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L’armée française a t-elle tiré sur une foule désarmée le 9 novembre 2004 à l’hôtel Ivoire? |
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Blanc bonne ou bonnet blanc? pas si sûr |
Kmatari (
22/11/2004 01:03 )
À Verviers / Belgium
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Que ce soit en CI ou au Rwanda et même au Mlagasy, les troupes françaises n'ont pas fait le détail. Les soldats ont tué sans vergogne et la France est complice jusque dans les églises, surtout au Rwanda et au Burundi ....
Les Américains ont l'avantage, s'il y a lieu, de ne pas pouvoir cacher leurs méfaits à cause de l'engagement de leurs médias et des hommes et des femmes qui sont plus "humains" et fustigent la brutalité de leurs militaires.
Ce que l'on a vu en Irak n'est pas possible en Yougoslavie et encore moins en CI.
Au contrairer, c'est l'hypocrisie et le sourire si pas le ricanement en coin .... |
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22/11/2004 12:02 )
À Abbévillers / France
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Il ne fait l'ombre d'aucun doute: les soldats français ont tué de sang froid des manifestants.
Alors que nous sommes nombreux sur ce forum à dénoncer les atteintes portées aux résidents français en CI, voilà que la France montre tout le contraire,mais commence par ces assassinats à dévoiler son vrai visage.
Une chose est formelle: les forces françaises n'ont rien à faire en CI et elles doivent s'en aller; ceux et celles qui sont tombés sous leurs balles ne sont que des martyrs qui viennent allonger la macabre et longue liste des crimes commis par les gouvernants français en Afrique noire.
La France vient de perdre définitivement la CI et cela, croyez-moi, fera bientôt tâche d'huile.
Quant aux meurtriers,ils n'auront plus jamais la paix intérieure et mourront tourmentés. Il y'a des lois qui sont naturelles; Quiconque ne peut donner la vie ne dois pas non plus l'ôter; or, il ny'a que DIEU seul qui donne la vie.
Qu'on exécute des criminels ne heurte pas ma conscience mais,abattre comme cela des manifestants sans défense pose un problème.
Connaissant très bien la mentalité des français,ils descendraient par milliers dans les rues s'ils parvenaient à savoir ce qui se passe en CI.
L'Afrique noire est largement francophile mais la droite française commence à dissuader bon nombre parmi nous de choisir un autre parrain...Ce n'est plus loin. |
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SOSSOH (
22/11/2004 12:04 )
À Abbévillers / France
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J'ai oublié de signer ma réaction.C'était Mr SOSSOH. |
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de qui se moque t-on?? |
wazari (
22/11/2004 16:06 )
À Saint-michel-de-dèze / France
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excellent article de thomgang. y en a marre que les froggies nous prennent pour des cons-naifs,maniables et corvéables à souhait.les chiraco,devilpine,et allo mary nous emmerdent avec leur 9 soldats morts(ils avaient signés,c'était le risque du metier on va pas pleurer).la fransse et ses medias veulent nous faire culpabiliser pour ces militaires,et les 3 viols(à savoir si c'est vrai:le mensonge est une qualité française ces derniers temps:voir affaire arafat).les français ont violés des femmes et filles impunement pendant et aprés la colonisation ;qui en a parlé???reclamons le droit d'inventaire si les mangeurs de grenouilles insistent sur le sujet.effectivement les fameux media français ont occultés la fusillade et les morts ivoiriens perpétrés par leur soldats.pourquoi?car ils sont aux ordres de jako chiracoco ...aprés tout ;ce ne sont que quelques nègros;pas de quoi faire tout un plat.au pays des droits de l'homme,on a pas de temps à perdre avec les esclaves africains!car c'est comme celà qu'ils considèrent les habitants des pays africains.ils ne sont pas les seuls;mais les mangeurs d'escargots aiment donner des leçons de morale et de democratie plus que les autres et avec plus d'arrogance.personnellement;j'en ai rien à foutre que des frenchies se soient fait piller,voler...bien fait.(considerons cela comme un mini remboursement de la dette coloniale.).
finalement le seul media français qui a fait une analyse digne de ce nom;ce sont les guignols de canal+.
largement mieux que les analyses à la con du facho-raciste de service stefon missth.
he oui mes frères;c'est la guerre.les français de base sont devenus encore plus racistes(voir leurs dernières elections presidentielles) depuis qu'ils ont vu à la tele des nègres(manipulés ou pas) crier des slogans antifrance(demandez aux joueurs de foot noirs des clubs de d1 française).en tout cas le president Gbagbo est courageux et merite tout notre soutient.;ne fusse que parcequ'il rend une certaine dignité aux peuples africains opprimés en refusant d'obeir aux ordres des gaulois allant à l'encontre de l'intêret du peuple ivoirien.il s'est fait traiter de fasciste par chiraq(il avait bu selon une source autorisée)mais il est vrai que jako s'y connait en fascisme doctrinaire..
afffaire à suivre....
