Cahier des doléances des professeurs stagiaires lauréats au Capes et licenciés de l’Education nationale pour leur réintégration.

Rappel des faits



Nous avons été recrutés sur la base de nos diplômes obtenus dans les universités françaises. Nous enseignons depuis de nombreuses années comme maîtres auxiliaires.



Notre enseignement a été maintes fois contrôlé par des inspecteurs, et les appréciations de notre hiérarchie (proviseur, principal) n’ont fait aucun doute de notre sérieux vis-à-vis des élèves. Pour sortir de la précarité et pérenniser notre emploi, nous avons passé et réussi le concours de recrutement des professeurs de l’enseignement secondaire.



Certains de ces lauréats aux concours, à l’issue de l’année de stage de principe, phase transitoire pour leur intégration dans le corps de la Fonction publique, ont été licenciés de l’Education nationale (EN) sans causes réelles et sérieuses, par l’Etat aux moyens des mains de ses fonctionnaires (inspecteurs) investis des pouvoirs souverains qui lient l’Etat. En effet c’est au moment d’être titularisés que l’administration a multiplié les écueils pour nous sortir de l’Education nationale en nous radiant de la fonction publique. L’Etat nous a mis dans une précarité et une pauvreté indescriptibles aux nombreuses conséquences, alors que nous l’avons servi loyalement.



Les moyens



Convaincus qu’il s’agit d’une erreur de l’administration, les professeurs lauréats au Capes et licenciés ont usé toutes les voies de recours hiérarchique et contentieux administratifs en vain. A cet égard, c’est l’Etat par les mains de ses fonctionnaires notamment au Tribunal administratif, à la Cour d’Appel Administrative, et au Conseil d’Etat, qui entérinent l’exclusion de ces serviteurs qui n’ont pas commis de faute au cours de leur activité. Or, la Constitution de la République française ne prévoit pas de licenciement sans faute (délit ou crime), inscrite dans le casier judiciaire n° 3 d’un citoyen.

En conclusion

Dans l’Etat des droits et ses applications, et conformément au respect des valeurs de la République «Liberté, Égalité, Fraternité», les professeurs lauréats au Capes, licenciés sans causes réelles et sérieuses, qui estiment être victimes de discrimination (du fait de leur origine car la plupart d’entre eux sont des Français des DOM -TOM, ou des anciennes colonies françaises d’Afrique ou d’Asie), demandent au futur ou à la future Président (e) de la République française :

  • la réintégration des professeurs lauréats au Capes et licenciés de la fonction publique ;
  • le rétablissement de leur plan de carrière, et la réparation de cette injustice.

Pour cela, seule votre signature au bas de ce texte nous confirmera de votre engagement et indéfectible soutien.

Fait à Paris, le 10 Avril 2007

Le collectif des professeurs stagiaires licenciés de l’EN

Le (La) candidat (e) à l’élection présidentielle,