse, au delà du sujet d'échange, c'est la pertinence de l'argumentation de mon interlocuteur, et l'apport de son raisonnement à ma propre compréhension des choses.

Rassuez-vous Mr Daan, ceux avec qui je travaille, et moi, nous ne connaissons pas tout, nous avons encore beaucoup à apprendre, alors nos recherches nous obligent à nous déplacer dans plusieurs lieux du savoir, en Afrique mais aussi à l'étranger, mais surtout à écouter les points de vue des uns et des autres, car ce n'est pas toujours là l'on croit découvrir une parcelle de vérité, qu'on là trouve.

Sinon, je ne critiquais pas Mr Pambou, je l'ai précisé d'entrée de jeu dans mon post: j'apportais des compléments à son article, précisément aux conclusions qu'ils tiraient sur un certain nombre de questions.

4) Sur la question de mon lieu actuel de séjour, vous conviendrez avec moi qu'il n'y a aucun drame à se déplacer en tant que chercheur, et je vous évite les détails car cela relève de ma vie privée et je ne crois pas que cela vous intéresse particulièrement. Mais si d'aventure je suis de passage au Cameroun, ce qui est fort probable, dans pas très longtemps, on pourra se rencontrer et vous verrez qu'il n'y a rien de bien grave pour un africain-e de mon âge à se déplacer dans le cadre de son travail, cela est de nos jours un fait divers.

5) Enfin, venons-en au sujet qui semble le plus vous passionner: les élections au Cameroun.

Au Cameroun et ailleurs, ni moi, ni ceux avec qui je travaille, n'avions l'habitude de donner notre point de vue, non pas parce que nous refusons de participer au débat, mais tout simplement parce que il s'agit souvent de débats creux.

Par le passé, nous avons abordé la crise ivoirienne, tout simplement parce qu'il s'agissait d'un enjeu qui dépassait largement le cadre classique d'une élection, vu les différentes interventions étrangères, très maladroites, au profit de l'un des candidats, ceci au nom d'argument fallacieux. Nous avons dit, que même si Mr Oauattara avait gagné, la procédure de son installation au pouvoir était en désaccord avec toutes les règles du droit connues à ce jour.

Mr Paul Barthélemy Biya'a bi Mvondo, présidant sortant, 78 ans, au pouvoir depuis 1982, a été réélu président du Cameroun pour un sixième mandat avec 77,989% des suffrages, selon les résultats proclamés vendredi par la Cour suprême à Yaoundé. Nous sommes tous d'accord qu'il s'agit d'un résultat en désaccord avec la réalité effective du pays, mais cher Mr Didier-Daan, c'est tellement évident que je ne sais pas ce que vous voulez que je dise!

Dans tous les pays, où ce genre de situation se sont produites, entre 2009-2011: Tchad, Burkina, Tunisie, Égypte, Congo-Brazza, Centrafrique, Bénin, Ouganda, Mauritanie, Togo, Rwanda etc. nous avons adopté la même attitude: que ce soit moi ou d'autres avec qui je travaille, qui était certainement au Canada à cette époque, à mon poste, nous avons considéré qu'il s'agit d'un non évènement, car pourquoi consacrer du temps à réfléchir sur un sujet où il n'y a aucune problématique?

Tout le monde sait que les résultats au Cameroun ne reflètent guère la réalité sociale et démographique de l'électorat de ce pays, alors, que devrais-je dire de plus?

De façon tellement évidente ce résultat est un non sens et réflète plutôt un "simiulacre d'élection" pour faire plaisir à la communauté dite "internationale" ou aux "baillaurs de fond". Est-ce une grande découverte ou une preuve de courage de dire cela?

Insulter les dirigeants politiques de ces pays, et particulièrement le président réélu au Cameroun, est-ce un objectif et une preuve de courage? Demander aux populations d'aller mourir pour mes idées alors que moi je consacre paisiblement mon temps à mes recherches, est-ce logique comme démarche?

Dénigrer tous les dirigeants de ces pays pour prouver aux yeux du monde que je suis honnête et que je suis un leader ou un révolutionnaire est-ce une preuve de clairvoyance?

Non je n'ai plus l'âge de jouer à cela, je suis chercheur, d'un certain âge, et mon rôle est ailleurs...

Je n'ai plus cette fibre là, mon travail de réflexion et mon expérience de l'Afrique m'oblige à dépasser les réactions émotives pour réfléchir sur les enjeux où j'estime être le plus utile.