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Merci a Grioo |
BigQ (
22/11/2004 16:20 )
À Bonn / Germany
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La decision de publier cet article et l'ensemble de votre travail me prouve qu'il y a au moins une page qui se dit africaine a qui je peu faire confiance!
restez neutre comme vous l'etes, je ne veu pas savoir vos origines ou votre opignon mais je veu vous confirmer que vous aidez le monde a se faire une meilleure idee de l'afrique.
Merci |
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GBAGBO EST DANGEREUX ET IRRESPONSABLE POUR LA C.I. |
Koudou Djé Djé Augustin (
22/11/2004 22:21 )
À Strasbourg / France
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GBAGBO 25 et 26 mars 500 morts et disparus pour une marche pacifique, CE TYPE EST DANGEREUX ET IRRESPONSABLE POUR LA C.I.
GBAGBO, est criminelle, il savait ce qu’il faisait, pendant une semaine il privé d’eau 4000 prisonniers de la M.A.C.A. (Maison d’ Arrêt Correctionnelle d’Abidjan), une fois qu’il en a fait des fous furieux.
GBAGBO, fait sauter les verrous du grillage de l’égout qui mène vers la forêt du banco, ou des bus attendaient ces fous furieux, et la distribution des armes, ont été effectué sur place.
Mission et consigne sont données, « BOUFFER DU BLANC », on connaît la suite, viols, saccages et incendie de commerces, vandalisme gratuit.
GBAGBO, est irresponsable et dangereux, après son forfait, il fait actionner ses radios et télévisions des milles cocotiers.
En direction de la population Ivoirienne, auparavant GBAGBO, a pris la précaution de saboter les radios et journaux pouvant donner des informations contradictoires, exemple : sabotages d’Africa N°1, RFI, BBC, Le PATRIOTE, NOUVEL REVEIL, ect…
En direction de l’opinion internationale, il fait fonctionner le site présidentielle en boucle continu.
25 et 26 mars 2004, GBAGBO fait assassiner de sang froid 500 personnes, pour une marche pacifique, et oui pour que soit appliqué les accords de Marcoussis et Accra III.
GBAGBO a signé ses accords il a même chanté l’Abidjanaise avec les autres signataires, a chaque fois il renie son engagement.
GBAGBO chante l’ABIDJANAISE, a Marcoussis, un Gard qui na pas de parole, l’ ABIDJANAISE c’est fort comme symbole nos anciens sont morts aux travaux forcés, pour cet hymne.
GBAGBO, tu seras le premier et dernier Président a bafouer et a souiller cette terre d’espérance.
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REPONSE a Koudou Djé Djé Augustin |
Toutpuissant (
22/11/2004 23:51 )
À Born / Netherlands
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Monsieur kel crédit peut on donner a vôtre témoignage sachnat que GBAGBO le prsident des IVOIRIENS ne fut pas a Marcoussis donc ne chantais pas l'Abidjanaise comme vous dites .
Ensuite vous affirmez 500 morts lors de manifestation , donnez nous vos sources SVP , car ce chiffre est loin d 'etre reel .
Ensuite Mr GBAGBO n'est pas celui qui a fait cette constitution , il n'est pas celui qui a inventé le concept de l'ivoirité , il fut mis en prsion par OUTTARRA ALLASSANE quand il fut dans l'opposition et ne l'oubliez pas son pays a été attaques par des rebelles armés venu du NORD de son pays , pour suspendre une constitution qui a été votée et approuvées par TOUS(Dont OUATTARRA) .Dans ce dossier la victime passe pour le bourreau et c'est la le pb de ce siecle .....La faute a qui ??? Aux medias , mais grace a Dieu le peuple a toujours raison , on l avu avec CHVEZ du venezuela , Mugabe , Mandela et autres ......Mr Koudou djé dj vous DIVAGUEZ donc arretez , vous perdez votre crédibilité. |
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A Tout Puissant |
Koudou Djé Djé Augustin (
23/11/2004 00:37 )
À Strasbourg / France
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Tout puissant le tort de OUATTARA c'est d'avoir mis GBAGBO en prison.
OUATTARA est trop civilisé, il na pas brûlé le domicile des GBAGBO, ni utilisé les escadrons de la mort pour éliminer GBAGBO, et ses proches.
C'est pourtant pas compliqué le jeu démocratique, la vérité sort des urnes, de quoi a t'il peur GBAGBO de perdre les élections.
Tout puissant mes sources sont limpides comme l’eau de roche, cherche a t’informer.
GBAGBO pour continué a abrutir des individus comme toi, GBAGBO préfére saboter les radios et brûler les journaux pouvant faire une analyse fine de la situation.
