"Il continue à ne pas comprendre qu'un jeune homme né en France, y ayant passé sa vie, et ne connaissant pratiquement pas son pays d'origine soit venu le rencontrer en boubou"

Le jour où le candidat de l'UMP aura compris ce qu'il trouve aujourd'hui incongru, il aura fait un immense pas sur la connaissance de l'humanité en général, des africains et...de lui-même en particulier. Cette histoire de boubou paraîtra anecdotique à plus d'un (quoi qu'au vu des réactions exprimées déjà sur l'article, ce n'est pas le cas chez les grioonautes); ce n'est pas le cas en ce qui me concerne. Elle est révélatrice à plus d'un titre et c'est le genre d'affirmations (au moins, NS a-t-il le courage de le dire publiquement contrairement à bcp de ses pairs) qui lui coûteront quelques milliers de voix...Quant aux médecins africains, après les béninois, ce sont les maliens qui seraient plus nombreux dans l'hexagone que dans leur pays d'otigine. Au fait, NS s'est-il demandé combien parmi eux sont franco-maliens ou franco-béninois et jouissent, théoriquement, des mêmes droits que lui au sein de la République? De façon abupte, ce serait plutôt aux Etats africains concernés de s'émouvoir d'un tel constat et d'agir en conséquence. Si ces médecins, oeuvrent en France, c'est que le deal y est plus intéressant pour eux. L'adepte du libéralisme qu'il est ne devrait pas s'en émouvoir outre mesure. Enfin, voici le nième homme politique français plein de bonnes intentions pour l'Afrique comme tant d'autres avant lui;c'est comme l'enfer qui est pavé de bonnes intentions.Constat valable quelle que soit leur couleur politique et qui ne manque pas de sel dans la bouche d'un héritier de Chirac, Pasqua et cie et dont le mouvement regorge de crocodiles historiques, fort à l'aise dans le marigot nauséabond de la françafrique; sans compter toutes celles et tous ceux de ces militants dont les convictions en ce qui concerne les relations entre les deux parties et leur histoire commune, sont fort "décoiffantes".

Sacré Nicolas! Il ne changera pas ou si peu...C'est rassurant et il confirme toujours l'adage : "chassez le naturel, il revient au galop"