Mr Didier-Daan, il faut savoir lire dans le temps, Mr Biya et autres ne sont pas éternels, non ils ne le sont pas, alors, à mon âge, j'en ai vue d'autres, et cela ne me surprend pas du tout, car je sais que le plus dur sera après: l'après Biya.

Or, bien souvent, beaucoup d'africains-es préfèrent consacrer leurs énergies à ce genre d'épiphénomène politique que constitue la réélection mécanique de certains de nos dirigeants, au lieu de se poser des questions plus profondes: que puis-je faire pour mon pays, mon continent, avec ou sans Paul Biya?

Chacun choisit son combat dans la vie, ceux qui veulent faire de la politique ont le droit d'y consacrer leur temps, je respecte leur choix, mais moi j'ai choisi d'aller au-delà de cela, ou du moins de servir mon continent là où j'espère être le plus utile: je veux servir mon continent, et j'essaye de le faire à travers la recherche avec la modeste équipe de travail à laquelle j'appartiens.

Nous ne recevons aucune subvention d'un gouvernement africain où autres, et nous consacrons tous nos efforts à nos recherches, même si certains d'entre nous interviennent sur des sites ou forum sur l'Afrique, et même dans des conférences publics, un peu partout, afin de partciper au débat d'actualité, l'objectif pour nous n'est pas de consacrer notre temps à insulter un dirigeant politique africain ou leurs alliés occidentaux, mais plutôt d'échanger avec les uns et les autres, nos points de vue sur les problématiques du continent et comment faire pour que l'avenir soit différent du présent.

Même à l'époque de Nicolas Copernic, Tycho Brahé ou Galilée, ou de Zhou En lai, plus récemment en Chine, les peuples d'Europe ou d'Asie, vivaient des moments difficiles, mais il a bien fallu continuer à réfléchir afin de faire progresser les connaissances et je puis dire que ce choix a eu des répercussions positives sur le plan politique, vu l'importance du niveau d'éducation dans le destin des peuples.

Le régime camerounais a déjà reçu les appuis extérieurs nécessaires, et avec les réseaux rosicruciens et francs-maçons, ils ont probablement négocié un dernier mandat pour le président Biya, dans l'espoir de préparer un dauphin, dont j'ignore l'identité exacte, puisqu'il existe au moins trois candidats bien connus à la succession de Mr Biya, hormis le fils du président et les imprévus de la vie.

Toutes ces pratiques, sont bien connus dans l'espace francophone, et j'imagine que je n'apporte rien de nouveau au débat de fond, alors il est normal que je ne m'attarde pas sur des évidences, car, qu'est ce qu'il y a de spéciale à dire, lorsqu'un président décide de ne pas céder le pouvoir et préfère s'y éterniser, au risque de mettre l'avenir de son pays en danger?

Voilà la triste fin qu'a connu Mr kadhafi, que dire de plus aux autres qui pensent que parce qu'ils sont amis des puissances étrangères cela ne leur arrivera jamais!

Kadhafi aussi fut un grand ami de certains dirigeants de l'UE, il n'y a pas si longtemps.

Mobutu aussi le fut, tout comme Jonas Savimbi, et pourtant!

En dehors d'un décès du président, d'une révolte populaire ou d'un coup d'état militaire ou d'une guerre civile, le président camerounais et bien d'autres, ne veulent pas partir, alors que devons nous faire? Je sais que ce genre de régime, ne tienne que sur un bout de fil, et même s'ils sont encore aux commandes pour quelques temps, je suis certain qu'ils n'en n'ont certainement plus pour 15 ans, alors que devrais-je dire aux populations, encore que moi je ne suis qu'un simple chercheur non ressortissant du Cameroun. Quand bien-même je serais camerounais, que devrais-je dire de plus que ce qui évident?

En 1990 et en 2008, des camerounais-es sont morts pour la démocratie et la liberté, hélas le régime est encore là et personne dans la communauté dite "internationale" n'a rien trouver à y redire, alors moi que puis-je dire de plus ou reprocher aux populations? Elles ont fait leur boulot, est-ce l'opposition camerounaise qui n'a pas su faire le sien?

Franchement, par rapport à mes informations actuelles, je ne puis vous en dire plus, mêmes si je comprends vos doléances.