Tout puissant, un proverbe dit,
« quand on jette une pierre dans l’obscurité on ne sait pas qui cette pierre va atteindre »
l’économie Ivoirienne est complètement ruinée, le commerce des Ivoiriens et les lieu de production de richesse sont détruites, par la faute d’apprentis sorcier en politique.
Nous allons entrée dans une période de récession sans précédent, les Ivoiriens vont manger genoux d’éléphant et caïman braisé.
Tout puissant, dit a GBAGBO de revenir sur terre, c’est finis MAI 68, dit lui aussi que le mur de BERLIN est tombé depuis belle lurette.
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Remarque |
AKG (
23/11/2004 10:49 )
À / Satellite Provider
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Un camerounais, travaillant dans le secteur de l'édition, était bloqué à l'aéroport d'Abidjan pendant les événements. De retour au pays, il a donné son témoignage au quotidien local "Mutations" que j'ai lu. Il a vu de ses propres yeux, 3 JEUNES "PATRIOTES" AVEC CHACUN SON REVOLVER, parmi les 2 vagues de jeunes ayant assailli l'aéroport à la recherche des français.
Je pense donc qu'EFFECTIVEMENT CERTAINS DES MANIFESTANTS ETAIENT ARMES.
Voilà la vérité. Pour le reste, à chacun de se faire son opinion, ou de défendre son "camp"... |
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23/11/2004 12:36 )
À Lyon / France
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Ce que je trouve étonnant c'est que si les patriotes étaient si dangereux que ça, comment se fait-il qu'aucun civil français n'ait été tué ????
Par ailleurs beaucoup de gens sont morts non pas devant l'hôtel Ivoire (c'est même une minorité), mais sur les ponts d'Abidjan, tué par les bombardements d'hélicoptères (!) français.
Les propos de Mamadou Coulibaly qui promettait un "nouveau Vietnam" à la France s'expliquent par le fait que le fait que toute la nuit de samedi à dimanche les hélicoptères français ont survolé Abidjan et ont tiré sur les gens Les dirigeants ivoiriens se sont dit que c'est la recolonisation qui avait commencé....
Par ailleurs sur les videos qu'on voit sur les liens, je vois surtout des gens qui provoquent les militaires, sans être armés. On voit des femmes qui chantent, des jeunes qui provoquent les français.
Anyway, un tel massacre n'aurait jamais pu se produire dans un pays occidental, même avec une foule où les gens avaient des armes. Quant à la personne décapitée par un tir, qu'aurait t-on dit si elle avait été blanche, avec un passport français ? L'histoire aurait fait le tour du monde, et on aurait lu des histoires sur la "barbarie intrinsèque" aux africains en general et aux ivoiriens en particulier.
Quand on parle du colonialisme, les occidentaux sont en general assez mal à l'aise, sauf pour vanter ses pretendus "bienfaits". Quand il faut parler des crimes qui ont accompagné la colonisation, il n'y a plus personne. C'est la même chose en Côte d'Ivoire. Quand il faut parler de la soixantaine de morts qui a accompagné le "maintien de l'ordre" par les français en Côte d'Ivoire, les français sont aux abonnés absents.
C'est ça le rôle de l'armée française professionnelle ? Allez se battre à Abidjan avec des civils dans un pays qui est un nain militaire ? Si au lieu de la Côte d'Ivoire on était en Inde, au Pakistan,(puissances atomiques) ou même en Afrique du sud ou au Nigeria croyez vous que Chirac aurait attaqué les avions "ennemis" dans l'heure qui suit ? je n'en suis pas sur...C'est facile de jouer aux gros bras contre beaucoup plus faible que soi. |
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Les Manifestants sans armes mais diabolisés! |
GKMin (
23/11/2004 12:42 )
À / France
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Un camerounais, bloqué dans son hôtel pendant les tristes événements a tout vu. Il s'est livré à la Nouvelle Expression à son retour et pour lui, les jeunes patriotes ivoiriens étaient sans armes. Il est formel et ceux qui ne croient pas peuvent toujours les photos prouvant le contraire (ça ne doit pas être difficile, au vu des moyens logistiques des pro-putschistes). |
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23/11/2004 13:28 )
À Lyon / France
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Un compatriote a vécu les heures chaudes du week-end dernier en Côte d’Ivoire. Il raconte.
Edmond VII Mballa: Je reviens d'Abidjan
Le directeur des Editions Akoma Mba était dans la capitale ivoirienne lorsque la tension est remontée.
Samedi dernier, vous vous trouviez en Côte d'ivoire lorsque les violences ont repris. Que s'est-il passé ?
Avec des Camerounais qui prenaient part comme moi au Colloque sur "L’apport des industries culturelles sur le développement des pays du Sud", organisé à Ouagadougou par l'Agence intergouvernementale de la francophonie du 2 au 5 novembre dernier, nous avons atterri à Abidjan pour une escale. Nous attendions la correspondance qui devait arriver six heures plus tard en principe. Beaucoup ont alors choisi d'aller faire un tour en ville. Du moins, pour ceux qui avaient un visa de transit. Ils sont revenus par la suite sans signaler la moindre anomalie dans la capitale ivoirienne. Vers 15h30, je reçois à l'aéroport une compatriote et auteur à Akoma Mba, Frida Akoa, qui vit à Abidjan depuis un moment déjà. Elle est venue avec son bébé. A peine étions-nous installés que l’aéroport s’agite. Les gens vont dans tous les sens. Soudain, on a entendu des explosions au loin. Nous avons quitté le bar pour remonter vers la zone de transit d’autant plus qu’une rumeur commençait à circuler sur la détérioration de la situation à Abidjan et à Bouaké.
Que disait-elle précisément ?
On annonçait que des rebelles avaient l'intention d'attaquer l’aéroport. Et que l’armée française avait abattu trois avions de l’armée régulière ivoirienne. Du coup, nous nous sommes mis à chercher un abri. Sans grande difficulté, nous nous sommes retrouvés dans la zone réservée aux voyageurs internationaux d’autant plus qu’il n’y a plus aucun policier pour viser les passeports. Toutes les boutiques avaient fermé. Les gens s’enfuaient dans tous les sens. C’était la pagaille. Aucune information fiable n’était disponible. A ce moment, personne ne sait vraiment ce qui se passe. A 16h, Air France annule son vol prévu à 23h30. On se dit alors qu’il y a quelque chose de sérieux qui se passe. Dix minutes plus tard, la tour de contrôle n’est plus sous la responsabilité de personne. La fumée monte au loin dans la ville. A 16h30, les nouvelles qui nous parviennent font état de ce que les biens des Français sont saccagés en ville. Le lycée Mermoz est pillé, puis incendié. Un européen est lynché à Cocody, d’après des informations que nous recevons sur le téléphone de Frida, notre compatriote. South Africa Airlines annule son vol. Les passagers du vol Kenya Airways sont priés de redescendre de l’avion et de revenir dans la salle de départ.
A-t-on tenté d'évacuer l'aéroport ?
Non, il ne me semble pas. Les policiers avaient quitté l'aéroport. Les commerçants aussi. Tous les accès étaient bloqués. Nous étions dans l'incertitude totale lorsque la ville s’est enflammée. Quelques instants après, deux avions militaires français atterrissaient, débarquant des soldats. Des blindés légers et des voitures tout terrain vont suivre. La tour de contrôle est désormais entre leurs mains. A 18h05, on entend des coups de canon. La peur gagne de plus en plus les deux centaines de personnes qui sont en zone de transit. Le personnel des Duty Free commence à affluer vers nous. On entend des cris dont l’hystérie monte au fil des minutes. Le commandant de bord de Kenya Airways fait mettre tous les Occidentaux dans son avion et fait fermer les portes. Ceux qui n’ont pas pu être embarqués sont dans les tunnels devant lesquels se sont massés les passagers africains, créant ainsi un bouclier humain. Des jeunes gens entrent à l’aéroport à la recherche des Français. Ce sont des "jeunes patriotes" comme on les appelle ici. Ils se mettent à fouiller tout le bâtiment. Ils sont 250 à 300 jeunes environ, dont certains n’ont même pas 15 ans. Gourdins, machettes en main, surexcités, ils dévisagent tous les Blancs en criant : "Je viens libérer mon pays !" Menés par de jeunes filles particulièrement galvanisées et tout en sueur, ils ne trouvent pas de Français et veulent s’en prendre aux autres européens. Ils n'en trouvent pas non plus. Alors quelques-uns veulent s’en prendre aux Pakistanais et autres Libanais. C’est alors que trois jeunes se détachent, pistolets automatiques aux poings tenus avec une certaine assurance. Ils somment les autres de ne s’en prendre à aucun autre Blanc que des Français ou des Occidentaux. Un Américain rattrapé dans les tunnels aura ainsi la vie sauve. Dépités de n’avoir aucun trophée de chasse, les jeunes se retirent vers 19h. Les passagers de Kenya Airways reviennent des couloirs où ils bloquaient les accès vers les Blancs et se remettent à la salle d’attente. La consigne est de ne pas approcher des vitres car on tire toujours en ville, à l’arme lourde. Les tirs se rapprochent de plus en plus de l’aéroport. Tyrel, le bébé de notre compatriote demande à sa mère si c’est toujours le tonnerre qui gronde.
Et jusque-là, personne ne vient vous rassurer ?