En toute sincérité, Mr Didider-Daan, je ne sais pas ce que vous auriez souhaité que je dise?

Moi je ne suis pas militaire, et je ne rêve pas d'acheter une arme pour tuer des frères et soeurs africains, fut-ce-t-il des dirigeants décriés, ce d'autant plus que le président et ses amis ne seront pas victimes d'une guerre civile, car ils ont le don de partir avant et de trouver asile chez leurs amis. Alors, que faut-il faire, à part réfléchir et agir pour que l'avenir soit meilleur?

Si j'avais à proposer une réflexion, je vous dirai, plutôt que ce qui m'intéresse, c'est plutôt comment préparer l'après Biya, où l'avenir, afin que plus personne ne s'éternise au pouvoir dans notre continent, car cette conception de la politique demeure un frein évident dans la mise en place des réformes indispensables pour l'épanouissement de nos pays.

Souvent en Afrique, certains d'entre- nous refusent de préparer l'avenir, nous concentrons toute notre énergie sur le présent, probablement par pragmatisme et bon sens, car notre réalité quotidienne est très douloureuse, et je le comprends d'autant mieux que je le vis, en partie à travers ma propre famille; mais le plus triste, est que même quand le dirigeant en place depuis des décennies, finit par partir, le nouveau régime est souvent incapable de tenir ses promesses, alors que souvent ce sont les populations, déjà usées, qui ont fait tous les efforts pour qu'advienne l'alternance.

Ces mêmes populations doivent encore pâtir des errements des nouveaux dirigeants. Dans plusieurs pays francophones et dans quelques pays anglophones, que j'ai visités, j'ai eu la tristesse de découvrir que le pluralisme politique n'a rien changé dans les moeurs politiques, hormis l'équipe dirigeante, qui bien souvent reprend toutes les tares de l'ancien régime, alors que des martyrs ont donné leur vie pour que l'on puisse avoir un minimum d'espace de liberté.

Au Sénégal, au Bénin, en RCA, au Congo/Brazzaville à Madagascar et dans quelques autres pays, les dirigeants post-partis unique n'ont pas toujours été à la hauteur des espérances et dans bien des cas ils sont loin de tenir les promesses d'une lutte pour le pluralisme.

Alors, il nous appartient de réfléchir puis d'agir sur les causes de ces situations afin d'avertir nos frères/soeurs sur les erreurs commises ailleurs afin qu'ils évitent le schéma classique d'un pluralisme politique, sans évolution sociale et matérielle pour la majorité des populations.

Vous voyez, Mr Daan, notre problème dépasse largement le stade d'un pays ou d'un dirigeant, et j'essaye, avec d'autres bien sûr, d'apporter ma modeste contribution au travail d'épanouissement des populations de mon continent, en dépit des contingences socio-politiques ou économiques, et j'ai beaucoup de respect pour mon aîné, feu le Professeur Jean Marc ÉLA, qui était une connaissance, avec qui nous avions beaucoup appris mais aussi partagé une réflexion approfondie sur l'action juste en Afrique et pour l'Afrique.

Sa mort fut une grande perte pour notre groupe de recherche et pour le continent, car ce genre de personne reste difficilement remplaçable, tout comme son ami Enguelbert Mveng. Mais il faut bien continuer car la vie ne s'arrête pas.

Nous savons que le travail à abattre n'est pas simple, mais nous faisons notre devoir dans l'humilité et avec les moyens qui sont les nôtres, et malgré l'adversité et les obstacles en tout genre, nous progressons mais n'avons pas la prétention de proposer des solutions miracles ou des solutions spontanées à tous les problèmes de notre continent.

Il a fallu du temps, ailleurs, pour que les choses s'améliorent, mais à la source de tout, il y a eu des hommes et des femmes qui ont choisi d'inscrire leurs actions dans le sens de la longue durée, j'essaye de les imiter à mon modeste niveau, en travaillant avec d'autres africains-es qui partagent cette approche, puisse ces quelques lignes vous éclairer sur les questions pertinentes que vous avez posées.

À bientôt.

Si mes réponses ne sont pas assez claires, veuillez me laisser un email circonstanciel afin que j'y apporte des précisions, si possible.

Respectueusement à vous, Mr Daan.
Ecrire une réaction

Nombre de messages
:  31
Pages:  1  2 > >> 
 
 
Le site des femmes noires et métissées | Grioo Village | English version