Pas vraiment. A 21h30, le commandant de l’avion a rassemblé tout le monde dans la salle de transit qui est la plus couverte. Il nous a annoncé que la situation se dégradait considérablement en ville. Il a recommandé à tout le monde de se regrouper au même endroit et a fait constituer des listes par nationalité afin de prévenir nos ambassades respectives. Les Européens se sont regroupés et ont constitué une liste. Entre temps, les tirs se rapprochaient. Pour la première fois, de l’aéroport, on entendait désormais des rafales des mitraillettes. A ce moment, le commandant décide que la présence des Occidentaux nous met tous en insécurité. Il prend contact avec les militaires français qui contrôlent une partie de l’aéroport et organise alors l’exfiltration discrète des Occidentaux vers le 43e BIMA. Un Chinois qui ne comprend rien à tout ce qui se passe se joint à eux et est exfiltré lui aussi. Il est 22h30. Dix minutes plus tard, une réunion de crise est organisée, on annonce un deuxième passage des "jeunes patriotes". La panique commence à gagner les passagers, qui demandent, pour la première fois, s’ils sont des otages et si oui, de qui. Bientôt, un grand brouhaha nous parvient.
D'où provient le ce brouhaha?
Il provient des "jeunes patriotes" qui ont pu forcer le passage et entrer dans l’enceinte de l’aéroport. Ils s’emparent des engins lourds et bloquent l’avion de la Kenya Airways. Puis, ils se mettent en position face à l’armée française sur le tarmac de l’aéroport. Laquelle se déploie en rangs serrés. Les premiers rangs sont ceux des soldats à pied, lourdement armés, couverts juste derrière eux par des véhicules tout-terrain. Les jeunes sont refoulés petit à petit et se réorganisent aussitôt. Ils reviennent à la charge avec des bus et tout ce qui est véhicule sur l’aéroport d’Abidjan. Ils les mettent en route, face aux soldats français et redescendent, laissant les véhicules rouler vers les soldats à pied. L’armée française parvient à maîtriser les véhicules tout en lançant des bombes lacrymogènes vers les jeunes qui, pris en tenaille, battent en retraite. Certains sont parvenus jusque vers la salle de transit en demandant s’il y avait des Français ou des Occidentaux dans la salle. Malgré le fait que nous avons répondu par la négative, ils se sont mis à scruter la salle à travers les vitres de l’extérieur. Dans la salle, tout le monde était couché à même le sol. Ne trouvant pas de Français ou des occidentaux, les "jeunes patriotes" nous souhaitent "un bon voyage" et retournent rejoindre leurs copains de jeux sur le tarmac.
En dehors des tirs de gaz lacrymogène, y en a-t-il eu d'autres?
Oui, mais en dehors de l'enceinte même de l'aéroport. De là où nous nous trouvions, c'est comme si nous étions au milieu des feux.
Comment avez-vous réussi à à sortir de là ?
A un moment, le commandant de la Kenya Airways est allé voir les soldats français pour obtenir l'autorisation de partir. Elle lui a été refusée. Il a alors décidé d'embarquer 160 personnes dans un avion de 116 places et de décoller même si les soldats français avaient décidé de tirer sur nous. Il y a eu une dernière médiation entreprise par un groupe de trois passagers. Au bout de deux heures, les soldats français nous ont apporté des rations alimentaires. L'autorisation de décoller nous a été donnée deux heures plus tard, c'est-à-dire vers 16h30 le dimanche.
Etait-ce des passagers du même vol ?
Non. Il y avait 76 passagers de Kenya Airways. Le reste, c'était des gens qui attendaient une correspondance.
Pour quelle destination?
Pour Accra où le commandant de bord pensait que nous serions plus en sécurité.
Et comment êtes-vous parti de Accra pour regagner le Cameroun ?
En fait, les autorités ghanéennes avaient été prévenues de la situation depuis la nuit. Nous avons été mis sur un autre vol de Kenya Airways qui attendait à Accra. C'est lui qui nous a amené à Douala.
Qu'est-il advenu des autres passagers qui n'ont pas pu faire partir des 160 élus de l'aéroport d'Abidjan ?
Les cinq autres passagers qui sont restés résidaient en réalité à Abidjan. Le commandant les a confié au chef d'escale qui, je pense, avec une escorte de soldats français, les a conduit chez eux.
Vous n'avez à aucun moment parlé de l'intervention des Fanci?
Du début jusquà la fin, je n'en ai vu que trois ou quatre qui ont d'ailleurs très rapidement disparu vers 7h du matin dimanche.
Le prix de la paix
Que s'est-il donc encore passé pour que Laurent Gbagbo, qui disait mettre tout en oeuvre pour respecter les termes des accords de Linas-Marcoussis, prolongés par ceux d'Accra II (à peine vieux de deux mois), ait demandé à ses troupes d'aller bombarder des cibles ennemies au moment où il était d'abord question de respecter scrupuleusement le cessez-le-feu et de dire non à la violence?
Il est difficile de comprendre. De comprendre qu'après plus de deux ans d'instabilité politique, avec toutes les conséquences que cela entraîne sur l'économie ou la vie en société dans le pays, le chef de l'Etat n'est pas encore pu comprendre le prix de la paix, qui ne peut s'obtenir qu'après des concessions et surtout, le recommencement à la guerre qui ne peut déboucher sur aucune solution durable.
Car, au-delà du débat sur l'erreur de cible qui a cours en ce moment, il est clair que, même en décidant d'aller bombarder les positions des ex-rebelles, les forces armées nationales ivoiriennes, sur instruction de leur chef suprême qui est le président de la République, prenaient le risque de plomber à nouveau la paix et de faire à nouveau plonger le pays dans un cycle de tensions tribales et de violence qui depuis le wek-end, n'arrête pas de faire des victimes. Les révélations faites par notre compatriote (lire ci-contre), qui s'est retrouvé au mauvais moment et au mauvais endroit, donnent parfois le frisson et peuvent même indiquer que le pire a été simplement évité. Le comportement des fameux " Patriotes " étant, pour le moins, renversant et leur impunité étonnante. Quant aux hommes politiques de la chapelle politique de Laurent Gbagbo, en particulier Pascal Afi Nguessan, ancien Premier ministre et aujourd'hui patron du parti, et le président de l'Assemblée nationale, leurs propos, pour l'instant, ne peuvent que mettre de l'huile sur le feu au moment où on cherche vainement de la mesure dans les déclarations.
La France, présente en Côte d'Ivoire à travers une forte communauté et surtout des soldats ayant un mandat de force d'interposition, a dû prendre une décision politique lourde de signification, en neutralisant les appareils d'attaque ivoiriens qui avaient violé le cessez-le-feu. A l'effet de sécuriser ses nombreux ressortissants et ceux des autres pays de la communauté internationale, dans un mandat que le conseil de sécurité des Nations unies, à l'unanimité de ses membres, a approuvé cette initiative, au profit de la paix.
Car c'est précisément au profit de la paix que devraient être prises, en ce moment, toutes les actions, d'où qu'elles viennent. Celle de la France qui, comme l'indiquait son ministre des Affaires étrangères, Michel Barnier, " continuera d'agir dans le cadre des Nations Unies pour la reprise du processus de paix à laquelle le peuple ivoirien aspire et qui passe par l'adoption des réformes et le désarmement ", mais aussi celle de Thabo Mbeki, président sud africain attendu aujourd'hui à Abidjan, dont on est heureux d'apprendre que l'aéroport international a été réouvert au trafic, en toute sécurité.
La Côte d'Ivoire est un grand pays, jadis éléphant de l'Afrique, qui n'arrête malheureusement pas de régresser depuis les événements du 19 septembre 2002. il devrait avoir des dirigeants qui méritent cette grandeur, et qui sont capable de transcender les intérêts personnels au profit de la paix globale, et d'un développement retrouvé de la nation. C'est aujourd'hui à Laurent Gbagbo de montrer qu'il est à la hauteur de ce pays.
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Maintenant indignation parce que,,, |
Nkoronko (
23/11/2004 13:42 )
À Gdansk / Poland
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Maintenant on assiste a l'indignation chez les miliciens de Gbagbo parce que les francais en ont tue. Il fallu cela pourqu'il mesure la force de la ddesolation causee pqr la disparution brutal d;un proche dans un conflit incense.
Et ces autres citoyens civils Ivoiriens tues jusque la par l'armee ivoirienne et la milice de Gbagbo? Les patriotes sont mieux nés que les autres? Si Gbagbo est crapulem alors qu'il assume ses responsabilites . Ces etrangers civils tues en RCI depuis l'assise de l'imbroglio n'etaient alors que des bestioles sans etats d'ame - nous diront les faux patriotes. Maintenant toute la communaute internationale a su choisir son camp. On peut etre bete mais pas a ce pointm Un petit pays comme la RCI qui ne parvient pas a semer l'amour dansle coeur de tous ses citoyens... Puff nous avons aujourd'hui Gbagbo en execration. S'il fait l'épate (aupres de ses miliciens) alors il finira par se cacher ou fuir. Qui vivra verra. Ignore-t-il deja qu'il doit sa survie et celle de son regime a l'intervention de son ennemi d'aujourd'hui les francais? Quand le chao assiege les oriffices qui menent a l'interieur de la maison, l'ordre et la quietute senvole par le toit. Gbagbo n'a meme pas vocation etre chef de bambins.... |
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qui était là ??? |
anonyme du nord-nord (
23/11/2004 14:17 )
À / Cote D'Ivoire
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Pour ma part je ne pense pas que les soldats français est tirés sur la foule à l'hotel ivoire! j'ai vu et revu le seul film crédible que toutes les tv du monde ont passés et celui qui à fait l'armée reconnais trés bien la différence de tir d'une kalach et d'un autre fusil,et ce que l'on entend dans le film est 100% des kalach!
De plus loin du tintamare des médias,les FANCI qui se trouvaient entre la foule et les français reconnaissent que des coups de feux sont partis de la foule vers eux,et voyant 2 FANCI s'écrouler,ils ont paniqués et ripostés ! C'est d'autant plus plausible que vu les armes dont disposaient les français,les morts se compteraient par plusieurs dizaines! Et pour ceux qui se souviennent du premier départ de français,il y a 4 ans la foule était monter sur l'aéroport,elle insultait les soldats français qui pourtant n'étaient pas trés nombreux,jusqu'a parfois être collés à qq centimetres de leur figure,et ils n'ont jamais paniqués ,ni tirés ce qui avait fait dire à certain que ces types étaient des robos !Quand à ceux qui répètent inlassablement qu'ils étaient à mains nus,ceux-là sont des irresponsables et jusqu'à preuve du contraire des milliers de personnes armés de bois,machettes et autres armes blanches sont aussi dangereux que des hommes en armes! Et lorsque la deuxiéme vague commençait à arriver vers la zone sud et je peux dire pour y avoir été,si les hélicos n'étaient pas intervenus il y aurait eu des morts et beaucoup!
L'armée française à sauver des tas de gens cette nuit là,ivoiriens et autres étrangers européens ! Et si notre gouvernement avait été à la hauteur du point de vue sécuritaire,peut-être que l'armée française n'aurait pas eu à intervenir ! Et comme nous avons dit aux français,au sujet des corps,nous n'avons jamais été capable de dire un chiffre réel sur nos morts et à part celui que tout le monde présente de partout comme s'il était mort plusieurs fois en divers endroits,nous non plus n,'avons pas vu les corps !
Notre gouvernement d'incapables se borne à mentir du matin au soir et comme il n'y a plus d'opposition dans les média,nous n'avons qu'un seul son de cloche et c'est assez gros !!!! |
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c'est dur non? |
tommy (
23/11/2004 15:39 )
À / Satellite Provider
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J'ai toujours les images en tête et je peux dire quand il y a mort d'hommes cela n'est pas drôle du tout. Mais n'oublions pas les victimes des 25, 26, et 27, parce que ces personnes sont sortis lors d'une marche dite interdite et ont été exterminés; cela n'a pas suffit car à ABOBO les corps habillés allaient extraire les citoyens de leurs domiciles pour les tuer et certains pour avoir la vie sauve faisaient du bruit ou à l'approche des jeep des corps habillés les résidents sortaient en grand nombre ainsi ils ne pouvaient être tués car cela se passerait en présence de plusieurs temoins. Dieu seul sait combien de personnes ont perdues la vie et la plupart est portée disparue. Que DIEU le tout puissant ait pitié de leurs âmes, mais tous ceux qui ont suivi ces évenements se diront 'mais pourquoi s'agite-t-on pour les patriotes et que les evenements de mars ont produit un bilan plus lourd on ne parle pas pas parce qu'on est pas au pouvoir (c'est ce qu'on se dit). |
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tristesse |
fitini (
23/11/2004 15:41 )
À Bussy-saint-georges / France
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je vous trouve bien haineux....
c'est tellement facile de revenir toujours sur les mêmes choses... vous vous traiter vous même de "négro", vous parlez de faire payer aux blancs le colonialisme... c'est bien simpliste... me ferez vous croire que vous vous laissez si facilement duper... plutôt de ressasser le passé, regarder donc l'avenir : la côte d'ivoire aux ivoiriens ? est ce vraiment ainsi que le pays serait mieux ? il y a toujours une diversité de races et de cultures, et cela a apporté une telle richesse, tant humaine qu'économique à la Côte d'Ivoire.... que restera t il de tout cela, si tous les étrangers se sauvent ? est ce vraiment ce qu'il faut souhaiter au Pays ? plutôt que polimiquer sur les horreurs qui ont été de toutes les façons commises de part et d'autres, de les mettre en doute, de se réjouir pour certaines, de se lamenter pour d'autres.... penser au bien de votre pays Ivoirien ! Aucun pays au monde ne peut baser sa richesse que sur sa propre population, on a tous besoin des uns et des autres pour avancer. et c'est bien dommage que vous ne vous rendiez pas compte. |
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23/11/2004 17:24 )
À Lyon / France
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Fitini tu exageres un peu de dire que tous les gens qui commentent sont bien "haineux". Il y en a évidemment , mais faut pas généraliser.
Quant à Anonyme "nord-nord", j'aimerais bien voir ton film "seul valable" (tient!) passé sur toutes les télés du monde. L'as tu vu en version intégrale ? Je t'assure que la foule ne ressemble pas à une foule de "tueurs".
télécharge les liens à disposition et tu verras.... |
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tristesse again |
fitini (
24/11/2004 07:57 )
À Bussy-saint-georges / France
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je réponds "je vous trouve bien haineux" à Wazzari.....
je sais qu'il ne faut pas généraliser, je ne peux me prévaloir que de 25 ans de vie au Pays.
je suis métisse, et mon coeur balance, et balancera toujours entre deux pays, deux cultures.
je préfère penser que c'est une richesse qu'un complexe, ou qu'un handicap.
de toutes les façons, c'est comme pour les français, qui peut se dire être de telle nationalité, de pure souche ?
Il est clair qu'il y a eu des morts, dans les "deux camps".... mais il y a tellement de manipulations, voulues ou pas par les médias, et c'est tellement facile de se laisser "emporter" par un seul son de cloche.
Je pense comme JP qu'il faut que les faits passés servent de leçon, soient au moins utiles à quelque chose, et surtout pas à entretenir la haine, surtout pas à ne faire qu'élargir le fossé entre les uns et les autres.
bien sur il y a eu la colonisation, bien sur il y a eu l'esclavage.... et alors, sur ce prétexte, nous ne devrions jamais aller de l'avant ?
nous ne devrions que regarder en arrière, et jamais penser au bien être de nos enfants, de nos petits enfants ?
dire au sujet d'un militaire, qu'il a "signé" et qu'à ce titre il n'a pas à se plaindre.... c'est tellement facile.... wazzari à une mère, lui aussi, non ? les soldats français aussi, la foule à l'hôtel ivoire aussi.... on est tous des êtres humains
et oui, il y a eu des morts parmi les résidents français, à vous qui ne signé pas votre message.
et parmi la foule qui a pillée, il y avait aussi des gens si pauvres, si privés de l'essentiel depuis si longtemps, qu'ils se sont contentés, eux de prendre de la nourriture.... parce qu'ils ne vivent pas ces gens là, ils survivrent au jour le jour.
il y a longtemps que je suis triste pour le pays. je ne crois malheureusement pas que cela va changer dans les prochaines semaines.
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à Fitini |
Africain (
24/11/2004 09:07 )
À Lyon / France
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C'est vrai que les propos de Wazzarri sont "limite". Je ne sais pas s'il y a eu des victimes civiles parmi les français (pourquoi les médias français l'auraient-ils passé sous silence?)
Moi aussi je suis un adepte du brassage des cultures et plutôt pacifiste. Quand les principaux hommes politiques ivoiriens auront compris que la politique ce n'est pas conquérir le pouvoir par tous les moyens (et dire que ce sont des "intellectuels" comme on dit en Afrique) la Côte d'Ivoire se portera peut-être mieux.
Maintenant au delà de savoir s'il y a eu des morts français ou non, je reconnais que la situation est tendue, que la xénophobie anti-française était bien réelle (au moins à ce moment là). C'est le seul moyen que Gbagbo a trouvé pour se "défendre". Mais il joue avec le feu...
Au début je n'ai pas trop compris la décision des chefs d'Etat africains et de l'ONU de voter le cessez-le feu immédiat, mais je crois qu'à postériori ce fut une sage décision. II y a eu assez de morts depuis 2 ans. Et vu comment ça va, il n'est pas sur que la Côte d'Ivoire retrouve son lustre d'antan. |
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C'est triste |
joseph togo (
24/11/2004 10:37 )
À / Satellite Provider
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je comprends tout ce qui sont contre la réation violente des soldats français. Je suis sûr que ceux là n'ont rien vécu en CI. Voyez le parcours de Gbagbo au pouvoir. de son éléction jusqu'à maintenant. Moi j'ai presque tout vécu malheusement. C'était en octobre 2000, je devais rentrer le jour là à lomé, je finissais de boir dans un bar en face de l'aéroport quand un ami m'appelle pour me dire de ne pas boir l'eau du robinet car l'eau est empoisonnée. Quelle sera votre réation? Par la suite tous les vols ont été annulés. Comme conséquence trois jours passés à l'éaroport.
J'étais à bouaké dans le cadre du tournoi sportif organisé par l'UFOA en cote d'ivoire quant la rebellion a commecé. Il a fallu l'intervention de l'amée française pour que je sois encore en vie.
Cette fois ci c'est ma soeur (metis de nationalité française) qui a été violée en CI
Pensez vous que dans ses conditions on laisserait des ivoiriens à la solde de gbagbo humilier les étrangers de la sorte? Ces ivoiriens n'ont ils pas des frères, parents et autres dans d'autres pays? |
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